Pourla dĂ©coration de sa maison, Edmond Rostand fait appel Ă de nombreux artistes. Gaston La Touche (1854-1913), coloriste, rĂ©alise la frise du Grand Hall ainsi que les quatre mĂ©daillons en trompe-lâĆil de la salle Ă manger.Ce peintre, ami dâEdouard Manet et dâEdgar Degas, illustre ici un poĂšme de Victor Hugo, La FĂȘte chez ThĂ©rĂšse, dont Rostand est un fervent admirateur.
Louise-Rose-Ătiennette GĂ©rard, dite Rosemonde GĂ©rard, poĂ©tesse française, est nĂ©e le 5 avril 1871 Ă Paris oĂč elle est morte le 5 juillet est la petite-fille du comte Ătienne Maurice GĂ©rard, hĂ©ros de Wagram. Son parrain est le poĂšte Leconte de Lisle et son tuteur Alexandre Dumas. Dodette Ă©tait son surnom familier. Biographie Son prĂ©nom de scĂšne, Rosemonde, lui vient de sa grand-mĂšre, Rosemonde de Valence, fille du comte de Valence et Ă©pouse du marĂ©chal GĂ©rard. Dans son ascendance, elle comptait aussi la cĂ©lĂšbre Mme de Genlis. Son pĂšre Ă©tait le comte GĂ©rard, fils du marĂ©chal. Orpheline de pĂšre, elle avait dans son conseil de famille Alexandre Dumas et Leconte de GĂ©rard avait signĂ© de son vrai nom Les Pipeaux, parus en 8 avril 1890, Edmond Rostand Ă©pouse Rosemonde GĂ©rard Ă Paris en l'Ă©glise Saint-Augustin. Cette derniĂšre, qui demeurait alors avec sa mĂšre, 107, boulevard Malesherbes a pour tĂ©moin Jules jeune mĂ©nage vient tout d'abord habiter 107, boulevard Malesherbes [2]et peu aprĂšs 2, rue Fortuny. C'est lĂ qu'allaient naĂźtre Maurice Rostand, puis Jean Rostand. En 1897, les Rostand achetaient, 29, rue Alphonse de Neuville, un petit hĂŽtel qu'ils devaient abandonner en 1900 et vendre ensuite pour se fixer Ă Cambo-les-Bains. Son oeuvre Chacune des pensĂ©es d'Edmond Rostand avait une rime,chacun de ses regards un reflet,chacune de ses actions un symbole. RosemondeLa dolente inflexion du cou,les longs cils relevĂ©s et les cheveux d'or flouEt les yeux Ă©tonnĂ©s de pourpre angĂ©lique. Edmond Rostand, son Ă©pouxA cĂŽtĂ© des Musardises, et pour les mieux comprendre, il faut placer Les Pipeaux, publiĂ©s un an plus tĂŽt 1889. Ce sont les accents mĂ©langĂ©s de deux jeunes poĂštes sentimentaux, qui sont un peu prĂ©cieux l'un et l'autre et qui "raffinent" sur le double sentiment de la nature et de l'amour, avec une technique aussi savante chez l'un que chez l'autre, car Rosemonde GĂ©rard Ă©crit avec autant de virtuositĂ© que son mari les poĂšmes Ă forme fixe, sonnets, triolets et fut avec bonheur l'Ăąme d'une jeunesse chantante, donnant confiance Ă Edmond Rostand et rivalisant avec lui dans le dessein de l'encourager. Pour se convaincre de son rĂŽle bĂ©nĂ©fique, il suffit d'ouvrir ces lĂ©gers Pipeaux et de les feuilleter quelques instants. La nature y est tout entiĂšre prĂ©sente Voici des jardins, des animaux, et puis voici des de Noailles n'a pas Ă©tĂ© la premiĂšre Ă cĂ©lĂ©brer les jardins potagers Dans une plate-bande Ă bordure d'oseille,Majestueusement poussaient les artichauts ;Sur le mur, au-dessus d'un buisson de groseille ;Pendaient les chasselas poudrerisĂ©s de doucement sous la cloche de verre,Les melons presque mĂ»rs avaient de beaux tons roux,Des mouches bourdonnaient aux portes de la serreEt des papillons bleus voltigeaient sur les ce sont aussi des jardins d'agrĂ©ment lis et roses, sensations d'aube ou de crĂ©puscule, de soirĂ©e d'Ă©tĂ© ou de clair de lune, japonaiserie dĂ©licate et minutieuse, croquis de village, promenade sur l'eau, impressions de plage, bonheur d'une jeune fille en vacances, et ces lĂ©zards, ces cigales, ces grenouilles, toute cette faune d'album peinte par petites touches, que l'on retrouvera dans ce sont des "ritournelles", comme les appelle le poĂšte, c'est-Ă -dire de petits poĂšmes toujours souples et subtils qui peuvent ĂȘtre chantĂ©s et puis des sonnets, des rondes, des poĂšmes d'enfance, le marchand de sable, NoĂ«l, les images d'Ăpinal, les vieux meubles, bahuts, bijoux anciens, fauteuils branlants, Ă©ventails fanĂ©s, chaise Ă porteurs, clavecin, pastels pĂąlis, bureaux Ă secrets, poupĂ©es, armoires pleines de souvenirs que personne ne rappelle ».Enfin, c'est L'Ăternelle chanson, celle de l'amour, naturellement Car vois-tu, chaque jour je t'aime davantage,Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que encore Ce n'est pas la faute Ă nous deux,Si nous nous aimons de la sorte...Pardon de toutes les annĂ©esOĂč je ne te connaissais pas...MalgrĂ© ces vers exquis ont chantĂ© Ă toutes les oreilles des gens de 1900. ChantĂ©, car beaucoup ont Ă©tĂ© mis en musique, par Emmanuel Chabrier notamment, et tout de suite ils ont eu la popularitĂ© qu'ils destin de ce jeune poĂšte qui chante en mĂȘme temps que celle qu'il aime et qui l'aime ; c'est une chose inĂ©dite dans la littĂ©rature française. Certes Mme de Lamartine a Ă©tĂ© une femme intelligente et lettrĂ©e, mais elle n'a rien Ă©crit en vers ; Rosemonde GĂ©rard, si elle n'avait pas Ă©pousĂ© Edmond Rostand, eĂ»t Ă©tĂ© connue et cĂ©lĂšbre pour sa valeur personnelle ; la gloire de son mari a Ă©clipsĂ© sa propre rĂ©putation[3].En a-t-elle souffert en son amour propre d'auteur ? Elle ne l'a point dit. Sans ambition personnelle, elle a semblĂ© toute dĂ©vouĂ©e Ă l'art et Ă la gloire de son de Cyrano, qui ne fut pas de Bergerac, Rosemonde GĂ©rard en avait trouvĂ© la trace en Seine-et-Oise, au chĂąteau de MauviĂšres oĂč il vĂ©cut vingt ans. Elle en avait racontĂ© Ă son mari...Ce n'est qu'en pardonnant qu'on ne se trompe pas Rosemonde GĂ©rard et Maurice Rostand, extrait dâUn bon petit diablePlus que femme de théùtre au sens d'actrice, elle fut surtout poĂšte. Elle joua la comĂ©die rarement, dont une fois dans le rĂŽle de Roxane de Cyrano de Bergerac, avec Sarah Bernhardt qui lui donnait la rĂ©plique en Cyrano. Wikisource propose un ou plusieurs textes Ă©crits par Rosemonde GĂ©rard. Bibliographie Les Pipeaux, poĂšmes, 1889Les Vieux, interprĂ©tĂ© par Sarah Bernhard en 1903Un bon petit Diable, avec Maurice Rostand, fĂ©erie en trois actes en vers, 1912La Marchande d'allumettes, avec Maurice Rostand, livret d'opĂ©ra-comique, 1914, dont Tiarko Richepin fit la musique. Un film du mĂȘme nom, rĂ©alisĂ© par Jean Renoir fut saisi aprĂšs quelques jours d'exploitation en juin 1928, Ă la requĂȘte de Rosemonde GĂ©rard, auteur d'un opĂ©ra-comique adaptĂ© du conte d'Andersen et qu'elle estimait Robe d'un soir, piĂšce en 4 actes, en vers, 1925, jouĂ© au Théùtre de l'OdĂ©on, 1924-1925La Vie amoureuse de Madame de Genlis, 1926L'Arc-en-ciel, poĂšmes, 1926Mes souvenirs Cyrano de Bergerac, avec un dessin d'Edmond Rostand, 1927Le FĂ©minisme, avec son fils Maurice Rostand, confĂ©rence, 1930La ForĂȘt enchantĂ©e, piĂšce de théùtre par Rosemonde GĂ©rard et Maurice Rostand, 1931Les Papillotes, piĂšce en un acte en vers, 1931, jouĂ©e au Théùtre de l'OdĂ©on en 1932FĂ©eries, 1933Les Masques de l'amour, théùtre en vers, 1928La Tour Saint-Jacques, théùtre en vers, 1928Les Papillotes, théùtre en vers, 1928Ă quoi rĂȘvent les vieilles filles, théùtre en vers, 1928La Tour Saint-Jacques, piĂšce en un acte, en vers, reprĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois sur la scĂšne de la ComĂ©die-Française le 28 janvier 1928Edmond Rostand, 1935Rien que des chansons, 1939Les Muses françaises, poĂšmes, 1943. De Marie de France Ă Rosemonde GĂ©rard, qui fait prĂ©cĂ©der les poĂšmes de ses consĆurs par leur portrait en versMĂ©ditations poĂ©tiques et harmonies poĂ©tiques de Victor Hugo, sonnet, prĂ©face de Rosemonde GĂ©rard, 1930Histoire d'amour et Lettre de rupture, deux chansons de Rosemonde GĂ©rard et Tiarko Richepin enregistrĂ©e par Jeanne Aubert en 1942Lettres Ă sa fiancĂ©e, Edmond Rostand, Editions Nicolas Malais, 2009, lettres d'amour de Rostand Ă sa future femme Source WikipĂ©diaBIOGRAPHIEEDMOND ROSTAND - Auteur de piĂšces de théùtre et de poĂšmes, Edmond Rostand est connu pour sa piĂšce Cyrano de Bergerac. Son Ă©pouse Rosemonde GĂ©rard Ă©tait une poĂ©tesse reconnue pour son grand talent.
Oeuvres poĂ©tiquesBiographie d'Edmond RostandEdmond Rostand, de son vrai nom EugĂšne Alexis Rostand nĂ© le 1er Avril 1868 Ă Marseille et mort le 2 dĂ©cembre 1918 Ă Paris, Ă©tait un poĂšte et dramaturge français. Rostand est issu d'une riche famille provençale. AprĂšs une formation juridique, il se consacre entiĂšrement Ă la poĂ©sie. Il a Ă©tudiĂ© la philosophie, la littĂ©rature et l'histoire Ă Paris. En 1890, il Ă©pousa Rosemonde GĂ©rard, qui Ă©tait Ă©galement Ă©crivaine, et eut avec elle deux fils; cependant, il la quitte en 1915 pour sa derniĂšre maĂźtresse, Mary Marquet. AprĂšs avoir initialement Ă©crit de la poĂ©sie, il passe au genre dramatique en 1894. A vingt ans, sa premiĂšre piĂšce, une comĂ©die en un acte, Le Gant Rouge, fut jouĂ©e au Théùtre de Cluny, le 24 aoĂ»t 1888, mais elle passa presque inaperçue. Lui et sa fiancĂ©e Rosemonde GĂ©rard se sont liĂ©s d'amitiĂ© avec Emmanuel Chabrier en 1889, et le compositeur a rapidement mis en musique trois de ses poĂšmes. En 1890, Rostand publie son premier recueil de poĂšmes intitulĂ© Les Musardises. Rostand a aussi Ă©crit des drames en vers nĂ©o-romantiques, La Princesse Lointaine en 1895, une tragĂ©die troubadour en 4 Actes et en vers Ă©crite pour Sarah Bernhardt. Il devient ainsi l'adversaire du naturalisme et du vaudeville. Avec sa comĂ©die hĂ©roĂŻque sur le gĂ©nĂ©reux poĂšte et casse-cou Cyrano de Bergerac en 1897, il crĂ©e un rĂŽle convoitĂ© par presque tous les acteurs et crĂ©e ainsi une vĂ©ritable piĂšce populaire en France, qui connaĂźt un franc succĂšs bien au-delĂ des frontiĂšres. En 1899, il Ă©crit La Femme de Samarie, puis en 1900 L'Aiglon dĂ©diĂ© au fils de NapolĂ©on, un Drame en 6 Actes, puis Chantecler une piĂšce Ă©crite en 1910. L'une de ses rares Ćuvres les plus populaires fut certainement La DerniĂšre Nuit de Don Juan Ă©crite en 1911. L'actrice Sarah Bernhardt a jouĂ© dans presque toutes ses piĂšces ultĂ©rieures et a contribuĂ© de maniĂšre significative Ă la popularitĂ© de Rostand avec ses interprĂ©tations. Rostand a Ă©tĂ© admis Ă l'AcadĂ©mie française en 1901 en tant que plus jeune membre. En 1918, il succomba Ă la grippe espagnole, qui sĂ©vissait Ă l'Ă©poque dans le monde entier. Il est le pĂšre du dramaturge Maurice Rostand 1891-1968 et du biologiste et Ă©crivain Jean Rostand, Ă©galement devenu membre de l'AcadĂ©mie tous les textes mentionnant Edmond RostandPoĂšmes d'Edmond RostandCetteexpression bien connue des amoureux romantiques est un des vers du poĂšme de Rosemonde GĂ©rard Ă son mari Edmond Rostang. Elle a Ă©tĂ© rendue cĂ©lĂšbre par Alphonse Augis, un bijoutier lyonnais qui en 1907, eut l'idĂ©e de crĂ©er une mĂ©daille sur laquelle Ă©tait gravĂ© ce vers. Cette phrase est depuis un symbole trĂšs fort.
Message Citation de "sibelius" Du temps que, sur les eaux, toutes choses vivantes Vivaient dans lâArche de NoĂ© Les femmes, les bergers, les animaux, les plantes, On eut besoin dâun messager ; Dâun messager discret, aventureux et sage, Qui puisse voler et monter Plus haut que lâhorizon, la brise et le nuage, Jusquâau Seigneur dâĂ©ternitĂ©. LâAigle se proposa Non ! ton aile est mĂ©chante, » SâĂ©cria Noé⊠Je suis sĂ»r Quâelle Ă©pouvanterait les Ă©toiles tremblantes Qui gardent la porte dâazur. » Le Hibou sâavança Ce nâest pas ton affaire, Pauvre bĂȘte au pĂ©nible vol, Car le soleil tâaveuglerait de sa lumiĂšre⊠â Alors, moi ? » dit le Rossignol ; Toi ?» dit NoĂ©, hĂ©las ! le moindre clair de lune RĂ©veillerait ton chant divin. Et, grisĂ© de musique au bord de la nuit brune, Tu perdrais toujours ton chemin. Non, ce quâil me faudrait, ce nâest pas ton dĂ©lire, Ni les ailes de lâalcyon ; Ce nâest quâun messager modeste, et qui nâattire Aucunement lâattention. » Ă ces mots, un petit oiseau couleur de terre Vint devant lui se prĂ©senter Je nâai », dit-il, ni rang, ni ruse, ni mystĂšre, Mais jâai ma bonne volontĂ© ; Donnez-moi le message, et, dans quelques secondes, Jâaurai pu passer sans pĂ©ril ; Je suis lâoiseau le plus ordinaire du monde Choisissez-moi ! â Ainsi soit-il ! » Fit NoĂ©, lui donnant le message cĂ©leste Pars, mon petit Martin-PĂȘcheur ; Nous tâattendons ici, dans ce bateau qui reste Ăternellement voyageur. » Et le Martin-PĂȘcheur, sortant par la fenĂȘtre, SâĂ©lança dans le jour nacrĂ©, Parmi cet air lavĂ© de pluie et que, peut-ĂȘtre, Personne nâavait respirĂ©. Il monta ! Il monta ! chargĂ© de son message Quâil se rĂ©pĂ©tait tout le temps ; Il traversa lâĂ©clair, la brise, le nuage, Volant toujours, toujours montant ; Mais, lorsquâil eut touchĂ© la voĂ»te sans mĂ©lange Du vrai ciel oĂč demeure Dieu, Il ne put, nâayant pas les poumons dâun archange, Respirer un air aussi bleu ; Et, son cĆur Ă©touffĂ© comme au milieu des ronces, Il retomba fou de clartĂ©, Nâayant pas eu le temps dâattendre la rĂ©ponse Quâil espĂ©rait tant rapporter ! Il revit lâarche⊠Il frappe Ă la fenĂȘtre⊠On ouvre⊠Toi ? » dit Noé⊠Que tu es beau ! Quel est ce manteau bleu, si bleu, qui te recouvre ? â Mais non, je nâai pas de manteau. Un manteau merveilleux ! Ă©blouissant de charme ! - Comment ? » fit le Martin-PĂȘcheur. Ah ! » dit NoĂ©, tombant Ă genoux, tout en larmes⊠Câest la rĂ©ponse du Seigneur ; Car je lui demandais ardemment que nous eĂ»mes La preuve dâun sort Ă©ternel, Et voici quâil daigna mâenvoyer, sur tes plumes, Un vrai petit morceau de ciel. » Le DĂ©luge cessa. Tout refleurit sur terre Les saisons, les nuits et les jours ; Et tous les cĆurs humains de nouveau sâapprochĂšrent Du feu, de lâorgueil, de lâamour⊠Mais le Martin-PĂȘcheur, le messager cĂ©leste, Garda lâĂ©ternel manteau bleu Afin que nous sachions que, seul, un cĆur modeste Peut parfois sâapprocher de Dieu. un grand merci au poĂ©te et merci pour ce beau partage passez une belle journĂ©e Citation de "sibelius"Et une pensĂ©e pour notre Eglantier Prenez sa succession, cher Damiel en effet ...je ferrai de mon mieux... que dieu vous benisse Citation de "damiel33"Citation de "sibelius"Et une pensĂ©e pour notre Eglantier Prenez sa succession, cher Damiel en effet ...je ferai de mon mieux... que Dieu vous bĂ©nisse Qu' Il vous bĂ©nisse aussi Citation de "damiel33"Citation de "sibelius" Du temps que, sur les eaux, toutes choses vivantes Vivaient dans lâArche de NoĂ© Les femmes, les bergers, les animaux, les plantes, On eut besoin dâun messager ; Dâun messager discret, aventureux et sage, Qui puisse voler et monter Plus haut que lâhorizon, la brise et le nuage, Jusquâau Seigneur dâĂ©ternitĂ©. LâAigle se proposa Non ! ton aile est mĂ©chante, » SâĂ©cria Noé⊠Je suis sĂ»r Quâelle Ă©pouvanterait les Ă©toiles tremblantes Qui gardent la porte dâazur. » Le Hibou sâavança Ce nâest pas ton affaire, Pauvre bĂȘte au pĂ©nible vol, Car le soleil tâaveuglerait de sa lumiĂšre⊠â Alors, moi ? » dit le Rossignol ; Toi ?» dit NoĂ©, hĂ©las ! le moindre clair de lune RĂ©veillerait ton chant divin. Et, grisĂ© de musique au bord de la nuit brune, Tu perdrais toujours ton chemin. Non, ce quâil me faudrait, ce nâest pas ton dĂ©lire, Ni les ailes de lâalcyon ; Ce nâest quâun messager modeste, et qui nâattire Aucunement lâattention. » Ă ces mots, un petit oiseau couleur de terre Vint devant lui se prĂ©senter Je nâai », dit-il, ni rang, ni ruse, ni mystĂšre, Mais jâai ma bonne volontĂ© ; Donnez-moi le message, et, dans quelques secondes, Jâaurai pu passer sans pĂ©ril ; Je suis lâoiseau le plus ordinaire du monde Choisissez-moi ! â Ainsi soit-il ! » Fit NoĂ©, lui donnant le message cĂ©leste Pars, mon petit Martin-PĂȘcheur ; Nous tâattendons ici, dans ce bateau qui reste Ăternellement voyageur. » Et le Martin-PĂȘcheur, sortant par la fenĂȘtre, SâĂ©lança dans le jour nacrĂ©, Parmi cet air lavĂ© de pluie et que, peut-ĂȘtre, Personne nâavait respirĂ©. Il monta ! Il monta ! chargĂ© de son message Quâil se rĂ©pĂ©tait tout le temps ; Il traversa lâĂ©clair, la brise, le nuage, Volant toujours, toujours montant ; Mais, lorsquâil eut touchĂ© la voĂ»te sans mĂ©lange Du vrai ciel oĂč demeure Dieu, Il ne put, nâayant pas les poumons dâun archange, Respirer un air aussi bleu ; Et, son cĆur Ă©touffĂ© comme au milieu des ronces, Il retomba fou de clartĂ©, Nâayant pas eu le temps dâattendre la rĂ©ponse Quâil espĂ©rait tant rapporter ! Il revit lâarche⊠Il frappe Ă la fenĂȘtre⊠On ouvre⊠Toi ? » dit Noé⊠Que tu es beau ! Quel est ce manteau bleu, si bleu, qui te recouvre ? â Mais non, je nâai pas de manteau. Un manteau merveilleux ! Ă©blouissant de charme ! - Comment ? » fit le Martin-PĂȘcheur. Ah ! » dit NoĂ©, tombant Ă genoux, tout en larmes⊠Câest la rĂ©ponse du Seigneur ; Car je lui demandais ardemment que nous eĂ»mes La preuve dâun sort Ă©ternel, Et voici quâil daigna mâenvoyer, sur tes plumes, Un vrai petit morceau de ciel. » Le DĂ©luge cessa. Tout refleurit sur terre Les saisons, les nuits et les jours ; Et tous les cĆurs humains de nouveau sâapprochĂšrent Du feu, de lâorgueil, de lâamour⊠Mais le Martin-PĂȘcheur, le messager cĂ©leste, Garda lâĂ©ternel manteau bleu Afin que nous sachions que, seul, un cĆur modeste Peut parfois sâapprocher de Dieu. un grand merci au poĂ©te et merci pour ce beau partage passez une belle journĂ©e poĂ©tesse finalement bravo .. voici sa biographie Rosemonde GĂRARD ROSTAND 1866-1953 Sa biographie Portrait de Rosemonde GĂRARD ROSTAND Louise-Rose-Ătiennette GĂ©rard, dite Rosemonde GĂ©rard, poĂ©tesse française, est nĂ©e le 5 avril 1866 Ă Paris oĂč elle est morte le 5 juillet 1953. Elle est la petite-fille du comte Ătienne Maurice GĂ©rard, hĂ©ros de Wagram. Son parrain est le poĂšte Leconte de Lisle et son tuteur Alexandre Dumas. Dodette Ă©tait son surnom familier. Son prĂ©nom de scĂšne, Rosemonde, lui vient de sa grand-mĂšre, Rosemonde de Valence, fille du comte de Valence et Ă©pouse du marĂ©chal GĂ©rard. Dans son ascendance, elle comptait aussi la cĂ©lĂšbre Mme de Genlis. Son pĂšre Ă©tait le comte GĂ©rard, fils du marĂ©chal. Orpheline de pĂšre, elle avait dans son conseil de famille Alexandre Dumas et Leconte de Lisle. Rosemonde GĂ©rard avait signĂ© de son vrai nom Les Pipeaux », parus en 1889. Le 8 avril 1890, Edmond Rostand Ă©pouse Rosemonde GĂ©rard Ă Paris en lâĂ©glise Saint-Augustin. Cette derniĂšre, qui demeurait alors avec sa mĂšre, 107, boulevard Malesherbes a pour tĂ©moin Jules Massenet. Le jeune mĂ©nage vient tout dâabord habiter 107, boulevard Malesherbes et peu aprĂšs 2, rue Fortuny. Câest lĂ quâallaient naĂźtre Maurice Rostand, puis Jean Rostand. En 1897, les Rostand achetent, 29, rue Alphonse de Neuville, un petit hĂŽtel quâils abandonnent en 1900 pour se fixer Ă Cambo-les-Bains. A cĂŽtĂ© des Musardises », et pour les mieux comprendre, il faut placer Les Pipeaux », publiĂ©s un an plus tĂŽt 1889. Ce sont les accents mĂ©langĂ©s de deux jeunes poĂštes sentimentaux, qui sont un peu prĂ©cieux lâun et lâautre et qui raffinent » sur le double sentiment de la nature et de lâamour, avec une technique aussi savante chez lâun que chez lâautre, car Rosemonde GĂ©rard Ă©crit avec autant de virtuositĂ© que son mari les poĂšmes Ă forme fixe, sonnets, triolets et rondeaux. Elle fut avec bonheur lâĂąme dâune jeunesse chantante, donnant confiance Ă Edmond Rostand et rivalisant avec lui dans le dessein de lâencourager. Pour se convaincre de son rĂŽle bĂ©nĂ©fique, il suffit dâouvrir ces lĂ©gers Pipeaux » et de les feuilleter quelques instants. La nature y est tout entiĂšre prĂ©sente. Un grand nombre de ces poĂšmes ont Ă©tĂ© mis en musique, par Emmanuel Chabrier notamment. Sans ambition personnelle, elle a semblĂ© toute dĂ©vouĂ©e Ă lâart et Ă la gloire de son mari. Plus que femme de théùtre au sens dâactrice, elle fut surtout poĂšte. Elle joua la comĂ©die rarement, dont une fois dans le rĂŽle de Roxane de Cyrano de Bergerac, avec Sarah Bernhardt qui lui donnait la rĂ©plique en Cyrano. belle fin de journĂ©e sib et merci encore Ma morte vivante Dans mon chagrin rien n'est en mouvement J'attends personne ne viendra Ni de jour ni de nuit Ni jamais plus de ce qui fut moi-mĂȘme Mes yeux se sont sĂ©parĂ©s de tes yeux Ils perdent leur confiance ils perdent leur lumiĂšre Ma bouche s'est sĂ©parĂ©e de ta bouche Ma bouche s'est sĂ©parĂ©e du plaisir Et du sens de l'amour et du sens de la vie Mes mains se sont sĂ©parĂ©es de tes mains Mes mains laissent tout Ă©chapper Mes pieds se sont sĂ©parĂ©s de tes pieds Ils n'avanceront plus il n'y a plus de routes Ils ne connaĂźtront plus mon poids ni le repos Il m'est donnĂ© de voir ma vie finir Avec la tienne Ma vie en ton pouvoir Que j'ai crue infinie Et l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau Pareil en tien cernĂ© d'un monde indiffĂ©rent J'Ă©tais si prĂšs de toi que j'ai froid prĂšs des autres. Paul Eluard... Citation de "damiel33"rayon de soleil qui bruni mon coeur dans la peau d'un ours blanc qui s'Ă©vade vers des lieux deserts des songes Ă©phĂ©mĂšres qui guident mes flots Dans le parcours sans bruit d'un rĂȘve brulant forgĂ© par des sentiments qui vaporent rĂ©vant la possiblitĂ© d'un nous deux...un jour un fardeau de rancoeur m'envahit Laissant un gout amer .... Mon coeur allourdi par la tristesse empeche toutes les tentatives... et dresse un barage ...a ton retour imprĂ©vu... vers ma tour d'ivoire ou tu n'as laissĂ© qu'une trace Une pensĂ©e une fumĂ©e au lointain qui s'Ă©loigne en mirage Comme un rais de soleil au loin qui disparait vers l'horizon.... dami....33 c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... Citation de "damiel33"c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... Tout simple et trĂšs joli. Merci Bisous Citation de "morganna"Citation de "damiel33"c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... Tout simple et trĂšs joli. Merci Bisous merci pour ta douce lecture morga gros bisous aussi bonne soirĂ©e Le Sommet Au dĂ©tour d'un chemin oĂč j'errais un soir de mĂ©lancolie, J'ai rencontrĂ© une montagne. Elle est belle, Ă©lĂ©gante, harmonieuse. Ses vallĂ©es sont profondes et confortables, Ses forĂȘts, douces et chaleureuses Ses parfums enivrants Ă la folie. Je sais qu'Ă son sommet je trouverai le bonheur. Mais pour l'atteindre, je dois ĂȘtre patient, Savoir accepter d'ĂȘtre rejetĂ© par ses humeurs, Trouver le bon chemin, faire quelques fois marche arriĂšre Savoir supporter ses hĂ©sitations, ses caprices. Savoir attendre que finissent ses silences qui m'angoisseront, Savoir endurer ses longs froids d'hiver Ou ses chaudes journĂ©es dâĂ©tĂ©. Au sommet, il y a le ciel bleu, l'hiver comme l'Ă©tĂ©, La quiĂ©tude, la douceur, le plaisir d'ĂȘtre enfin lĂ , Avec elle, en harmonie! Mais je devrai rester seul parfois, Blotti dans la neige, contre un mur froid. Mes larmes pourront geler, mes cris disparaitre dans la nuit, Pour arriver Ă son sommet, je devrai franchir des interdits, DĂ©couvrir les passages, caressant ses flancs, Embrassant ses prairies. J'avancerai doucement pas Ă pas, Lentement pour ne pas glisser. Car au pied de la montagne, il y a un gouffre. Il est profond, sombre et froid. Il est remplit de tristesse et de douleur. Une tristesse qui vous mine chaque jour, Une douleur qui vous tord le ventre chaque nuit. Le moindre faux pas, la moindre maladresse Et le gouffre me dĂ©vorera. Mais c'est la montagne qui dĂ©cide, Car elle seule sait ce que je peux lui apporter. MĂȘme si je sais qu'elle est fragile derriĂšre sa rudesse, MĂȘme si je sais qu'elle peut trembler souvent Quand elle se sent seule. MĂȘme si je sais qu'elle peut pleurer comme moi, Si je ne rĂ©ussis pas... - Patrick Moana - Citation de damiel33 c'est pour toi et rien que pour toi.. que je suis encore lĂ .. hier aujourd'hui ou demain..je n'attendrai que toi en partant si loin .. l'amour grandit en moi ... en gardant l'Ăšspoir ... possible de revoir un jour ton sourire.. ? ne me fais pas trop attendre.. mon beau trĂ©sor.. ton absence me fait oublier qui je suis... ....doucement doucement les matins pas trop vite le soir...en passant par ici un gros coucou a tout le monde et bonne annĂ©e aussi ... meme si c'est un peu tard..sourire amicalement..... Dami Citation de damiel33 ....doucement doucement les matins pas trop vite le soir...en passant par ici un gros coucou a tout le monde et bonne annĂ©e aussi ... meme si c'est un peu tard..sourire amicalement..... Dami CADEAU ....WMuGA68.