LadĂ©pression doit ĂȘtre causĂ©e par un fait prĂ©cis, survenu Ă  une date certaine, et doit ĂȘtre exclusivement liĂ©e au travail. Prenons le cas d'un

Publié le 26/04/2021 Le port du masque, la distanciation sociale, les confinements, les interdictions de voyages, la fermeture des écoles, la perte d'emploi, le télé travail... Les mesures anti-coronavirus ont pour conséquence d'augmenter le nombre de personnes dépressives. Les chiffres ont inquiétants et ont peu de chances de s'améliorer. On parle d'une véritable épidémie au niveau mondial, sans différence avec la richesse du pays ni la catégorie de population enfants, personnes ùgées, adultes actifs ou non.Il y a urgence à soutenir psychologiquement les personnes. La troisiÚme vague est aussi psychologique !D'aprÚs un article de Bénédicte Salthum-Lassale Retour

Lesprincipaux symptĂŽmes de la dĂ©pression. Une perte ou un gain de poids significatifs, de l’ insomnie ou de l’hypersomnie, une baisse de libido ou des douleurs et des plaintes qui ne perdue Messages 69 EnregistrĂ© le mercredi 28 fĂ©vrier 2007 1118 Une maison en travaux, mon quotidien est un Ă©ternel chantier Citer Nous avons achetĂ© une maison il y a 18 mois avec Ă©normĂ©ment de travaux Ă  faire... on ne s'en sort pa ! Notre quotidien est un Ă©ternel chantier outils, poussiĂšre, gravats, pots de peinture, ...... Quelqu'un est-il dans le mĂȘme cas ? Arya Membre d'honneur Messages 558 EnregistrĂ© le mardi 23 janvier 2007 2209 Localisation Sur mon nuage, parfois blanc, parfois noir, souvent gris ... Citer Message par Arya » lundi 12 mars 2007 1956 Je ne suis pas dans ton cas, cependant, je suis entrain de faire un dĂ©mĂ©nagement. Rien Ă  voir, je suis d'accord, c'Ă©tait juste pour le dire ... J'ai dĂ©jĂ  vĂ©cu cela, c'est assez contraignant, on est constemment, dans les gravas, dans la poussiĂšres, oĂč que l'on aille, quoi que l'on fasse, on est tout blanc ... On fini du coup par banir les vĂȘtements noirs ... En plus, avec la maldie, cela ne doit pas ĂȘtre Ă©vident de gĂ©rer le stress des trvaux en plus de celui de ton Ă©tat, les crises, et etc ... Je te souhaite plein de courage perdue. A bientĂŽt... perdue Messages 69 EnregistrĂ© le mercredi 28 fĂ©vrier 2007 1118 Valanice Membre d'honneur Messages 196 EnregistrĂ© le jeudi 19 octobre 2006 1924 Citer Message par Valanice » lundi 12 mars 2007 2008 Nous c'est vieux et heureusement on avait encore la pĂȘche mais je me souviens du mal d'Ă©paules et de ce que je ne supportais plus la colle Ă  force de tapisser! Bon courage, nous on aurait aussi la façade Ă  refaire. Oui, depuis l'an dernier "on doit" londinium Messages 60 EnregistrĂ© le mardi 06 mars 2007 2215 Localisation au milieu des Fofolles Citer Message par londinium » jeudi 15 mars 2007 2332 Quelques bricoles Ă  faire chez moi montage d'une VMC dans la Sdb, pose de parquet flottant dans une chambre, mise Ă  la terre du tableau Ă©lectrique... Le plus gros arrivera peut-ĂȘtre cet Ă©tĂ© amĂ©nagement des combles, avec au prĂ©alable isolation de la toiture et pose d'un escalier intĂ©rieur. Mais bon j'ai trĂšs loin d'avoir les compĂ©tences pour faire tout ça moi-mĂȘme... C'est vrai que la poussiĂšre dĂ©courage Ă©normĂ©ment. Chez moi j'ai dĂ©couvert une poutre derriĂšre un mur et ai dĂ©cide de la rendre apparente. RĂ©sultat cheveux blancs, visage marron Ă  cause du meulage odeur "rustique" ObligĂ© de prendre une douche avant d'aller au boulot, je n'Ă©tais pas trĂšs prĂ©sentable... Dis toi que c'est certes rĂ©barbatif, salissant, poussiĂ©reux, bref que tu mords la poussiĂšre mais franchement ça vaut le coup claudine Membre d'honneur Messages 7031 EnregistrĂ© le mardi 05 dĂ©cembre 2006 1930 Citer Message par claudine » vendredi 16 mars 2007 1130 Un homme bricoleur Le rĂȘve de toutes les femmes londinium Messages 60 EnregistrĂ© le mardi 06 mars 2007 2215 Localisation au milieu des Fofolles Citer Message par londinium » vendredi 16 mars 2007 2119 Homme bricoleur, moi ??? Mais pas du tout... Je me contente de faire des bricoles, je ne suis absolument pas manuel. Mais j'ai un voisin qui m'apprend pas mal de choses. AprĂšs je me rends compte que certaines choses ne sont pas vraiment compliquĂ©es, comme l'Ă©lectricitĂ© par exemple londinium Messages 60 EnregistrĂ© le mardi 06 mars 2007 2215 Localisation au milieu des Fofolles Citer Message par londinium » samedi 21 avril 2007 024 APrĂšs avoir passĂ© quelques jours Ă  m'intoxiquer pour traiter les charpentes de ma toiture, je commence l'isolation. Si vous avez Ă  en faire une aussi, faĂźtes-la maintenant, n'attendez pas le mois de juillet ! Tiens je suis montĂ© sur un Ă©chaffaudage, je n'ai pas eu d'apprĂ©hension paticuliĂšre en montant dessus, mais c'est vrai que c'est assez impressionnant. Je suis montĂ© sur mon toit aussi... Par contre, lĂ  c'est plus casse-cou et j'Ă©tais moins tranquille. londinium Messages 60 EnregistrĂ© le mardi 06 mars 2007 2215 Localisation au milieu des Fofolles Citer Message par londinium » samedi 28 avril 2007 1843 J'ai posĂ© un Ecran sous toiture une espĂšce de film goudronnĂ© aujourd'hui. Le problĂšme c'est que je suis extrĂȘmement lent, mais en plus ça ne me motive pas plus que ça. Il s'agit juste de remplir le temps. Ca ne me donne pas de joie particuliĂšre... Bon je sais c'est un poil contradictoire avec ce que j'Ă©crivais plus haut, mais bon.. . Je serais sans doute "content" du rĂ©sultat j'aurais une piĂšce supplĂ©mentaire sous les combles, mais de lĂ  Ă  avoir une fureur de vivre. Retourner vers Bricolage, sport, informatique, cuisine, photo » Aller Ă  PrĂ©sentation/fonctionnement du forum ↳ Guide du forum, charte, faq ↳ Espace d'aide Ă  l'utilisation du forum ↳ Tests - conversations hors-sujet Les Grands Espaces du Forum ↳ L'entrĂ©e ↳ Les salons ↳ Les galeries des membres ↳ Le bureau ↳ Les mĂ©dicaments ↳ Le sommeil ↳ Comprendre la dĂ©pression ↳ L'entourage et la dĂ©pression ↳ SexualitĂ© ↳ Abus sexuels ↳ Les Psys - ThĂ©rapies - Cliniques - HĂŽpitaux - Associations ↳ Angoisses - Phobies - Obsessions - Tocs - Somatisations ↳ Addictions Drogues - Tabac - Alcool - Jeux... ↳ Anorexie - Boulimie - Hyperphagie - Surpoids ↳ Automutilation ↳ SantĂ© et soins autres sujets ↳ Parler d'autre chose Autres Rubriques ↳ Bricolage, sport, informatique, cuisine, photo ↳ Lecture, littĂ©rature, Ă©criture ↳ Musique, cinĂ©ma, tĂ©lĂ©vision ↳ Espace dĂ©tente Leffet du krach de 1929 sur la Grande DĂ©pression a fait l'objet d'analyses diverses. Pour Paul Samuelson, il n'est qu'un des facteurs, d'ailleurs « fortuit », qui ont conduit Ă  la Grande DĂ©pression [1]. Crise boursiĂšre et bancaire. MĂšre migrante (Migrant Mother), par Dorothea Lange, 1936. Cette photographie est devenue un des symboles de la Grande DĂ©pression. La situation devient un
DĂ©signĂ©e par l’anglicisme burn-out », la dĂ©pression au travail s’agit d’une maladie se caractĂ©risant notamment par un Ă©tat d’épuisement profond, un sentiment d’incompĂ©tence, un sentiment d’échec, une perte de motivation et de facultĂ©s de dĂ©cision, une baisse considĂ©rable du sentiment de plaisir et un dĂ©sinvestissement de l’activitĂ© professionnelle. Elle guette aujourd’hui de nombreux salariĂ©s dans un contexte oĂč le travail ainsi que l’entreprise peuvent toutefois se transformer en un vĂ©ritable lieu de torture morale. Ainsi, on s’intĂ©ressera principalement dans ce qui va suivre sur les diffĂ©rentes causes d’une dĂ©pression professionnelle. DĂ©pression au travail ou burn-out de quoi parle-t-on exactement ? La dĂ©pression Ă  cause du travail ou burn-out ou Ă©puisement professionnel est nĂ©cessairement liĂ©e au travail. Elle peut se dĂ©finir comme une situation de mal-ĂȘtre mental et physique liĂ© au quotidien professionnel. Cela dit, l’épuisement professionnel affecte autant les pensĂ©es que l’humeur et le comportement. Autrement dit, ce genre de maladie correspond Ă  la phase finale d’un processus durant lequel le stress est devenu trop important. Cela explique donc pourquoi en cas de burn-out, ceux qui sont atteintes sont toujours en situation de stress chronique et s’exposent davantage au risque de suicide. Le syndrome d’épuisement professionnel se caractĂ©rise par de nombreux symptĂŽmes, allant notamment des troubles du sommeil Ă  la situation de dĂ©ni, et en passant bien sĂ»r par la fatigue chronique, l’irritabilitĂ©, la perte de motivation, la douleur musculaire, la variation de poids, les problĂšmes cardiaques, l’addiction, le manque d’appĂ©tit, etc. Il convient cependant de souligner qu’ĂȘtre dĂ©pressif au travail constitue un mal multifactoriel. Ce qui veut dire lorsqu’on est victime du burn-out, plusieurs de ces symptĂŽmes pourraient se manifester simultanĂ©ment. D’autre part, la dĂ©pression professionnelle est l’un des troubles psychiatriques les plus frĂ©quents, surtout en France. D’aprĂšs une enquĂȘte menĂ©e par l’EDA European Depression Association, 20 % des employĂ©s français seraient atteints de dĂ©pression au travail durant leur carriĂšre. Qui plus est, selon l’OMS Organisation mondiale de la santĂ©, ladite dĂ©pression deviendra la deuxiĂšme cause d’invaliditĂ© Ă  travers le monde d’ici 2020. D’un point de vue biologique, les experts ne parviennent toujours pas Ă  expliquer complĂštement ce qui mĂšne Ă  la dĂ©pression professionnelle. Quoi qu’il en soit, il s’agit certainement d’une maladie assez complexe qui fait intervenir diffĂ©rents facteurs, comme ceux qui relĂšvent du quotidien professionnel ainsi que de la vie personnelle du salariĂ©. Les causes relevant du quotidien professionnel Que l’on soit agent de la fonction publique, ou salariĂ© du secteur privĂ© CDI, CDD, travailleur intĂ©rimaire
, lorsque les tĂąches auxquelles on est confrontĂ© quotidiennement se multiplient et s’alourdissent, on s’expose automatiquement Ă  des risques d’accidents et d’affections. Quand on est confrontĂ© Ă  ce genre de situation, on est bien sĂ»r en situation de stress chronique. Or, l’accumulation de stress au travail est susceptible de provoquer l’un aprĂšs l’autre, voire simultanĂ©ment les symptĂŽmes de l’épuisement professionnel. Une charge de travail trop consĂ©quente constitue alors un facteur majeur de vulnĂ©rabilitĂ© du fait qu’elle est susceptible d’affaiblir le systĂšme immunitaire. On peut aussi classer parmi les causes de la dĂ©pression Ă  cause du travail le manque d’autonomie. Des experts ont affirmĂ© que l’épuisement professionnel peut se dĂ©clencher lorsque le salariĂ© ne participe Ă  aucune des dĂ©cisions liĂ©es Ă  ses missions, ou plus prĂ©cisĂ©ment lorsqu’il n’a aucun contrĂŽle sur son travail. LĂ  encore, le salariĂ© s’expose Ă  un degrĂ© de stress quotidien considĂ©rable du fait que celui-ci a bien sĂ»r l’impression de ne pas avoir un objectif et de s’apparenter Ă  une simple marionnette. Une telle situation risque tĂŽt ou tard de compromettre la performance du salariĂ©. DĂšs lors, ce dernier risque de perdre complĂštement sa motivation ainsi que le plaisir de travailler, voire mĂȘme perdre le contrĂŽle sur soi-mĂȘme ainsi sur son activitĂ©. Il convient par ailleurs de souligner que les employĂ©s qui s’impliquent trop pour les autres ainsi que pour leurs missions sont souvent atteints de la dĂ©pression au travail. Plus concrĂštement, ces personnes-lĂ  se donnent souvent Ă  fond, mais sans reconnaissance, notamment venant de leur employeur ou de leur supĂ©rieur hiĂ©rarchique. Cela dit, lorsque la reconnaissance et les efforts fournis sont en dĂ©sĂ©quilibre, cela risque certainement de donner champ libre aux diffĂ©rents symptĂŽmes du burn-out. Il en va de mĂȘme lorsque les salariĂ©s souffrent de non-reconnaissance par leur supĂ©rieur quant aux problĂšmes et difficultĂ©s auxquels ils sont confrontĂ©s quotidiennement dans le cadre de leur travail. Dans un point de vue oĂč les causes de la dĂ©pression au travail sont plurifactorielles, elles peuvent Ă©galement relever des caractĂ©ristiques organisationnelles de la sociĂ©tĂ© le manque de soutien social et cohĂ©sion, les iniquitĂ©s, les conflits de valeur, le manque de formation, l’inadĂ©quation entre les compĂ©tences et le poste, les interruptions dans le travail, et ainsi de suite
 Les causes qui relĂšvent de la crise Ă©conomique Les mutations Ă©conomiques que subissent actuellement les entreprises exposent quotidiennement les salariĂ©s Ă  un degrĂ© de stress consĂ©quent. La raison est que ce contexte s’accompagne de diffĂ©rents facteurs dĂ©clencheurs de la dĂ©pression professionnelle qui, Ă  sa place, deviendra un dĂ©clencheur de la perte d’emploi rupture du CDD, licenciement, incapacitĂ© de travail. Parmi ces dĂ©clencheurs figurent notamment la crainte de perdre son poste actuel, les dĂ©localisations, la compĂ©titivitĂ© mondiale qui ne cesse de s’accroĂźtre, la pression de plus en plus lourde sur les fournisseurs, le temps de travail insuffisant par rapport Ă  la quantitĂ© de travail Ă  rĂ©aliser quotidiennement, les consommateurs qui sont de plus en plus exigeants, la technologie qui est en perpĂ©tuelle Ă©volution, le marchĂ© qui est extrĂȘmement concurrentiel, etc. Les causes qui relĂšvent des caractĂ©ristiques individuelles Il ne faut surtout pas oublier que certaines attitudes, situations ou caractĂ©ristiques individuelles sont susceptibles, dans un contexte de travail de plus en plus stressant et fatigant, de favoriser la survenue d’un Ă©puisement professionnel. Le fait de trop s’engager dans le travail, ou plus prĂ©cisĂ©ment faire son emploi le centre de sa vie, est l’un des comportements classiques qu’on retrouve souvent chez les candidats Ă  l’épuisement professionnel. À cela s’ajoute le fait d’ĂȘtre trop perfectionniste dans tout ce qui concerne le travail ou de se fixer constamment des objectifs pratiquement inaccessibles envers soi-mĂȘme. Sont Ă©galement considĂ©rĂ©s comme Ă©tant des candidats au burn-out ceux qui ont de l’enthousiasme, de l’idĂ©alisme et une conscience professionnelle poussĂ©s Ă  l’extrĂȘme. Il en va de mĂȘme pour les employĂ©s qui se nĂ©gligent eux-mĂȘmes et qui ont des difficultĂ©s Ă  se fixer ses propres limites ; nĂ©gligent tout ce qui a trait aux Ă©vacuations des tensions ; veulent tout faire au lieu de jouer la carte de la dĂ©lĂ©gation ; ont du mal Ă  maĂźtriser et canaliser leurs Ă©motions ; se laissent dominer par l’anxiĂ©tĂ© ou par l’angoisse ; une faible estime de soi ; etc. DĂ©pression au travail comment s’en prĂ©venir ? Afin de se prĂ©munir de la dĂ©pression au travail, il ne faut surtout pas se surcharger tout en se fixant des limites Ă  ne pas outrepasser. Qui plus est, on doit apprendre Ă  travailler en Ă©quipe et Ă  dĂ©lĂ©guer. Il convient de surcroĂźt d’éviter pousser Ă  l’extrĂȘme son cĂŽtĂ© perfectionniste du fait qu’un tel comportement est considĂ©rĂ© comme l’un des ennemis du bien. Si le rythme ainsi que la charge de travail sont trop consĂ©quents, on doit agir rapidement dĂšs les premiers signes de stress ou de fatigue en alertant directement la hiĂ©rarchie quant Ă  ces conditions. Bien que l’on soit confrontĂ© quotidiennement Ă  une charge de travail important, on peut trĂšs bien se mettre Ă  l’abri du burnout en privilĂ©giant ledit soutien social ĂȘtre soutenu par les collĂšgues de travail, les supĂ©rieurs ou encore la famille. DĂšs qu’une difficultĂ© se prĂ©sente, il ne faut surtout pas hĂ©siter Ă  en parler autour de soi afin de bĂ©nĂ©ficier d’un soutien moral, voire matĂ©riel venant de l’entourage. Pour Ă©viter la dĂ©pression au travail, il ne faut jamais garder son mal pour soi. Toujours dans l’optique de se protĂ©ger de la dĂ©pression professionnelle, il apparaĂźt plus judicieux de souscrire Ă  des formations ou des stages de gestion de stress. D’ailleurs, il s’agit lĂ  d’un poste de dĂ©pense pouvant toutefois ĂȘtre pris en charge, intĂ©gralement ou partiellement, par l’entreprise ou des organismes agréés. Sinon, on peut aussi miser sur la thĂ©rapie comportementale afin de se motiver Ă  mettre en place une stratĂ©gie de combat qui apportera bonheur et tranquillitĂ©. Celle-ci se rĂ©vĂšle d’autant plus indispensable lorsqu’on souffre d’un trouble anxieux ou qu’on a du mal Ă  surpasser ses problĂšmes de phobie, etc. D’autre part, il ne faut pas hĂ©siter Ă  s’adonner Ă  des activitĂ©s divertissantes en dehors des heures de travail ou durant le week-end pour se dĂ©tendre, se relaxer et pour relĂącher toutes les tensions physiques et psychiques.
Enlien direct avec l’exercice de son activitĂ© professionnelle, la dĂ©pression dont souffre une fonctionnaire doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une maladie professionnelle, sans que les fautes
L'intĂ©rĂȘt des antidĂ©presseurs serait remis en cause car la dĂ©pression n'est pas liĂ©e Ă  un dĂ©sĂ©quilibre chimique. La thĂšse, rĂ©cemment soutenue par une psychiatre britannique, est largement contestĂ©e mais cette polĂ©mique a l'intĂ©rĂȘt d'illustrer les difficultĂ©s Ă  comprendre cette maladie. "Notre Ă©tude ... remet en question l'idĂ©e de base derriĂšre l'utilisation d'antidĂ©presseurs", affirmaient fin juillet les psychiatres Joanna Moncrieff et Mark Horowitz sur le site The Conversation, relayant un travail publiĂ© dans la revue Molecular Psychiatry. Cette Ă©tude s'attaque Ă  l'hypothĂšse de la sĂ©rotonine. Celle-ci voudrait que la dĂ©pression soit liĂ©e Ă  un dĂ©ficit de cette molĂ©cule impliquĂ©e dans la transmission des Ă©motions dans le cerveau. Le travail, basĂ© sur une compilation de publications prĂ©alables et donc a priori plus solide qu'une Ă©tude isolĂ©e, conclut qu'aucun lien n'est avĂ©rĂ© entre un dĂ©ficit de sĂ©rotonine et la prĂ©sence d'une dĂ©pression chez un individu. Pour ses auteurs, c'est une profonde remise en cause d'une hypothĂšse qui a servi pendant des dĂ©cennies de cadre Ă  de nombreuses recherches. La majoritĂ© des antidĂ©presseurs actuels ont en effet Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s pour agir sur le taux de sĂ©rotonine. Mais de nombreuses critiques ont vite ciblĂ© cette Ă©tude et, plus encore, la prĂ©sentation qu'en a faite Joanna Moncrieff, une psychiatre connue pour son scepticisme envers les explications biologiques de la dĂ©pression, ainsi que son discours radical contre l'industrie pharmaceutique. - "Serotonine" de Houellebecq - "Globalement, je suis d'accord avec les conclusions des auteurs mais je n'aurais pas des certitudes aussi inflexibles", a commentĂ© le psychiatre britannique Phil Cowen, dans une rĂ©action au Science Media Center. Les critiques de Phil Cowen et d'autres confrĂšres sont de diffĂ©rents ordres. Certaines remettent en cause la mĂ©thodologie de l'Ă©tude, notamment le fait de ne pas mesurer directement la sĂ©rotonine mais une trace indirecte de celle-ci ; d'autres admettent ses conclusions mais rejettent leur caractĂšre novateur. "Aucun spĂ©cialiste de santĂ© mentale n'irait actuellement soutenir l'idĂ©e qu'une pathologie aussi complexe que la dĂ©pression s'explique par le dĂ©ficit d'un seul neurotransmetteur", note ainsi M. Cowen. L'argument ne tient pas pour Mme Moncrieff, selon qui l'hypothĂšse de la sĂ©rotonine, mĂȘme dans une version amoindrie, tient encore une place importante dans les discours des psychiatres. "Et surtout, mĂȘme si d'Ă©minents psychiatres commencent Ă  douter des liens entre dĂ©pression et dĂ©ficit de sĂ©rotonine, personne n'a prĂ©venu le grand public", ironise sur son blog l'auteure, qui s'affiche en rupture avec la "psychiatrie dominante". Les liens entre dĂ©pression et sĂ©rotonine sont, de fait, bien ancrĂ©s dans l'imagerie populaire. En 2019, l'auteur français Michel Houellebecq avait ainsi intitulĂ© "SĂ©rotonine" un roman dont le personnage principal est dĂ©pressif. - EfficacitĂ© des traitements - Mais ce n'est pas la remise en cause de l'hypothĂšse de la sĂ©rotonine qui suscite les critiques les plus vives. C'est le fait que Joanna Moncrieff en fasse un argument contre les antidĂ©presseurs actuels, dĂ©passant les conclusions de sa propre Ă©tude. Celle-ci "est un travail sĂ©rieux, qui s'inscrit dans la suite d'autres travaux et qui compte dans la discussion entre experts concernant les mĂ©canismes de la dĂ©pression", admet auprĂšs de l'AFP le psychiatre suisse Michel Hofmann. "Mais je ne pense pas que ce soit un article qui doive avoir un impact Ă  courte Ă©chĂ©ance sur la prescription d'antidĂ©presseurs", prĂ©vient-il. Car pour Mme Moncrieff -qui a certes prĂ©venu qu'il ne fallait Ă  aucun prix interrompre brutalement un antidĂ©presseur-, on doit forcĂ©ment douter des bĂ©nĂ©fices de traitements Ă©laborĂ©s sur la base d'une hypothĂšse remise en cause. Or, de nombreux psychiatres, dont M. Hofmann, soulignent que l'efficacitĂ© de ces traitements, quelle qu'en soit la cause premiĂšre, a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e scientifiquement. "Les mĂ©canismes des mĂ©dicaments qu'on utilise dans le traitement de la dĂ©pression sont en gĂ©nĂ©ral multiples et finalement, dans la plupart des cas, on ne sait pas de façon prĂ©cise ce qui fait l'efficacitĂ© d'un traitement", explique-t-il. En fin de compte, les dĂ©bats sur le rĂŽle de la sĂ©rotonine ne font qu'illustrer combien il est difficile de comprendre les mĂ©canismes biologiques et sociaux d'une maladie aussi complexe que la dĂ©pression, ce qui force les chercheurs Ă  se baser sur des modĂšles par nature incomplets. "On en reste Ă  des hypothĂšses et on continue Ă  chercher et tester des modĂšles les uns contre les autres", conclut M. Hofmann.

Bonsoir J'espÚre avoir un peu de réconfort et conseil ce soir car ma vie au travail commence à avoir des répercussions

L’angoisse au travail a Ă©tĂ© mon quotidien des annĂ©es durant. Tout comme Jean-Jacques. Directeur de succursale d’une chaine d’hyper marchĂ©, Jean-Jacques a, une fois de plus, Ă©tĂ© mutĂ©. PrĂ©tendument pour relancer un hyper en perte de vitesse. Dans ce domaine, c’est plutĂŽt ce monsieur de 44 ans qui semble en perte de vitesse et d’énergie. Et pour cause. Chaque soir, Jean-Jacques est victime d’angoisses nocturnes et, Ă  chaque rĂ©veil, dangoisses matinales. Deux des symptĂŽmes d’angoisse au travail. Jean-Jacques vient me consulter dans un Ă©tat Ă©motionnel que je mets plutĂŽt sur le compte d’une dĂ©pression, voire d’une anxiĂ©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e. En y rĂ©flĂ©chissant ensemble, grĂące aux techniques issues de l’approche comportementale, et plus particuliĂšrement de l’approche systĂ©mique de Palo Alto, il s’avĂšre que je me trompe. Jean-Jacques est victime d’angoisse au travail. DĂ©finition de l’angoisse au travailAngoisse au travail La recherche d’approbationSymptĂŽmes de l’angoisse au travailAngoisse au travail Les ruminations mentaleAngoisse au travail La boule d’angoisseAngoisse au travail Pourquoi est-ce un mal français?Angoisse au travail Des mutations socialesAngoisse au travail Un sentiment d’insĂ©curitĂ©Angoisse au travail Comment faire?Angoisse au travail Quand se dĂ©sintĂ©resser de son emploi est une erreur de positionnementAngoisse au travail Un besoin de reconnaissanceSouffrance au travail De l’angoisse Ă  l’anxiĂ©tĂ©Les causes de la souffrance au travailSouffrance au travail Les causes liĂ©es Ă  l’organisation du travailSouffrance au travail Le harcĂšlementSouffrance au travail Les causes liĂ©es au managementSouffrance au travail Des causes liĂ©es Ă  l’environnementLes consĂ©quences de la souffrance au travailSouffrance au travail La surcharge psychiqueSouffrance au travail La surcharge comportementaleComment traiter la souffrance au travail?Souffrance au travail Exprimer la limiteAngoisse au travail Comment lutter contre le stress au travail?Le stress aiguLe stress rĂ©pĂ©tĂ© aiguLe stress chroniqueLe dĂ©ni des rĂ©alitĂ©sStress au travail De multiples consĂ©quencesComment traiter le stress au travail?Manager angoissĂ© Comment ĂȘtre un manager qui gĂšre son stress ?DĂ©finition du manager angoissĂ©Manager angoissĂ© Comment travailler plus serein?Manager votre manager angoissĂ©Manager angoissĂ© Une mĂ©thode Ă©tonnanteManager angoissĂ© Conduire le changementBas dans le positionnementHaut dans le cadreManager angoissĂ© Un exercice simple pour changer la donneManager angoissĂ© Affirmez-vous!Angoisse au travail Le dopage des cadresAngoisse au travail Les produits du dopagePourquoi le dopage chez les cadres?Surinvestissement et catastropheLe dĂ©ni des uns fait le malheur des autresMarc, 52 ans, chef d’entreprise, cocaĂŻnomaneAngoisse au travail Dopage et surmenageCauses et consĂ©quencesLa Loi et la rĂ©alitĂ©Un sentiment d’insĂ©curitĂ©GĂ©rer le stress et le dopage des cadresAngoisse au travail En finir avec l’omertaAngoisse au travail Le problĂšme de l’alcoolisme rampantQuels comportements relĂšvent de l’alcoolisme?Alcoolique ou buveur excessif, quelle diffĂ©rence?Alcoolisme et bingedrinkingLes causes de l’alcoolisme La notion de plaisir initialAngoisse au travail et alcoolisme Se faire du mal pour aller bienUn comportement d’assuĂ©tudeUn verre c’est trop, mille verres, insuffisantAlcoolisme La notion de dĂ©pendanceAngoisse au travail Une histoire d’alcooloPourquoi l’alcoolisme?Angoisse au travail Solution Ă  l’alcoolisme en milieu de travail DĂ©finition de l’angoisse au travail Quelle que soit la fonction que vous exercez, de l’employĂ© au technicien, en passant par l’agent de maitrise ou le cadre, personne n’échappe Ă  l’éventualitĂ© d’ĂȘtre angoissĂ©. Autant pour des motifs personnels comme d’ĂȘtre victime d’angoisse au travail. Quand je parle d’angoisses, je pense aussi au stress. L’un des symptĂŽmes les plus frĂ©quents qui accompagne l’angoisse au travail, ce sont les angoisses nocturnes. Voire les attaque de panique, et les angoisses matinale. Pourquoi? Je vous rappelle que la dĂ©finition de l’angoisse, ce qui vaut pour les angoissĂ©s du boulot. Il s’agit d’une peur projective. C’est Ă  dire la peur de quelque chose dont vous ne savez rien. Ou pas grand chose. Partant, pour des raisons qui relĂšvent de l’image que vous avez de vous. De l’image que vous avez des autres et de la peur du jugement. Mais aussi du contexte et de l’environnement. Vous pouvez craindre de ne pas avoir un comportement adaptĂ© face Ă  une situation que vous redoutez. Cela vaut pour l’angoisse au travail. En consĂ©quence, Ă  l’idĂ©e de ne pas savoir ĂȘtre. Ou de ne pas savoir faire, vos sens Ă©motionnels vont vous alerter sĂ©crĂ©tion d’adrĂ©naline. Cette sĂ©crĂ©tion va ensuite gĂ©nĂ©rer de la sĂ©rotonine. Celle-ci permet justement justement d’avoir un comportement qui favorise une bonne gestion de l’évĂšnement. Angoisse au travail La recherche d’approbation Cependant, si vous considĂ©rez que le contexte et l’environnement ne vous sont pas favorables, vous pouvez craindre que l’issue de la situation vous soit reprochĂ©e. Vous allez donc, Ă  une vitesse qui vous Ă©tonnerait vous mĂȘme, vous poser tout un tas de questions . Questions propos desquelles vous allez tenter de trouver des rĂ©ponses. Celles-ci ont pour fonction de vous apporter une solution Ă  votre problĂšme d’angoisse au travail. Une solution Ă  ce dĂ©sĂ©quilibre que vous ressentez. Et vous voulez d’autant plus trouver une solution Ă  cette angoisse au travail que vous avez besoin de vous enorgueillir d’avoir conçu cette solution. En effet, quoique de plus agrĂ©able que l’approbation des autres plutĂŽt que la sienne propre? SymptĂŽmes de l’angoisse au travail Si vous ĂȘtes en recherche de reconnaissance, ou avez besoin d’approbation. C’est Ă  dire d’ĂȘtre reconnu et apprĂ©ciĂ©. Dans le mĂȘme temps, vous ĂȘtes pris d’une crise d’angoisse devant un problĂšme soudain. DĂšs lors, vous savez que vous perdez votre objectif. Vous avez donc bien des motifs d’ĂȘtre sujet Ă  de l’angoisse au travail puisque vous risquez de perdre l’approbation. C’est un des premiers symptĂŽme d’angoisse au travail. Tant que vous n’avez pas rĂ©solu l’adĂ©quation problĂšme = solution, vous ne lĂąchez pas prise. Vous en faites une affaire personnelle, il y a toutes les chances pour que vous soyez victimes d’angoisses au boulot. Refusant de lĂącher prise, vous ĂȘtes confrontĂ©e Ă  un stress. A un certain Ă©tat de tension. Et ce, jusqu’à ce que vous sortiez de cette orniĂšre. Et moins vous y arriverez, plus vous essaierez. DĂšs lors, votre angoisse au travail ira croissant. Jusqu’à ce que, Ă©ventuellement, vous rentriez dans un processus de questions . Une sorte de ruminations au travail au sujet de votre problĂšme. Vous essayez de trouver des rĂ©ponses qui vous sĂ©curisent. Angoisse au travail Les ruminations mentale En rĂ© agissant de la sorte, vous ouvrez la porte Ă  des ruminations et autres pensĂ©es obsessionnelles. Elles peuvent vous amener jusqu’à un trouble panique. Tout au long de cette journĂ©e d’enfer, vous essayez de mettre en place des processus d’évitement de l’angoisse au travail. Pour autant, les stress affĂ©rents sont omniprĂ©sents. Votre journĂ©e de travail, bien extĂ©nuante, finit par passer. Mais voilĂ . Vous allez rencontrer un autre problĂšme. En rentrant chez vous, vous continuez Ă  penser Ă  votre problĂšme d’angoisse au travail. Vos humeurs en sont affectĂ©es. Tout comme vos relations avec vos proches. La soirĂ©e se passe. Bon an mal an. Jusqu’au moment du coucher. Et vous continuez Ă  penser. Ou plutĂŽt Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  votre problĂšme. Effectivement, vous n’avez pas trouvĂ© une solution qui vous permette de satisfaire votre objectif. Avoir la paix. Être fier de vous. D’autant plus fier, qu’éventuellement, vous serez fĂ©licitĂ©. Çà, c’est dans le meilleur des cas. Dans le pire des cas, vous avez des problĂšmes d’endormissement. Au point que vous ĂȘtes obligĂ© de prendre un mĂ©dicament pour vous endormir. Ce qui ne retire rien Ă  votre crainte d’ĂȘtre victime d’angoisses nocturnes. Ou d’ĂȘtre pris dune attaque de panique en pleine nuit. Ce qui ne fera qu’aggraver votre stress. En plus d’enrichir l’angoisse au travail du lendemain. La nuit cauchemardesque Ă  vous demander comment faire pour rĂ©gler votre problĂšme d’angoisse au travail est passĂ©e. C’est fatiguĂ© que vous vous Ă©veillez Ă  cette nouvelle journĂ©e potentiellement problĂ©matique. Angoisse au travail La boule d’angoisse DĂšs ce moment, Ă  celui du rĂ©veil, il y aura bien des raisons pour que vous soyez pris d’angoisse matinale. Vous ne pouvez pas vous empĂȘcher de penser Ă  la difficultĂ© Ă  rĂ©soudre. Vous pensez Ă  ce qu’il se passe. Et alors que vos pensĂ©es, accessoirement obsessionnelles, reprennent le dessus, c’est angoissĂ© que vous repartez travailler. Et la boucle sera bouclĂ©e. Bonjour l’angoisse au travail. Cette nouvelle journĂ©e vous est d’autant plus pĂ©nible qu’en admettant que vous rĂ©solviez vos tracas, pour autant, vous avez toutes les raisons de cultiver une espĂšce de poire d’angoisse, de boule au ventre, Ă  l’idĂ©e d’un nouveau problĂšme. Vos projections Ă©motionnelles reprennent le dessus dans un cycle que vous avez toutes les peines du monde Ă  contrĂŽler. Tous les symptĂŽmes d’angoisse que je viens d’énumĂ©rer sont le quotidien de bien des gens. Pour autant, est-ce le quotidien de l’environnement professionnel classique. Ou est-ce un mal spĂ©cifiquement français que cette angoisse au travail? Angoisse au travail Pourquoi est-ce un mal français? Depuis fort longtemps, travailler est une fiertĂ©. GrĂące Ă  vos activitĂ©s professionnelles, vous satisfaites votre rĂŽle social. Vous produisez des tĂąches. Ainsi, participez Ă  faire avancer une sociĂ©tĂ© Ă  la fois professionnelle et sociale. Partant, vous consommez et participez au systĂšme. Les inter actions avec vos collĂšgues de travail ne sont pas toujours faciles. Mais, dans un cadre collectif, vous avez votre place. Cette mĂȘme place Ă  propos de laquelle vous ne vous posez pas la question de savoir si vous alliez la perdre. Le grand principe est que le travail est un droit. Plus d’emploi un mardi, nouvel emploi le lendemain. Enfin, çà, c’était il y a 20 ou 30 ans. Au moins, Ă  cette Ă©poque, la peur de la perte d’emploi est moindre voire inexistante. A cette mĂȘme Ă©poque, l’angoisse au travail, ce concept n’est pas nĂ©e. La sociĂ©tĂ© Ă©volue. Le systĂšme se modernise. L’argent prend une place de plus en plus importante. Tellement importante d’ailleurs que ce mĂȘme argent finit par relĂ©guer l’homme, son meilleur soutien, Ă  un rĂŽle de faire valoir. Cela dĂ©shumanise le systĂšme. Les annĂ©es passent. L’emploi, votre boulot, se fait plus rare. Voire carrĂ©ment prĂ©caire. Hier, vous Ă©tiez mariĂ© avec votre entreprise. Ou avec l’institution dans laquelle vous travaillez. Aujourd’hui, c’est un peu comme si le mariage glisse inexorablement vers une forme de colocation. Colocation oĂč chacun tente de tirer la couverture Ă  soi. Seuls les profits comptent. Les profits industriels comme les profits personnels. D’aucuns se gonflent d’orgueil. Expliquent comment et combien ils gagnent des fortunes. Font des profits colossaux,. Parient sur la chute Ă©conomique de la France comme d’autres pays, membres ou non de l’Union EuropĂ©enne. Angoisse au travail Des mutations sociales Comment ne pas ĂȘtre angoissĂ© dans un tel environnement. Votre situation, hier sĂ©curisĂ©e, est aujourd’hui prĂ©caire. Le milieu de travail exige respect et loyautĂ©. Et ceci alors que, trĂšs souvent, si ce n’est du fait de l’entreprise elle mĂȘme, ce sont ceux qui rĂ©clament de tels comportements qui sont les premiers Ă  ne pas y satisfaire. Chacun fonctionne pour soi. Se crĂ©e un individualisme forcenĂ©. Individualisme dans lequel l’autre, le collĂšgue, devient un ennemi potentiel. François Mitterrand avait dit AprĂšs moi, il n’y aura que des comptables . Quand j’y pense, cela me fait froid dans le dos. J’ai l’impression, si ce n’est la certitude, que c’est tellement vrai. Chaque emploi a un coĂ»t. Un coĂ»t comptable qui, du fait de sa charge la masse salariale, rend nĂ©cessaire d’exiger plus en payant moins. Les places sont de plus en plus chĂšres. Tout en Ă©tant de plus en plus prĂ©caires. Le systĂšme socio professionnel français Ă©volue d’une façon telle qu’il mute en une forme de sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine. Une sociĂ©tĂ© oĂč le travail s’inscrit dans une prĂ©caritĂ© absolue. Rien ne vous assure qu’en arrivant au boulot, vous ne serez pas vire. Et ceci bien et que la Loi vous protĂšge. Mais pour combien de temps encore si j’en crois les rĂ©formes de Macron 1er? Rien ni personne ne peut prĂ©tendre n’avoir jamais eu peur en arrivant au bout d’ĂȘtre exclu dans le quart d’heure qui suit. Du fait de cette prĂ©caritĂ©, l’ambiance devient de plus en plus dĂ©lĂ©tĂšre. Chacun pense et rĂ©agit pour soi. Parfois, en niant l’autre. Les femmes et les enfants d’abord devient une considĂ©ration du passĂ©. Toutes les raisons de souffrir d’angoisse au travail sont rĂ©unies. Angoisse au travail Un sentiment d’insĂ©curitĂ© Dans un tel climat, il est difficile de se sĂ©curiser. D’avoir confiance en soi. Les stress professionnels son trĂšs importants. Les dĂ©gĂąts comme les risques psycho sociaux qu’ils gĂ©nĂšrent s’imposent en masse. La prĂ©caritĂ©, voire la misĂšre, s’installe. Partant, la peur de tout perdre est le quotidien de bien des gens. Le travail, l’emploi, devient une denrĂ©e rare. A tel point que certains se convainquent qu’il leur est inaccessible. D’aucuns se convainquent aussi que, dans un tel systĂšme, ils n’ont droit Ă  rien. A aucune place. Pour autant, la satisfaction de leurs besoins primaires est tout aussi vitale que celle des personnes qui ont une activitĂ© rĂ©munĂ©rĂ©e. Il sont convaincus que le systĂšme ne veut pas d’eux. Mais ils veulent en ĂȘtre, et consommer Ă  la tour. A leur guise. DĂšs lors, ils vont dĂ©possĂ©der quelqu’un pour possĂ©der Ă  leur tour. LinsĂ©curitĂ© passe du milieu de travail Ă  la rue. De la rue au travail. Ainsi, notre sociĂ©tĂ©, dite moderne, engendre une dĂ©linquance d’opportunitĂ© . Une sociĂ©tĂ© au sein de laquelle plus le larcin est violent, moindre est le profit que l’on en retire. Angoisse au travail Comment faire? L’angoisse au travail, comme dans bien d’autres environnements, s’installe Ă  un tel point qu’aujourd’hui, il m’arrive d’entendre qu’ĂȘtre angoissĂ© est normal. Que c’est l’évolution du systĂšme qui veut cela . Qu’il est nĂ©cessaire de s’adapter. Oui, ĂȘtre angoissĂ©, c’est ĂȘtre confrontĂ© Ă  un processus de confrontation Ă  la rĂ©alitĂ©. Avec la nĂ©cessitĂ© de s’y adapter. Mais jusqu’à quelle limite doit on supporter l’insupportable? Et pour que cela redevienne acceptable, vivable, encore faut-il que ce mĂȘme systĂšme participe de façon Ă©quivalente au respect mutuel. Qu’il ne confonde pas pouvoir et autoritĂ© au nom du profit et de la rentabilitĂ©. L’angoisse au travail a encore de beaux jours devant elle. C’est bien beau d’avoir un monde libĂ©ral/ Mais, comme Karl Marx nous l’apprend, le systĂšme va crever de ce qu’il participe Ă  engendrer Ă  engendrer. Cette progĂ©niture est-elle un monstre? RĂ©cemment, l’une de mes amies m’expliquait qu’alors qu’elle travaille dans la mĂȘme entreprise depuis 14 ans, son responsable a changĂ©. Et, comme par hasard, du jour au lendemain, mon amie fait l’objet de critiques acerbes et de mises en cause quant Ă  la rĂ©alitĂ© de ses compĂ©tences. Et mon amie de m’expliquer qu’alors que son Ă©poux, qui a le mĂȘme Ăąge que moi, a perdu son emploi,. Elle pressent le sien fort menacĂ©. Elle est victime d’angoisse au travail et de crises d’angoisses rĂ©pĂ©tĂ©es. En vient Ă  consulter un mĂ©decin pour se faire prescrire des mĂ©dicaments anxiolytique et anti dĂ©presseurs. Angoisse au travail Quand se dĂ©sintĂ©resser de son emploi est une erreur de positionnement Mon amie passe des nuits affreuses. L’idĂ©e de retourner travailler avive sa crainte d’ĂȘtre victime de trouble panique dans la journĂ©e. Avec le temps, elle trouve une solution pour se protĂ©ger. Elle continue Ă  prendre des mĂ©dicaments qui l’aident Ă  retrouver une meilleure qualitĂ© de sommeil. Mais elle fait le choix de moins s’investir dans son boulot. Il y a peu de temps, elle me dit J’ai dĂ©cidĂ© de m’en foutre » sic. VoilĂ  un bel exemple de ce qui nourrit angoisses, anxiĂ©tĂ© et ressentiment. A titre personnel, un tel comportement ne peut pas remporter mon adhĂ©sion. A titre professionnel, puisque j’en constate tous les jours les consĂ©quences psychologiques, je regrette qu’il fasse le lit d’une relation Ă©pouvantable entre un salariĂ© et le reprĂ©sentant de son employeur. Que veut-il cet employeur? Que le nouveau chef de service rentabilise l’emploi , et exigeant plus? Qu’il rentabilise en minorant les compĂ©tences de ses salariĂ©s? Ou mettent en cause les compĂ©tences professionnelles acquises au long d’annĂ©es de collaboration. Cela obtenir plus au prix de
 la peur? Au prix de l’angoisse au travail? Je crois, et constate tous les jours, combien le monde du travail souffre de plus en plus. Les gens vont mal. Ils souffrent. Ils ont toutes les raisons d’ĂȘtre angoissĂ©s. Le systĂšme se prĂ©carise. Dans un climat d’insĂ©curitĂ© sociale et Ă©conomique patent, il est de plus en plus difficile et compliquĂ© de se faire une place au soleil. Du moins de conserver une activitĂ© professionnelle dans des conditions de travail et d’émotions optimales. Angoisse au travail Un besoin de reconnaissance Dans un systĂšme tel que le nĂŽtre, la reconnaissance passe par l’argent. Cet argent amĂšne la sĂ©curitĂ©. Les deux sont de plus en alĂ©atoires en termes de pĂ©rennitĂ©. DĂšs lors, quelles solutions trouver pour ne plus ĂȘtre victime d’angoisse au travail? Comment faire pour avoir de soi une image positive et ne plus avoir peur? Comment faire pour conserver un Ă©quilibre Ă©motionnel satisfaisant entre son moi fonctionnel vous dans votre emploi et son moi affectif vous dans votre vie personnelle? De quelle façon ne pas privilĂ©gier l’un au dĂ©triment de l’autre? Que faire pour gĂ©rer l’angoisse au travail et, partant, retrouver un Ă©quilibre Ă©motionnel? Effectivement, il n’est pas normal, ni humain, de vivre dans un tel environnement, prĂ©caire et insĂ©curisant. Autant de questions auxquelles je m’emploie Ă  rĂ©pondre dans un article Ă  venir Comment gĂ©rer l’angoisse au travail ». Aujourd’hui, le monde du travail, comme les inter relations liĂ©es Ă  votre emploi, Ă©voluent. Mais c’est comme si vous ĂȘtes sur un champ de bataille sans aucune formation militaire et sans armes pour combattre pensez Ă  la guerre 14-18. Le risque de stress est Ă©norme. Et il me semble important que vous sachiez comment prendre soin de vous pour ne pas ĂȘtre victime d’angoisse au travail. Souffrance au travail De l’angoisse Ă  l’anxiĂ©tĂ© Le travail libĂšre l’homme ». Je ne sais pas qui dit çà,. Mais je sais que le travail rend l’homme dĂ©pendant. Ce qui, inĂ©luctablement, rend l’homme douloureux. Et cette douleur s’appelle la souffrance au travail. Quand j’écris homme, je parle de l’humain. Donc aussi de vous mesdames! Si l’on postule que, paradoxalement, le travail permet Ă  l’homme de s’accomplir, ce mĂȘme travail devient une expĂ©rience de vie particuliĂšrement douloureuse. De la peur de ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur, Ă  la peur de ne pas satisfaire ses objectifs. De l’anxiĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rĂ©e par un environnement dĂ©lĂ©tĂšre oĂč, parfois, tous les coups dont permis. Au nom de l’émulation, du marketing et du profit Ă  outrance, le travail, l’emploi, est susceptible d’ĂȘtre d’une toxicitĂ© absolue. Comment faire pour traiter la souffrance au travail dans un contexte Ă©conomique et social de plus en plus incertain et insĂ©curisant? Comment faire pour s’éviter une dĂ©pression liĂ©e au milieu de travail? A plus forte raison quand on sait que, ne serait-ce qu’en France, 3 millions de personnes souffrent de dĂ©pression. Que penser d’un tel chiffre quand on le rapproche de celui de la population active? Soit plus de 26 millions de personnes. AugmentĂ©es des 10% de chĂŽmeurs. Une paille! La souffrance au travail est une souffrance mentale. C’est un mal-ĂȘtre. C’est une dĂ©tresse psychologique qui peut prendre la forme d’une burnout. Voire de troubles mentaux graves. Ou d’un stress post traumatique. Autant d’élĂ©ments susceptibles de mener au suicide. J’ai bien conscience que cette Ă©ventualitĂ© n’est pas encourageante. Mais c’est une rĂ©alitĂ©. La souffrance au travail ne se limite pas Ă  un simple malaise. LiĂ© par exemple, Ă  la remise en question de votre orientation professionnelle. Elle peut Ă©galement aller plus loin. Jusqu’à mettre en danger la santĂ© morale du salariĂ©. Comme dans le cas d’un harcĂšlement. Le/la salariĂ©e, ou travailleur, qui souffre, n’a plus de plaisir Ă  travailler. Il ou elle ne ressent plus autant cette fiertĂ©. Cette satisfaction d’apporter quelque chose de prĂ©cieux Ă  son entreprise. Voire au monde. Il est dans la crainte du moindre mode de pression. Redoute la plus petite dĂ©sapprobation. Ce qui, bien Ă©videmment, alimente sa souffrance. Si vous souffrez dans votre activitĂ©, c’est que probablement vous vous sentez insatisfaite de votre performance. Injustement traitĂ©e. Sous-exploitĂ©e. Ou sur exploitĂ©e. A l’étroit. Mal rĂ©munĂ©rĂ©e par rapport Ă  la rĂ©alitĂ© de vos compĂ©tences. Ou encore, harcelĂ©e. Mal jugĂ©e. Et j’en passe. Pour lutter efficacement contre votre souffrance au travail, vous dĂ©livrer de cet ennemi intĂ©rieur qui peut, imperceptiblement, vous dĂ©truire, il est important de connaĂźtre les causes de votre souffrance. Les causes de la souffrance au travail Ces dix derniĂšres annĂ©es, la souffrance au travail est un mal en constante augmentation dans les entreprises. Les causes de ce mal ĂȘtre sont gĂ©nĂ©ralement liĂ©es Ă  l’organisation du travail, au management, et Ă  l’environnement. Souffrance au travail Les causes liĂ©es Ă  l’organisation du travail L’une des causes liĂ©es Ă  l’organisation du travail, et qui crĂ©ent la souffrance du salariĂ©, c’est l’intensification du travail. Sur votre bureau mobilier, comme ordinateur, bien des tĂąches vous attendent. On vous demande toujours d’en faire plus. Encore et encore. Souvenez vous de la fumisterie du, je cite Gagnez plus et travailler moins ». Vos pauses se rĂ©duisent, quand elles existent encore. Je me rappelle de ces salariĂ©s mis Ă  l’index chez un producteur de viande en Bretagne. Sans autorisation, certains salariĂ©s osent prendre une pause pour aller aux toilettes . Ce qui, Ă  l’époque, il y a 3 ou 4 ans, leur vaut une mise Ă  pied! Les tĂąches sont multiples. Il vous faut les accomplir en un temps rĂ©duit. Sans rĂ©pit. Vous n’avez plus de pauses physiologiques. Plus de repos. Aucun temps mort. Ne serait-ce que pour souffler et vous changer les idĂ©es. Vous ĂȘtes sous une pression permanente. Pas seulement Ă  cause des tĂąches Ă  accomplir dans un flux ininterrompu. Mais, Ă©galement, Ă  cause du rĂ©sultat attendu. Souffrance au travail Le harcĂšlement Constamment, vous ĂȘtes soumis Ă  l’évaluation de votre rendement comme de vos compĂ©tences. Je pense aux entretiens annuels. Cela alimente votre peur de ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur. En plus de mettre Ă  mal l’expression de vos limites. Partant, celle de vous affirmer. Aujourd’hui, les nouvelles technologies sont complices de votre malheur. Vous ne pouvez plus avoir une vie privĂ©e bien sĂ©parĂ©e de votre vie professionnelle. Par le biais de votre tĂ©lĂ©phone portable, vous ĂȘtes susceptible d’ĂȘtre jointe Ă  tout moment. Aujourd’hui, la situation empire Ă  cause de la popularisation des smartphones. Il est dĂ©sormais trĂšs facile de vous localiser avec un logiciel GPS. Quand vous ĂȘtes connectĂ©e, votre entreprise le sait. Votre supĂ©rieur hiĂ©rarchique aussi. Ils peuvent vous suivre. Voire lire vos Ă©changes de SMS et de mails. Vous traquer. MĂȘme si la loi leur interdit, et qu’ils s’en dĂ©fendent. À cause de la quantitĂ©, ou de l’importance, des tĂąches professionnelles Ă  satisfaire, il y a de fortes prĂ©somptions pour que vous emportez du travail chez vous. Le soir. Pendant les week-ends. Voire pendant vos vacances. En effet, le travail sur ordinateur portable, ou sur support de masse amovible, favorise ces comportements. De facto, cela maintient une pression constante sur vous. Ceci, mĂȘme si avez bien conscience que ce sont des facteurs de stress. DĂšs lors, il vous est difficile d’y dĂ©roger. Si vous vous comparez aux autres qui, eux, le font surement. A tout le moins, pour la plupart d’entre eux. Souffrance au travail Les causes liĂ©es au management Ici, c’est le comportement de votre manager, de votre responsable, ou de votre superviseur, qui pose problĂšme. Il y a de ces responsables hiĂ©rarchiques qui vous rendent la vie dure. Parfois mĂ©prisants Ă  votre Ă©gard, ils vous humilient. Voire, vous Ă©crasent. Ils exercent sur vous un tel contrĂŽle que ça en est Ă  la limite du comportement pervers. Vous ĂȘtes victime de discrimination. Ils vous isolent. Vous stigmatisent. Ils se forgent des prĂ©jugĂ©s Ă  votre sujet. Vous traitent en consĂ©quence. C’est une souffrance morale terrible. Parfois, ces managers, prĂ©occupĂ©s et obnubilĂ©s par leur dĂ©sir de rĂ©ussir, ou de relever un dĂ©fi, rĂ©percutent leur stress sur vous. D’ailleurs, il arrive que cette pratique soit consciente. Mais, le plus souvent, le manager n’a pas conscience du tort qu’il vous fait. Il est dans ses besoins,. Dans ses inquiĂ©tudes. Il dĂ©verse son anxiĂ©tĂ© sur vous. Et, bien sur, vous subissez. Autre situation difficile Ă  vivre. Celle qui trouve sa source dans vos efforts mal apprĂ©ciĂ©s par la hiĂ©rarchie. Vous essayez de donner le meilleur de vous-mĂȘme. Avez envie que ça marche. Aimez l’entreprise dans laquelle vous travaillez. Ou vous apprĂ©ciez votre patronne. Avez Ă  cƓur de lui faire plaisir. Mais, vos efforts, louables, ne font l’objet d’aucune reconnaissance. Souffrance au travail Des causes liĂ©es Ă  l’environnement Par environnement, il faut comprendre tout ce qui vous entoure. Partant, tout ce qui vous permet de faire le job. Cela concerne aussi les personnes autour de vous. Un lieu de travail mal, ou non, aĂ©rĂ©, qui retient de la chaleur. Un environnement sale. Bruyant. Ou, paradoxalement, trop calme. Ce sont des sources de souffrance au travail. Un matĂ©riel de travail dĂ©fectueux. Ou insuffisant. Cela vous incommode parfois, au point de vous amener Ă  ne plus supporter. Le mĂ©pris, l’irrespect, ou le harcĂšlement, d’une collĂšgue peuvent vous conduire Ă  cette souffrance au travail. Tous ces Ă©lĂ©ments ne sont pas exhaustifs. L’intensitĂ© de vos ressentis dĂ©pend Ă©galement du domaine d’activitĂ© dans lequel vous travaillez. Ceci Ă©tant dit, ou Ă©crit, la souffrance au travail n’est pas sans consĂ©quences. Les consĂ©quences de la souffrance au travail En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, la souffrance au travail conduit Ă  de l’improductivitĂ©. Vous rĂ©ussissez Ă  vous contenir. A subir toutes ces pressions. A encaisser tous ces coups. Tout en Ă©tant productifive. Mais cela ne s’inscrit pas sur le long terme. Vous finissez par en payer les consĂ©quences. Plus la situation dure, plus la chute est lourde. C’est un peu comme le cratĂšre d’un volcan. Il gronde. Parfois sans cesse. Et, quand il arrive Ă  maturitĂ©, il dĂ©chire la terre. Rejette son amas dans un bruit impressionnant. Il risque d’en ĂȘtre de mĂȘme Ă  propos de votre souffrance au travail. Laquelle est rĂ©partie en deux catĂ©gories. Souffrance au travail La surcharge psychique Il s’agit de dĂ©pressions. De maladies professionnelles. Du stress post traumatique. De burnout. Ou de tentatives de suicide. En milieu de travail, ce sont autant de sujets abordĂ©s par des groupes liĂ©s Ă  la prĂ©vention des risques psychosociaux. C’est une quasi obligation au sein d’entreprises qui dĂ©passent les 50 salariĂ©s. Mon expĂ©rience me montre que, depuis des annĂ©es, ce travail de groupe est dĂ©considĂ©rĂ©. Voire ignorĂ©. Cela coĂ»te et ne rapporte pas grand chose. AprĂšs des annĂ©es Ă  rĂ©aliser des audits Ă  ce sujet, force m’est de constater que beaucoup d’entreprises ne tiennent aucun compte des recommandations qui leur sont faites. Ou si peu. Souffrance au travail La surcharge comportementale Ce sont les violences que vous pouvez manifester envers vos collĂšgues. L’encadrement technique. Ou l’outil de travail. Maintenant, la question se pose de savoir comment traiter la souffrance au travail. Comment traiter la souffrance au travail? Au dĂ©but, on se dit que c’est nous qui n’avons pas un comportement adaptĂ©. Nous nous disons que ce que nous vivons comme une souffrance au travail est l’expression de notre incompĂ©tence. Ou que nous ne sommes pas Ă  la hauteur. Le temps passe. Vous commencez Ă  ĂȘtre victime de certains symptĂŽmes de souffrance au travail. Troubles de l’endormissement. Troubles du sommeil. Angoisses au travail. ProblĂšme de libido. Troubles alimentaires. En bref, vous prenez acte que l’équilibre est rompu. MĂȘme votre vie familiale en subit les consĂ©quences. Votre relation avec votre compagne ou compagnon en prend un sacrĂ© coup ». Mais, vous essayez de tenir bon. Jusqu’au jour oĂč. Vous ĂȘtes dĂ©semparĂ©se. Vous ne savez plus ni quoi faire. Ni comment ĂȘtre face Ă  cette souffrance au travail. Alors, vous consultez un mĂ©decin . Lequel vous parle de stress. Ce mĂȘme docteur qui, en toute bonne foi, vous prescrit les mĂ©dicaments qui vont bien. Maintenant, vous ĂȘtes vaguement mieux. Mais quitte pour des effets secondaires qui ne sont pas sans vous poser d’autres problĂšmes. Souffrance au travail Exprimer la limite Avec le temps, vous rendez compte que, mĂȘme si vous aimez votre mĂ©tier, vous l’exercez Ă  reculons ». Vous faites comme çà jusqu’à quand? Jusqu’à la dĂ©pression que vous craignez tant? Voire, vous attendez d’ĂȘtre licenciĂ©e? Vous persistez jusqu’à ce que vos humeurs remettent votre couple ou votre famille en cause? Je peux continuer encore longtemps Ă  dresser une liste noire des ressentis et consĂ©quences liĂ©s Ă  cette souffrance au travail. Cela n’a aucun intĂ©rĂȘt. Par contre, si vous
 Convenez que vous avez besoin d’aide Acceptez l’augure que votre orgueil vous joue des tours Comprenez que vous n’ĂȘtes pas responsable de votre propre souffrance mais
 Envisagez, sĂ©rieusement, que vous ĂȘtes responsable quant Ă  faciliter votre mieux ĂȘtre Reconnaissez qu’il est grand temps d’agir
 Angoisse au travail Comment lutter contre le stress au travail? Au contraire de ce que je pense avant mĂȘme de m’intĂ©resser aux domaines du comportement, il existe plusieurs types de stress. C’est comme cela qu’un jour, je dĂ©couvre que le stress au travail s’organise en diffĂ©rentes typologies. Ce sont ces diffĂ©rences de symptĂŽmes que je vous prĂ©sente dans cet article. Mais pas seulement. En effet, ne vous prĂ©senter que la typologie du stress au travail est insuffisant. Je vous expliquer aussi comment traiter les stress au travail, sachant qu’il en existe 3 Aigu Aigu rĂ©pĂ©tĂ© Chronique Avant cela, je vous rappelle que, fondamentalement, le stress est nĂ©cessaire. S’il existe un risque mortel a ĂȘtre trop stressĂ©e, il y a la mĂȘme valeur de risque Ă  l’ĂȘtre insuffisamment. De fait, il s’agit d’identifier et favoriser un Ă©quilibre mental et physique qui facilite un processus d’actions non toxiques. Pour arriver Ă  un tel Ă©tat de bien ĂȘtre, il faut parfois utiliser un programme thĂ©rapeutique. A l’instar d’un programme de remise en forme, pour retrouver votre sĂ©rĂ©nitĂ©. Je vous explique de quoi il retourne au sujet de ce programme comportemental, en conclusion du prĂ©sent article. Le stress aigu Le stress aigu est le plus rĂ©pandu parmi les stress au travail. En gĂ©nĂ©ral, il dure moins d’une heure. Il tire son origine dans des objets de pressions. RĂ©cents ou Ă  venir. Le stress peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique dans certaines situations. Il permet de se mettre au travail. Mais un excĂšs de cette forme de stress est Ă©puisant. Le fait d’avoir continuellement des Ă©vĂ©nements courts mais trĂšs angoissants au travail provoque des troubles physiologiques importants. Maux de tĂȘte. Troubles digestifs. Lombalgies. Pour ne citer que ceux-lĂ . Ainsi, chaque facteur de stress est perçu comme un changements soudain qu’il faut gĂ©rer immĂ©diatement. Sous la pression. D’oĂč ces symptĂŽmes. C’est donc, Ă  la fois, un facteur ponctuel de stress, mais aussi un ensemble de choses qui met un coup de pression. Nonobstant le stress affĂ©rent aux tĂąches quotidiennes, il s’agit d’un client dĂ©licat dont on doit gĂ©rer la livraison. Ou d’un accident de voiture. La perte d’un contrat important. Des dĂ©lais Ă  respecter. L’ambiance gĂ©nĂ©rale au travail, et le rythme de vie global, sont des Ă©lĂ©ments qui favorisent le stress aigu ref OIT. Compte tenu de sa durĂ©e limitĂ©e dans le temps, le stress aigu ne cause pas de troubles graves Ă  long terme. GĂ©nĂ©ralement, il cause un changement Ă©motionnel qui mĂ©lange colĂšre, irritation et dĂ©pression. On peut Ă©galement constater des problĂšmes musculaires comme les migraines/ Et aussi des maux de dents. Des douleurs dans les tendons et les ligaments. Une accĂ©lĂ©ration du rythme cardiaque. La hausse de la pression artĂ©rielle. Des palpitations. Des vertiges. ou encore des douleurs Ă  la poitrine sont d’autres symptĂŽmes qui y sont liĂ©s. Le stress rĂ©pĂ©tĂ© aigu Parmi les stress au travail, le stress aigu rĂ©pĂ©tĂ© est celui Ă  propos duquel les personnes qui en sont victimes font montre d’un tempĂ©rament irritable. Et aussi anxieux et nerveux. Elles sont constamment dans l’urgence. Leur irritabilitĂ© se transforme trĂšs vite en colĂšre. Ces mĂȘmes personnes sont lunatiques. Semblables Ă  une boule d’énergie en mouvement. Sur leur lieu de travail, leurs relations sociales sont rapidement dysfonctionnelles. Voire destructrices. Selon la mĂ©decine, cette catĂ©gorie de personne fait preuve d’une agressivitĂ© et d’une impatience permanente. Un sentiment d’inquiĂ©tude rĂ©pĂ©tĂ© peut en ĂȘtre Ă  l’origine. La victime imagine le pire Ă  chaque situation. Elle fait montre d’un pessimisme obsessionnel. Ce qui la rend dĂ©courageante dans la gestion de projets. Pour elle, l’entreprise est un environnement dangereux. Un lieu oĂč quelque chose de grave est toujours en train de se produire. La personne qui souffre de stress aigu concentre Ă  elle seule les premiers symptĂŽmes d’un Ă©tat de trouble dĂ©pressif et anxieux. Voici les symptĂŽmes correspondant Ă  un Ă©tat d’excitation quasi permanent. De tels symptĂŽmes nĂ©cessitent l’aide d’un professionnel de santĂ© Hypertension Maux de tĂȘte chroniques Migraines Douleurs Ă  la poitrine Maladies cardiaques Le stress chronique Parmi les stress au travail, le stress chronique est la forme la plus grave. Il est le rĂ©sultat d’une exposition prolongĂ©e Ă  des situations angoissantes. Il est ressenti jour aprĂšs jour. AnnĂ©e aprĂšs annĂ©e. Il a des consĂ©quences graves sur le corps. Mais aussi l’esprit. Et la vie en gĂ©nĂ©ral. De fait, le stress chronique est trĂšs nocif pour la santĂ©. Selon plusieurs chercheurs, le systĂšme de rĂ©ponse de l’organisme n’est pas fait pour ĂȘtre sollicitĂ©. Et encore moins activĂ© rĂ©guliĂšrement. À la longue, l’organisme s’épuise complĂštement Ă  cause de la sĂ©crĂ©tion permanente des hormones corticosurrĂ©nales. Le stress constant est celui qui gĂ©nĂšre le plus de maladies cardiaques. Il induit une hausse importante de la pression artĂ©rielle. Et aussi du taux du diabĂšte de type II, du cholestĂ©rol, et de la dĂ©pression. Le plus souvent, le stress chronique touche les personnes confrontĂ©es Ă  des situations financiĂšres prĂ©caires. Ou instables. Comme des familles ayant de graves dysfonctions relationnelles. Et aussi des personnes qui rencontrent des difficultĂ©s dans leurs carriĂšres professionnelles. Les effets du stress chronique sont pires chez des personnes qui ont des historiques familiaux comportant des maladies cardiaques, le diabĂšte, ou la pression artĂ©rielle. Le dĂ©ni des rĂ©alitĂ©s Le style de vie des personnes qui souffrent de stress aigu rĂ©pĂ©tĂ© devient tellement routinier, par la force des choses, qu’elles ont du mal Ă  discerner, avec prĂ©cision, les facteurs dĂ©clencheurs de stress. Quand c’est le cas, ou lorsqu’elles sont confrontĂ©es aux consĂ©quences de leur stress, elles ont tendance Ă  accuser leur entourage immĂ©diat. Ou Ă  en rejeter la faute sur des Ă©vĂ©nements externes. Pour elles, leur style de vie, et leurs comportements, font partie intĂ©grante de leur personnalitĂ©. De leur carte du monde. L’identification des facteurs susceptibles d’ĂȘtre Ă  l’origine de ces troubles est rendue particuliĂšrement difficile. Ces personnes ont du mal Ă  se dĂ©cider Ă  suivre un traitement. Elles trouvent leur mode de vie normal. Seule la promesse du soulagement de leurs douleurs peut les inviter au changement. Stress au travail De multiples consĂ©quences Si vous souffrez de stress chronique, imaginez que vous ĂȘtes semblable Ă  une personne sur le bord d’une falaise. Cette personne ignore que ses prĂ©dispositions gĂ©nĂ©tique, et son style de vie, la poussent dans le vide. C’est ce qu’on appelle l’effet bulldozer. Le stress au travail tire son origine dans le fait que la victime n’entrevoit aucune sortie positive Ă  sa situation problĂ©matique. DĂ©pourvue de tout espoir, elle arrĂȘte de rechercher des solutions. D’autres tirent leurs sources dans des expĂ©riences traumatisantes. Celles de l’enfance le passĂ©, qui continuent d’ĂȘtre douloureuses dans le prĂ©sent. D’oĂč la nĂ©cessitĂ© de traiter les problĂšmes et sa dimension traumatique. La frĂ©quence d’activation du systĂšme de rĂ©ponse au stress endommage d’autres systĂšmes vitaux. Comme le systĂšme immunitaire, par exemple. Parmi les stress au travail, le stress chronique est celui qui dĂ©rĂšgle tous les systĂšmes physiques. Tel un effet domino. La consĂ©quence la plus dramatique, et regrettable, est que les personnes qui en souffrent finissent par s’y habituer. Ainsi, des accĂšs de violence, et mĂȘme le suicide, sont des consĂ©quences frĂ©quemment observĂ©es chez plusieurs personnes souffrant de stress chronique. Pour se soulager, plusieurs d’entre elles adoptent des comportements de compensation. Chez la plupart d’entre elles, on remarque un accroissement des comportements Ă  risques tels que ceux Ă©numĂ©rĂ©s ci-aprĂšs Tabagisme Alcoolisme Addiction aux drogues cannabis, cocaĂŻne, hĂ©roĂŻne, ecstasy, etc. ExcĂšs de sommeil Isolement Etc. Bien que ces systĂšmes de compensation se comprennent, la rĂ©alitĂ© est que boire beaucoup d’alcool aprĂšs le boulot, outre manger du chocolat, ou s’avachir devant la tĂ©lĂ©vision ne permet pas traiter les stress au travail de façon efficace. C’est Ă  dire pĂ©renne. Si rien n’est fait, de nouveaux problĂšmes apparaĂźtront. CQFD. Comment traiter le stress au travail? Si vous voulez vous attaquer au stress au travail, et retrouver une vraie tranquillitĂ© d’esprit, je vous invite Ă  regarder la vidĂ©o ci-dessous. Celle-ci vous prĂ©sente une mĂ©thode comportementale pour traiter le stress au travail. Pour retrouver confiance en soi. De fait, pour retrouver votre autonomie. Le programme thĂ©rapeutique et comportemental correspondant ne vous prend que 15 minutes par jour. De façon progressive, vous identifiez les facteurs de stress au travail. Et comment les faire diminuer, puis disparaĂźtre. Ce que vous propose ce programme en ligne, c’est un vrai changement. Ce qui amĂšne une question Êtes-vous prĂȘte au changement? » Si votre rĂ©ponse Ă  cette question est Oui », je vous invite Ă  regarder la vidĂ©o ci-aprĂšs cliquez sur l’image. Manager angoissĂ© Comment ĂȘtre un manager qui gĂšre son stress ? Vous avez un Manager angoissĂ©? Ou vous travaillez avec un Manager angoissĂ©? Dans les 2 cas, il est important d’agir. En tant que Manager, il vous faut apprendre Ă  gĂ©rer vos Ă©motions. Comme que subordonnĂ©, il faut savoir manager son chef. En effet, il est de ces managers particuliĂšrement pĂ©nible tellement ils sont angoissĂ©s ou stressĂ©s. Ils mettent une pression infernale sur leurs collaborateurs. C’est systĂ©mique. Vous mĂȘme ĂȘtes dĂ©jĂ  stressĂ© et angoissĂ©. DĂšs lors, comment manager votre manager pour que ses angoisses n’aggravent les vĂŽtres? Comment ne pas stresser vos collaborateurs alors que vous ĂȘtes ce Manager angoissĂ©? DĂ©finition du manager angoissĂ© Le manager angoissĂ© est – parfois – quelqu’un de nerveux. Voire d’irascible. C’est le genre de personne qui sue – du verbe suer/transpirer – l’angoisse. En plus de n’ĂȘtre peu, ou jamais, disposĂ© Ă  Ă©couter ces diffĂ©rences qui font une diffĂ©rence citation de Gregory Bateson. Le manager angoissĂ© est celui ou celle dont on a toujours le sentiment qu’il a peur. Peur de mal faire. Peur de ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur. Pour se protĂ©ger, il recourt Ă  un certain comportement. Le dĂ©ni. L’absence d’écoute active. Voire l’absence de respect pour ses collaborateurs. Quand j’écris çà, j’ai l’impression de parler d’Emmanuel Macron. Le manager angoissĂ©, c’est celle oui celui qui souffre. Mais qui s’impose de se tenir la dragĂ©e haute. Le manager angoissĂ©, c’est celui qui n’a de cesse de penser Ă  ses objectifs. Et qui, stressĂ© comme il l’est, met sur ses collaborateurs une pression considĂ©rable. Laquelle n’a d’égale que celle qu’il ou elle ressent pour lui mĂȘme. Voire pire. La pression exercĂ©e par le manager angoissĂ© varie. C’est le plus souvent d’une façon acrimonieuse que ce manager angoissĂ© s’exprime. Et ce qu’il exprime surtout, c’est un sentiment d’insĂ©curitĂ© patent. Lequel, inĂ©vitablement, rejaillit sur les personnes avec lesquelles il travaille. Ces mĂȘmes personnes qui, Ă  leur tour, en conçoivent de l’angoisse voire de l’anxiĂ©tĂ©. Enfin, il ne semble y avoir rien de plus difficile Ă  manager qu’un manager angoissĂ©. Vous avez beau le sĂ©curiser ou tenter de le faire, il semble que çà n’est jamais suffisant. Et pour cause. SĂ©curisĂ© 2 minutes, ce manager angoissĂ© a de nouveau besoin d’ĂȘtre rassurĂ©. Pour ce faire, il revient vous mettre la pression. Il est ainsi rassurĂ©. Pour 2 minutes. Puis, recommence. Et ainsi de suite. Alors, comment faire pour manager un Manager angoissĂ©? Manager angoissĂ© Comment travailler plus serein? Sans doute, en plus de craindre d’ĂȘtre victime des foudres de votre manager angoissĂ©, ĂȘtes-vous vous mĂȘme angoissĂ©. Qui ne l’est pas dans un environnement social, affectif ou professionnel aussi insĂ©cure? Vous remarquez que, quoi que vous faites ou dites, rien ne va jamais. Ni mĂȘme n’apaise les angoisses de votre Manager. Le rassurer ne sert Ă  rien. Et force vous est de constater ou, Ă  tout le moins, d’ĂȘtre convaincue, que vous ĂȘtes condamnĂ©ee Ă  subir. Mais il existe une solution trĂšs simple Ă  ce douloureux environnement. Quelle est cette solution? Manager votre manager angoissĂ© Vous ne le savez que trop. Votre Manager est un homme ou une femme qui a besoin d’ĂȘtre rassurĂ©. Partant, il n’est jamais satisfait. Votre Manager a peur. Il vous refile ses angoisses. DĂ©solĂ© pour cette familiaritĂ©. Vous avez toutes les peines du monde Ă  le sĂ©curiser. Enfin, vous constatez que cela vous Ă©puise. En plus d’éventuellement vous angoisser, Plus vous vous Ă©puisez Ă  le rĂ©conforter ou le rassurer, pire est son angoisse. Et la vĂŽtre. Au surplus, il y a de fortes prĂ©somptions pour qu’il, ou elle, renforce ses stratĂ©gies de contrĂŽle. Pour sortir de ce mauvais pas, et vous protĂ©ger, utilisez la mĂ©thode suivante. Haut dans le cadre. Bas dans le positionnement. Vous allez voir, c’est gĂ©nial! Manager angoissĂ© Une mĂ©thode Ă©tonnante Vous ĂȘtes confrontĂ© Ă  une inter action relation entre votre Manager et vous. Vous ressentez des Ă©motions dĂ©sagrĂ©ables. Le sentiment d’ĂȘtre agressĂ©. Un comportement injuste Ă  votre endroit. Vous Ă©prouvez de l’angoisse ou de l’anxiĂ©tĂ©. En bref, vous ressentez l’envie de rĂ©agir pour vous dĂ©fendre. Ne vous dĂ©fendez pas. Ne rĂ©agissez pas. Saisissez votre objet transactionnel voir plus bas et fonctionnez de la façon suivante Notez ce qui vous pose problĂšme. Acteurs. Contexte. Environnement. Écrivez en quoi et pourquoi cela vous pose problĂšme Inscrivez la ou les Ă©motions que cela suscite en vous PrĂ©cisez comment vous avez envie de rĂ©agir et vous affirmer pour que l’injustice dont vous ĂȘtes victime soit rĂ©parĂ©e Une fois les points 3 Ă  6 complĂ©tĂ©s, attendez au moins 10 minutes. Au cours de ce laps de temps, rĂ©pĂ©tez vous Ă  l’envi qu’il est normal que vous soyez Ă©mu. Que c’est comme cela. Qu’il est exclu d’y changer quoique ce soit. Parce que, effectivement, il ne s’agit pas de remettre en cause votre sensibilitĂ©. PlutĂŽt de l’exploiter Ă  votre bĂ©nĂ©fice Une fois les 10 minutes passĂ©es, allez voir la personne qui vous pose problĂšmes. Demandez lui de vous consacrer quelques minutes Manager angoissĂ© Conduire le changement Imaginons que l’intĂ©ressĂ© rĂ©ponde par l’affirmative. Vous expliquez la situation de la façon la plus objective. Ne mettez personne en cause. Ne portez pas d’accusation. Posez des questions en prĂ©cisant que c’est vous qui ne comprenez pas. Que avez besoin d’aide. MĂȘme si vous pensez le contraire, et que ĂȘtes convaincu d’ĂȘtre dans votre bon droit Posez exclusivement des questions sans accuser. La personne vous rĂ©pond. Ne l’interrompez pas. Ensuite, reformulez sa rĂ©ponse. Puis posez une autre question en lien avec la rĂ©ponse qui vient de vous ĂȘtre communiquĂ©e. Et ainsi de suite. Jusqu’à ce que vous vous sentiez plus apaisĂ© Vous ĂȘtes apaisĂ©. Vous avez poussĂ© les gens dans leurs retranchements sans les agresser. Ni vous dĂ©fendre. Vous remerciez votre interlocuteur, et prenez congĂ©s Si la personne refuse de vous recevoir tout de suite, demandez lui quand vous pouvez venir la voir sans la dĂ©ranger Quelle est l’idĂ©e? Bas dans le positionnement Votre positionnement, d’une certaine façon, c’est vous contre le reste du monde. Et vous risquez de vous faire du mal. Vous allez donc adopter un positionnement bas. Comme dominĂ©. N’y voyez aucune allusion inconvenante. Vous feignez que c’est vous qui avez un problĂšme. Que vous demandez de l’aide pour le rĂ©soudre. Cela neutralise toute rĂ©ponse agressive puisque vous n’ĂȘtes pas dans la revendication. Officiellement en tous cas. Vous ĂȘtes dans la requĂȘte. En bref, jouez le sot ou la sotte de service. Et ce alors que vous savez trĂšs bien ce que vous souhaitez. Comme lĂ  oĂč vous souhaitez en venir. C’est ce qu’il est convenu d’appeler votre objectif. Le haut du cadre. Haut dans le cadre Vous savez que vous souhaitez ĂȘtre entendu et compris. Mais, plus vous le revendiquez moins vous l’obtenez. Vous ĂȘtes le ou la seule Ă  connaĂźtre vos objectifs. Et la façon dont vous les satisfaites. Les gens s’attendent Ă  un comportement revendicatif. Vous ne leur donnez pas raison. GrĂące Ă  vos questions, vous amenez – gentiment – les personnes Ă  adopter votre point de vue. Du fait de votre comportement, vous les dĂ©ballonnez Ă  l’aide des questions que vous posez. Lesquelles amĂšnent chacune de nouvelles questions. Jusqu’au moment oĂč, confrontĂ©s Ă  eux mĂȘmes, les gens finissent par lĂącher prise. Ils se rangent Ă  votre avis. Et ce, sans que vous ayez besoin de revendiquer. Tranquillement, vous vous affirmez. Vous vous respectez pour qui vous ĂȘtes comme vous ĂȘtes. Sans vous faire de mal. Et sans passer pour qui vous n’ĂȘtes pas. Manager angoissĂ© Un exercice simple pour changer la donne Pour satisfaire Ă  cet exercice, agissez de la façon suivante Chez vous, munissez vous d’un petit objet. Il faut qu’il vous soit agrĂ©able Ă  la forme. Comme Ă  la couleur et au toucher. Il est opportun que cet objet tienne dans la main avec laquelle vous Ă©crivez. Enfin, qu’il ne vous gĂȘne pas lorsque vous le tenez Choisissez n’importe quel objet. Un briquet. Un porte clĂ©. Une bille. Une poupĂ©e. Bref, ce que vous voulez. Il est important que cet objet soit chargĂ© d’une aura positive. En plus de vous ĂȘtre familier Si vous ne trouvez pas un tel objet chez vous, essayez de vous en rendre acquĂ©reur Ă  l’extĂ©rieur. Par exemple, n’hĂ©sitez pas Ă  l’acheter Une fois l’objet choisi, celui-ci est exclusivement destinĂ© Ă  cet exercice Ayez cet objet sur vous. Du lever au coucher. En permanence, et en toutes circonstances Il ne faut pas que cet objet soit trop encombrant. En effet, je vous demande de le porter dans la poche du vĂȘtement que vous portez un jour X ». A moins que ce soit un bracelet, une bague ou un collier Manager angoissĂ© Affirmez-vous! Pourquoi cet objet? Tout simplement pour effectuer une transaction entre vous et
 vous. Ou vous expĂ©rimentez ce que je vous propose. Ou vous vous comportez en revendiquant. En pareil choix, il faut simplement assumer votre choix. C’est Ă  dire, accepter d’ĂȘtre rendu victime de vous mĂȘme. Il est important de savoir composer avec le caractĂšre de votre supĂ©rieur hiĂ©rarchique pour amĂ©liorer vos relations. Si, vous aussi, aprĂšs bien des gens avant vous Vous souhaitez mettre un terme dĂ©finitif Ă  vos angoisses de manager? Ou vous protĂ©ger des angoisses de votre manager? Et, dans un cas ou dans l’autre, retrouver confiance en vous? Angoisse au travail Le dopage des cadres En matiĂšre d’angoisse au travail, il est une rĂ©alitĂ©. Pour Ă©viter un problĂšme souvent liĂ© au stress de performance, la mĂ©thode la plus rapide et la plus efficace n’est-elle pas d’utiliser des substances qui Ă©vitent la confrontation au dit problĂšme? Je parle lĂ  du dopage des cadres. Usage de substances psychoactives et comportements d’évitements sont une constante qui gĂ©nĂšrent des situations alarmantes en milieu de travail. Une rĂ©cente Ă©tude montre une aggravation de l’usage de psychotropes alcool, stupĂ©fiants et mĂ©dicaments pour faire face au stress et aux angoisses en milieu de travail. Aucun secteur d’activitĂ© n’est Ă©pargnĂ© par l’usage de ces substances psycho actives. En l’espĂšce, comme il s’agit de milieu de travail, nous pouvons parler de dopage. Les entreprises expriment un certain dĂ©ni Ă  propos du dopage. DĂ©ni qui n’a d’égal que le dĂ©veloppement des dĂ©pendances addictions Ă  propos desquelles de plus en plus de femmes sont concernĂ©es, et victimes. Que faire, et comment faire, pour limiter la casse sachant que ces cadres s’enjoignent de satisfaire Ă  des injonctions paradoxales d’une part, et ont toutes les peines du monde Ă  s’affirmer d’autre part. Que faire quand, de façon croissante, les salariĂ©s ont recours au dopage pour tenir la distance »? Angoisse au travail Les produits du dopage Il y a trois substances psycho actives Les psycho stimulants alcool, cocaĂŻne Les psycho dĂ©presseurs hĂ©roĂŻne, crack Les hallucinogĂšnes champignons hallucinogĂšnes, crack, cannabis Il y a une dizaine d’annĂ©es, il Ă©tait convenu que la France comptait environ 800 000 hĂ©roĂŻnomanes millions de pharmacodĂ©pendants 5 millions de malades alcooliques A ce jour, si l’usage d’hĂ©roĂŻne semble avoir diminuĂ©, la cocaĂŻne supplante bien des psycho stimulants. Comme l’alcool, par exemple. Ce mĂȘme alcool souvent consommĂ© avec de
 la cocaĂŻne. Partant, il s’agit bien de dopage. Aucune statistique ne prĂ©cise le nombre de cocaĂŻnomanes. Ces chiffres sont en constante augmentation. Plus aucune sphĂšre sociale ou professionnelle n’est Ă©pargnĂ©e. Une substance psycho active est considĂ©rĂ©e comme telle Ă  compter du moment oĂč les consĂ©quences de son usage modifient le comportement. Chacun de ces psychotropes agit sur le systĂšme nerveux central et en modifie les paramĂštres. De fait, les usagers n’ont plus conscience de leurs limites. Ils prennent des risques pour s’affirmer, ou supporter l’insupportable. Pourquoi le dopage chez les cadres? Il est de coutume de dire que l’usage de substances psycho actives est une question d’opportunitĂ© sociale et culturelle. N’importe qui n’utilise pas n’importe quoi comme substance de dopage. Cela signifie que c’est en fonction de votre environnement social, affectif, ou culturel pour ne citer qu’eux que vous consommez une substance ou une autre. Mais c’est aussi en fonction de votre objectif ce Ă  quoi vous dĂ©sirez Ă©chapper, ou ce vers quoi vous tendez que vous utilisez une substance plutĂŽt qu’une autre. Pour vous dĂ©sinhiber, l’alcool ou la cocaĂŻne sont plus indiquĂ©s. A chaque objectif, sa mĂ©thode de dopage. Dans le cas oĂč vous souhaitez plutĂŽt Ă©chapper Ă  une rĂ©alitĂ© qui vous fait souffrir, sans que vous soyez prĂ© occupĂ© de produire, les psycho dĂ©presseurs hĂ©roĂŻne, crack sont plus majoritairement utilisĂ©s. Chaque substance a ses effets qui justifient le dopage de chacun ou chacune. En milieu de travail, il est beaucoup plus habituel de consommer de l’alcool ou de la cocaĂŻne. Mais il est tout autant d’usage de consommer des mĂ©dicaments. Je pense aux anxiolytiques, aux anti-dĂ©presseurs, ou aux neuroleptiques. Autant ces mĂ©dicaments et l’alcool sont lĂ©gaux, autant, comme vous le savez sans doute, l’usage de stupĂ©fiants contrevient Ă  la Loi. On a le dopage qu’on peut. Sans nier la rĂ©alitĂ© des consĂ©quences psycho sociales de l’usage de substances psychotropes, la difficultĂ© n’est pas nĂ©cessairement l’usage en soi. Il s’agit plus du risque induit de dĂ©pendance issue de ces comportements de dopage. Surinvestissement et catastrophe Je me souviens de Claire, cadre dans une compagnie d’assurances. Ses responsabilitĂ©s sont Ă©crasantes. Ses journĂ©es se passent en rĂ©union. Dans des entretiens individuels avec ses subordonnĂ©s. En rĂ©ponses circonstanciĂ©es Ă  des mails urgents. Le tout augmentĂ© de mails qu’elle reçoit chaque soir. Chez elle. Messages auxquels elle entend rĂ©pondre tout de suite. Claire a le sentiment d’ĂȘtre en danger. Elle pense que si elle ne satisfait pas Ă  toutes les injonctions qui la concernent en sa qualitĂ© de Directrice de DĂ©partement, d’aucuns sont prĂȘts Ă  lui ravir sa place sans vergogne. Claire commence Ă  souffrir de problĂšmes d’endormissement. Puis d’angoisses nocturnes. Sa vie professionnelle est un stress permanent. Elle est proche du burnout. L’anxiĂ©tĂ© finit par cĂ©der le pas aux angoisses rĂ©currentes. AprĂšs avoir consultĂ© son mĂ©decin traitant, Claire commence Ă  utiliser des somnifĂšres. Puis des anxiolytiques. Jusqu’au jour oĂč, la pression Ă©tant trop forte, les angoisses trop vives, Claire prend un comprimĂ© de plus. Puis un autre. Sa douleur psychique initie le dopage dont elle n’a aucune conscience. Les jours passent. Jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’elle a consommĂ© bien plus de mĂ©dicaments que la prescription mĂ©dicale. Les prĂ©misses du dopage sont actĂ©s. Le dĂ©ni des uns fait le malheur des autres Les semaines et les mois passent. Jusqu’à ce que cette jeune femme tombe en dĂ©pression. ArrĂȘts de maladie. MĂ©sestime de soi. Perte de confiance en soi. Sentiment d’échec. HospitalisĂ©e, Claire finit par prendre acte de la nĂ©cessitĂ© d’agir. A ce jour, encore fragilisĂ©e, elle reprend pied petit Ă  petit. Dans le mĂȘme temps, elle se rend compte de la façon dont elle a participĂ© Ă  ses propres difficultĂ©s. Le dopage a fait d’elle une victime d’elle mĂȘme. Son employeur a fini par nommer quelqu’un Ă  son poste. Claire est toujours employĂ©e dans cette compagnie. Mais elle n’envisage pas d’y retourner de peur de retomber dans le mĂȘme cycle. Stress et dopage. J’ai contactĂ© l’employeur de Claire pour mettre en place, avec la mĂ©decine du Travail, un retour progressif Ă  poste. Ne pouvant s’y opposer, l’employeur m’a quand mĂȘme signifiĂ© OK, çà vĂ  ! Elle pousse pas les wagonnets au fond de la mine, non plus ! » dixit. Marc, 52 ans, chef d’entreprise, cocaĂŻnomane Quand il vient me consulter la premiĂšre fois, je le vois arriver au volant de sa voiture de sport. Une voiture de luxe. Une autre fois, je le vois en 4X4. De luxe aussi. Marc a rĂ©ussi. Une belle entreprise prospĂšre. Plus de 60 employĂ©s. Des clients prestigieux. Marc travaille 15 heures par jour. Il est malheureux. Triste. Abattu. Mais Marc, 
doit tenir
 » me dit-il. Comment? Avec ou sans la coke dont il consomme plusieurs grammes par jour. SacrĂ© dopage s’il en est. Chaque jour, Marc s’assure de conserver, voire d’augmenter, ses marges bĂ©nĂ©ficiaires. Selon son expression, il tire des bordĂ©es pour diminuer les coĂ»ts. Tous les coĂ»ts. De moins Ă  moins disponible, il apprend que son Ă©pouse a un amant. Il en profite pour consommer encore plus de coke. Et aller casser la gueule Ă  son rival. Ce qui lui a valu quelques ennuis judiciaires. Cet homme ne sait plus oĂč il en est. Et encore moins qu’elle est le sens de sa vie. Et plus il a recours au dopage, moins il le sait. En prĂšs de 10 ans, il dit avoir l’équivalent d’une Ferrari dans chaque narine. Pour autant, il exige de ses employĂ©s comme de lui mĂȘme. Toujours plus. Peu importe qu’il faille augmenter le dopage pour ce faire. Il pense que rĂ©agir de la sorte lui renvoie de lui une image plus positive. Il s’enorgueillit d’avoir professionnellement rĂ©ussi. Mais Ă  quel prix. RĂ©ussit peut-ĂȘtre, mais sa vie personnelle est un Ă©chec retentissant. Le vrai prix du dopage s’annonce. Angoisse au travail Dopage et surmenage Marc est hospitalisĂ©. Quasiment contre son grĂ©. Dans son entourage, personne n’ose rien lui dire. A lui. Le patron. Jusqu’au jour oĂč, hospitalisĂ©, certains tombent de haut. Ils n’imaginent pas que leur mentor » recourt au dopage. Marc veut reprendre ses activitĂ©s dĂšs sa sortie de clinique. Ce qui a pour effet de le faire rechuter. Évident. SurmenĂ©. ÉpuisĂ©, il finit exsangue. Il accepte d’ĂȘtre de nouveau admis dans un centre spĂ©cialisĂ©. il y sĂ©journe deux mois. Quelques semaines aprĂšs sa sortie de ce centre, il vend son entreprise. Depuis il cultive son jardin. Une autre source de dopage? Marc est passĂ© Ă  un fil de la catastrophe liĂ©e au dopage qui fut le sien. Il ne voulait pas lĂącher. En faisait une affaire d’orgueil. Et n’était pas au clair avec ses propres limites. Ni dans sa relation au dopage. Cela a failli lui coĂ»ter la vie. Cette mĂȘme vie que d’autres perdent pour satisfaire Ă  des exigences toujours plus fortes alors que ce type de dopage en milieu de travail revĂȘt presque une forme lĂ©gitime. N’est-ce pas pour la bonne cause que des gens recourent au dopage? Causes et consĂ©quences Dans des environnements professionnels de plus en plus concurrentiels, la rĂ©ponse habituelle consiste Ă  en demander toujours plus. Afin d’aider l’ensemble des personnels Ă  mieux gĂ©rer leur temps, Ă  mieux gĂ©rer le stress de sorte ĂȘtre plus productifs, des formations ou des sĂ©minaires sont organisĂ©s. Moins souvent qu’avant la crise Ă©conomique de septembre 2008, et moins encore depuis la crise de septembre 2013, mais quand mĂȘme, des entreprises offrent ce type de formations Ă  leurs salariĂ©s. Dans le mĂȘme temps, dans une injection paradoxale, ces mĂȘme sociĂ©tĂ©s invitent leurs employĂ©s Ă  faire, ou Ă  donner, toujours plus. Celle ou celui qui dĂ©faille se sent coupable. Son employeur estime lui donner des moyens. Les salariĂ©s s’imposent donc de rĂ©ussir sans tenir compte de leurs propres limites. La concurrence entre salariĂ©s ex les commerciaux est d’autant plus rude que certaines entreprises n’oublient pas d’officiellement rĂ©compenser ses meilleurs Ă©lĂ©ments. Et
 le fait savoir. La compĂ©tition interne devient un mode de vie. J’en veux pour preuve la nomination rĂ©guliĂšre de l’employĂ© du mois » d’un grand de la restauration rapide. Les entretiens individuels de fin d’annĂ©e en stressent plus d’un. Pour supporter, pour aller toujours plus loin, certaines personnes utilisent quotidiennement qui des mĂ©dicaments qui d’autres substances lĂ©gales ou non. Dans tous les cas, c’est bien de dopage dont il est question. Le tout, bien Ă©videmment, sans peu de considĂ©rations quant aux effets secondaires de ces usages excessifs. Voire dĂ©pendants. Perte de mĂ©moire. Troubles anxieux. Angoisses chroniques. Troubles alimentaires. Ces salariĂ©s n’osent pas parler de ce qu’il leur arrive. Et, quand ils le font, c’est le plus souvent pour qu’une mĂ©thode leur soit offerte pour continuer Ă  travailler sans encombres. La Loi et la rĂ©alitĂ© Donnez moi la solution pour continuer sans rien changer . De fait, pourquoi voulez-vous qu’une entreprise, ou une institution, ne soit pas dans le dĂ©ni alors que ses propres employĂ©s sont dans le dĂ©ni de leur propre rĂ©alitĂ© quant au dopage? Bien sĂ»r, des lois ont Ă©tĂ© promulguĂ©es quant Ă  la prĂ©vention et/ou la gestion des risques psycho sociaux. D’ailleurs, Ă  diverses reprises, j’ai Ă©tĂ© mandatĂ© pour pratiquer des audits de risques psycho sociaux. A chaque fois, force m’a Ă©tĂ© donnĂ©e de constater que quelles que soient mes recommandations, il y a toujours une bonne raison pour ne rien changer. Aucune prĂ©misse de prise de conscience n’est suivie d’effets. Pourquoi? Sans doute parce que, du cĂŽtĂ© des employeurs comme de celui des employĂ©s, des peurs se sont installĂ©es quant aux consĂ©quences de changements structurels ou comportementaux. Un milieu de travail a sa culture et ne souhaite pas, ni n’accepte l’augure, que des individualitĂ©s modifient ces paramĂštres. Pour ce faire, chacun s’appuie avec force sur des questions d’intimitĂ©. De choix personnels. Et aussi de comportements adultes et responsables. De tels arguments relĂšvent de la plus parfaite mauvaise foi. Dopage et intimitĂ©. Un cruel binĂŽme. Un peu comme le harcĂšlement. Ainsi, je me souviens d’une trĂšs trĂšs grosse entreprise française dont un employĂ© s’est tuĂ© au volant sur une zone interne Ă  l’entreprise. Cet employĂ© Ă©tait ivre. L’affaire ne pas fait grand bruit. Dans le cas contraire, il eut Ă©tĂ© nĂ©cessaire de communiquer Ă  propos des bars clandestins qui ont pris racine en divers endroits de diffĂ©rents sites. Socialement trop lourd Ă  gĂ©rer. Cette peur vaut-elle autant, si ce n’est plus, que le dĂ©cĂšs d’un ĂȘtre humain? Un sentiment d’insĂ©curitĂ© Aujourd’hui, la crise Ă©conomique aidant, force est de constater que les angoisses vont bon train quant Ă  la pĂ©rennitĂ© de son emploi. Force est de constater que tout le monde agit de sorte Ă  conserver son poste. Sachant que, pour ce faire, chacun exige de lui mĂȘme d’augmenter ses capacitĂ©s de travail, comme ses rĂ©sultats. C’est comme s’il n’y a plus de limites. Plus de limites au dopage non pus. En milieu de travail, l’usage de substances psycho actives se banalise autant que le dopage dans le sport. Tout le monde le sait, mais gĂ©rer ces sujets, cela relĂšve de l’omerta. La loi du silence. Et pourtant. Il est trĂšs simple d’agir, et non d’attendre le drame. GĂ©rer le stress et le dopage des cadres Les formations en tous genres ne se suffisent pas Ă  elles mĂȘmes. Persister dans cette voie, relĂšve du cautĂšre sur une jambe de bois. Pour gĂ©rer et prĂ©venir les risques psycho sociaux en milieu de travail, il convient de penser et concevoir une ou des stratĂ©gies d’intervention. A court, moyen et long terme. La premiĂšre des choses consiste Ă  faire un Ă©tat des lieux, plus communĂ©ment dĂ©nommĂ© audit social. Mieux vaut confier cette tĂąche Ă  un cabinet extĂ©rieur plutĂŽt qu’à un cadre en interne. En effet, celui-ci est, le plus souvent, sorti d’un placard, ou d’une voie de garage. Une fois cet audit rĂ©alisĂ©, c’est Ă  compter de ce moment lĂ  qu’une stratĂ©gie est conçue. C’est bien volontiers que je conviens que la dimension pĂ©dagogique de telles opĂ©rations n’est pas trĂšs productive. Au sens de l’argent. Cela coĂ»te. E, hommes. En heures travaillĂ©es. En euros. Mais cela va permet Ă  l’entreprise de donner d’elle une image plus sociale et plus humaine. En plus de rĂ©pondre Ă  ses obligations lĂ©gales. Angoisse au travail En finir avec l’omerta Pour illustrer mon propos au sujet des risques addictifs en milieu de travail, il convient, entre autre, de crĂ©er des campagnes de prĂ©vention. Il faut donner les moyens et les outils aux personnes en difficultĂ©s. Ceci afin qu’elles sachent qui consulter. Quelles sont les diffĂ©rents mĂ©thodes de soins, en cas de dopage pathologique. Il faut sortir les intĂ©ressĂ©s de leurs silences contrits. Qu’ils prennent acte de la stĂ©rilitĂ© de leur culpabilitĂ©. Comme de la nĂ©cessitĂ© de prendre soin d’eux-mĂȘmes. En un mot comme en cent, les aider Ă  reprendre vie. De telles interventions sont le plus souvent considĂ©rĂ©es comme ingrates. Effectivement, les bĂ©nĂ©fices en sont difficilement mesurables. Mais, ne s’agit-il pas d’en cesser avec le dĂ©ni et l’ignorance feinte en ayant l’honnĂȘtetĂ© de reconnaĂźtre que devant – ou derriĂšre – chaque fonction, il y a des femmes, des hommes, des Ă©motions, des vies? Et que, bien des aspects explique le dopage, rien ne peut justifier un dĂ©sintĂ©rĂȘt ou un silence complice. Autant de rĂ©alitĂ©s auxquelles il convient d’apporter de la considĂ©ration, de l’empathie, de la reconnaissance. Il est notoire que c’est en cultivant le silence que l’on enrichit le problĂšme. Pour Ă©tayer cette invitation au changement, permettez moi de rappeler, ou du moins Ă  toutes celles et ceux qui ne pensent qu’en termes de produits et de comptabilitĂ©, que les remboursements de la SĂ©curitĂ© Sociale française sont passĂ©s de 317 millions d’euros en 1980 Ă  1 milliard d’euros en 2013. Et que je sache, la population française n’a pas cru dans les mĂȘmes proportions. Fort de tels chiffres, Ă  toutes celles et ceux chez lesquels le seul mot argent » revĂȘt un caractĂšre divin, ne pensez vous pas qu’il est grand temps d’agir? Si ce n’est pour mettre un terme dĂ©finitif au dopage, au moins l’inflĂ©chir de façon consĂ©quente? Comme si nous nous nous mettons en quĂȘte d’une solution alternative Ă  la fĂ©condation artificielle des vaches laitiĂšres pour qu’elles produisent. Enfin, moi je dis çà, je dis rien. Dans la mĂȘme veine, on peut parler d’alcoolisme en milieu de travail comme rĂ©ponse Ă  l’angoisse au travail. Angoisse au travail Le problĂšme de l’alcoolisme rampant J’ai longtemps occupĂ© des fonctions salariĂ©s importantes en milieu de travail. Dans ses activitĂ©s, j’étais profondĂ©ment anxieux, victime d’angoisse au travail. Et pour Ă©chapper Ă  cet ocĂ©an de douleur et me donner l’illusion d’ĂȘtre Ă  la hauteur, je fais un usage dĂ©pendant de l’alcool avec toutes les consĂ©quences que vous imaginez sans peine. Ainsi, je n’ai que trop souvenir de ces hommes et de ces femmes taxĂ©s d’avoir des comportements liĂ©s Ă  l’alcoolisme. Pourquoi? Parce-qu’ils boivent plus que la raison raisonnante ne le veut. Je n’ai que trop de souvenirs oĂč, pris d’alcool, j’ai essuyĂ©, non pas les verres, mais les remarques acerbes. Ainsi, je mettrais un certain temps Ă  reconnaĂźtre MON alcoolisme. Ces gens lĂ  et moi sommes-nous des consommateurs excessifs? Des alcooliques au sens de la dĂ©pendance. Ou de lamentables humains incapables de s’assumer, et d’assumer la rĂ©alitĂ©? DĂšs lors, quels comportements peut-on associer Ă  de l’alcoolisme? Quels comportements relĂšvent de l’alcoolisme? D’aucuns pensent qu’il faut boire comme un trou » pour ĂȘtre considĂ©rĂ© comme malade alcoolique. Que nenni! En soi, l’alcoolisme est Ă  considĂ©rer comme constituĂ© Ă  compter du moment oĂč l’usage de cette substance modifiant le comportement – l’alcool – induit la perte de maitrise de soi. In fine, vous pouvez donc considĂ©rer que vous ĂȘtes malade alcoolique Ă  compter du moment oĂč vous prenez acte que vous perdez la maitrise de vos comportements. Ou pour aller boire, ou une fois que vous avez bu. Or, on peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme malade de l’alcoolisme Ă  compter du moment oĂč vous buvez un verre par jour mais
 que vous ĂȘtes dans l’incapacitĂ© de laisser passer ce verre. Ainsi, je connais bien des femmes et des hommes qui ont pour rituel de boire un certain alcool Ă  une heure donnĂ©e. Chaque jour. L’idĂ©e mĂȘme de sacrifier Ă  ce rituel leur est tout bonnement impossible. En plus de gĂ©nĂ©rer un manque Ă©tonnant en consommant aussi peu. Le manque psychique. On peut donc ĂȘtre victime d’alcoolisme Ă  raison d’un verre par jour. Ce qui compte n’est pas nĂ©cessairement la quantitĂ© mais la relation au produit. Partant, aux Ă©motions dont l’alcool protĂšge. Comme Ă  celles gĂ©nĂ©rĂ©es ensuite du fait de boire de l’alcool. Autant de sujets que je vais me faire un devoir de dĂ©velopper dans cet article, comme dans d’autres Ă  venir. Alcoolique ou buveur excessif, quelle diffĂ©rence? Partons de l’idĂ©e que l’on peut ĂȘtre victime d’alcoolisme Ă  compter du moment oĂč l’on en peut s’empĂȘcher de boire un mĂȘme verre, Du mĂȘme produit alcoolisĂ©. Chaque jour. A la mĂȘme heure. Partons aussi de l’idĂ©e que l’on peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme malade alcoolique Ă  compter du moment oĂč l’on est prĂȘt Ă  tout pour ne pas sacrifier Ă  ce qui, vraisemblablement, est un besoin. A tout le moins psychique. Partons aussi de l’idĂ©e que le corps mĂ©dical considĂšre que l’on a un problĂšme avec l’alcool Ă  compter du moment oĂč l’on est dans l’incapacitĂ© de s’abstenir de boire pendant 8 jours. A ce propos, je connais beaucoup de personnes qui s’essaient Ă  ce type de test, pour finir par boire le 9Ăš jour, tout ce qu’elles n’avaient pas bu les 8 jours prĂ©cĂ©dents. Comme disent les juristes, par ces motifs », peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme victime de cet alcoolisme toute personne qui satisfait » au critĂšre Ă©noncĂ©s prĂ©cĂ©demment. En ce cas, on peut parler d’alcoolo-dĂ©pendance – psychique – mais pas de consommation excessive, ou de buveur excessif. On parle donc de quelqu’un en disant qu’il ou elle est buveur excessif Ă  compter du moment oĂč cette mĂȘme personne consomme massivement de l’alcool Ă  en perdre ses moyens. Elle ne s’appartient plus. C’est une dĂ©marche particuliĂšre que celle-lĂ . Mais elle ne fait pas de cette personne une alcoolique. Pour preuve, les comportements issus du bingedrinking. La diffĂ©rence entre un alcoolisme avĂ©rĂ© par le type de relation au produit et un buveur excessif est constituĂ©e par le fait que le premier ne peut pas s’abstenir, ce qui est le cas de l’autre. Alcoolisme et bingedrinking Sans doute avez-vous dĂ©jĂ  entendu parler de ces jeunes, ou moins jeunes, dont il est coutume de dire qu’ils se mettent des tĂŽles » invraisemblables? Qu’est-une tĂŽle? Se mettre une tĂŽle consiste en une vĂ©ritable beuverie sur un laps de temps trĂ©s court, pour bĂ©nĂ©ficier des effets de l’ivresse trĂ©s rapidement. DĂšs lors, ces personnes qui ont des comportements dit de binge drinking boivent massivement sur un court laps de temps jusqu’à s’oublier elles mĂȘmes. D’ailleurs, n’est-ce pas le principe que d’échapper ainsi Ă  la rĂ©alitĂ©?. Or, ces mĂȘmes personnes, bĂ©nĂ©ficient d’une opportunitĂ© sociale et culturelle. Elles peuvent tout Ă  fait s’abstenir de boire de l’alcool des semaines. Voire des mois durant. Il suffit d’une nouvelle opportunitĂ© pour qu’ils recommencent Ă  produire le comportement initial. Un tel comportement n’en fait pas des personnes relevant de cet alcoolisme dont je vous parle. Elles sont Ă  considĂ©rer comme consommateurs excessifs. Dans la plupart des cas, il va de soi qu’un usage excessif d’alcool a des consĂ©quences dramatiques coma Ă©thylique par exemple, accidents divers, etc. Quoiqu’il en soit, ces comportements d’alcoolisme ne sont pas innocents. Ils reposent sur ce que l’on appelle le plaisir initial, lequel induit un comportement d’assuĂ©tude. Les causes de l’alcoolisme La notion de plaisir initial Je ne vous apprends rien si j’écris que l’alcool est un liant social. En plus d’avoir des effets dĂ©sinhibants trĂ©s recherchĂ©s. Qui ne profite pas de la lĂ©gĂšretĂ© Ă©motionnelle procurĂ©e par un peu d’alcool pour tenter sĂ©duire ou accomplir une tĂąche difficile? Qui ne s’est jamais dit que pour se donner un peu de courage, il suffit de boire un verre? Souvenons nous de Johnny Hallyday qui disait qu’il boit un verre de whisky avant d’entrer sur scĂšne. L’avocat pĂ©naliste Éric Dupont-Moretti dit qu’il vomit avant chaque plaidoirie. C’est moins glamour mais vraisemblablement efficace
 A chacun son truc. Et le truc, c’est quoi? C’est le plaisir initial. Le plaisir initial c’est la toute premiĂšre chose que vous faites grĂące Ă  l’usage d’un comportement extĂ©rieur donnĂ©. Johnny Hallyday boit un coup. Ainsi, il rentre sur scĂšne et se produit avec le succĂšs qu’on lui a connu. Cela n’en fait pas un alcoolique pour autant. Éric Dupont-Moretti vomit. Ses compĂ©tences sont recherchĂ©es. Ce n’est pas pour autant qu’il est victime d’excorporation morbide. Angoisse au travail et alcoolisme Se faire du mal pour aller bien Petite prĂ©cision. Je n’écris pas que Maitre Dupont-Moretti ressent un plaisir jouissif Ă  l’acte de rĂ©gurgitation. J’écris simplement que cette rĂ©action Ă  l’angoisse, vraisemblablement liĂ©e Ă  la plaidoirie Ă  venir, est un acte qui favorise l’évacuation de la boule d’angoisse, du nƓud Ă  l’estomac, et de tout autre symptĂŽme d’angoisse bien comprĂ©hensible. Surtout que nous n’ignorons pas les enjeux humains associĂ©s au mĂ©tier de ce monsieur. C’est un acte libĂ©rateur donc plaisant mĂȘme si quelque peu ragoutant. Dans les 2 cas, ces personnes rĂ©ussissent Ă  satisfaire leurs objectifs respectifs. Gagner un procĂšs. Obtenir l’approbation du public. Il leur suffit – ou suffisait – donc de reproduire le mĂȘme comportement que le tout premier pour s’assurer de rĂ©ussir chaque nouvelle fois oĂč chacune de ces deux personnes est confrontĂ©e Ă  une situation anxiogĂšne analogue. Le principe du plaisir initial consiste donc Ă  reproduire le mĂȘme comportement que la toute premiĂšre fois. Celle oĂč l’on a satisfait le but recherchĂ©. Et ceci, sans ĂȘtre affectĂ© par une quelconque entrave. Enfin, reproduire le mĂȘme comportement pour en tirer les mĂȘmes bĂ©nĂ©fices. Voire plus. Autant vous l’écrire tout de suite, au dĂ©but, çà marche. AprĂšs, plus ou moins rapidement, çà se gĂąte. Et c’est ainsi, du moins en ce qui concerne le problĂšme de l’alcoolisme, que beaucoup de personnes tombent dans la dĂ©pendance alcoolique. Avec un prĂ©-requis l’assuĂ©tude. Un comportement d’assuĂ©tude Beaucoup de personnes malades alcooliques disent Ă  qui veut les entendre, je cite J’arrĂȘte quand j’veux! ». Avec l’expĂ©rience qui est la mienne en matiĂšre d’alcoolisme, quand j’entends cette phrase, je me dis Beau dĂ©ni » ou C’est mort
 ». Ces mĂȘmes personnes sont souvent les mĂȘmes qui n’ont de cesse de rĂ© expĂ©rimenter le plaisir initial. Mais, que leur est-il donc arrivĂ©? Un truc tout simple. Elles perdent le contrĂŽle! Et ce depuis fort longtemps C’est ainsi qu’elles sont devenues alcoolo-dĂ©pendantes. Bien qu’elles ne le reconnaissent pas. De facto, le temps passe depuis leur tout premier plaisir induit par l’usage d’une substance alcoolisĂ©e. Il passe au point que plus il passe, plus la personne essaie de retrouver son plaisir initial. Et moins elle y arrive. Par logique, elle augmente les doses d’alcool. Toujours revenir au plaisir initial. Mais, comme je le dis et l’écris souvent La folie, c’est de recommencer les mĂȘmes erreurs en espĂ©rant des rĂ©sultats diffĂ©rents ». Un verre c’est trop, mille verres, insuffisant Hier, il fallait un verre. Peut-ĂȘtre. Le temps passe. Aujourd’hui, il en faut 2, 3, 4, plus? Pour ĂȘtre bref, plus la personne consomme de l’alcool, moins elle a d’effet. Plus elle augmente les doses. C’est comme les mĂ©dicaments. Et plus elle perd le contrĂŽle, plus elle rĂ©itĂšre sa recherche du plaisir initial. C’est donc le produit qui prend le contrĂŽle de la vie de l’intĂ©ressĂ©e. Et non la personne qui contrĂŽle l’alcool ou, Ă  tout le moins, sa consommation. J’en parle avec d’autant plus de facilitĂ© que c’est prĂ©cisĂ©ment ce qu’il m’est arrivĂ©! C’est ainsi que l’alcoolisme dont j’ai Ă©tĂ© victime a pris le pas sur ma vie pendant prĂšs de 20 ans. DĂšs lors, une question se pose. Comment l’alcoolisme se crĂ©e t’il puisque, nonobstant la dĂ©pendance physique Ă  l’alcool, il s’agit aussi de dĂ©pendance psychique? J’y viens. Alcoolisme La notion de dĂ©pendance Être dĂ©pendant ou dĂ©pendante l’alcoolisme touche de plus en plus de femmes signifie que l’on ne peut se passer d’un comportement. D’une personne. Ou d’un acte. A plus forte raison d’un produit. On peut parler de dĂ©pendance quand on parle de l’alcoolisme au sens oĂč la personne malade ne peut se passer d’alcool. Que ce soit pour des raisons psychiques. Ou pour des motifs physiques. La personne ne souhaite devenir dĂ©pendante. Cette addiction s’installe au point d’en Ă©prouver un besoin incontournable pour exister. Et ce, dans le moindre des actes du quotidien. L’alcoolisme au sens de la dĂ©pendance physique s’entend comme une nĂ©cessitĂ© – une besoin vital Ă  satisfaire -. Une nĂ©cessitĂ© pour que le corps puisse marcher ». Je me souviens de personnes alcooliques qui ne peuvent poser un pied par terre avant d’avoir bu un verre. Ou une rasade d’alcool. Le manque est si prĂ©gnant. Si violent. Il est impensable de commettre le moindre acte, si minime soit-il – sortir de son lit – sans boire de l’alcool au prĂ©alable. J’ai expĂ©rimentĂ© cette dĂ©pendance physique. J’en conserve un souvenir douloureux. J’ai aussi connu des personnes qui entretiennent le mĂȘme type de relation mortifĂšre ou morbide aux mĂ©dicaments ou aux produits stupĂ©fiants. Combien de fois suis-je rentrĂ© dans un bar, la honte et la culpabilitĂ© vissĂ©es au ventre, et le corps tremblant. Combien de fois ais-je ressenti ce soulagement quand je posais mes lĂšvres sur le bord du verre que j’avais peine Ă  maintenir tellement mes mains tremblaient. Et cet apaisement enfin quand je sentais l’alcool s’instiller en moi. J’avais coutume de dire qu’à ce moment lĂ , c’était du mercure qui circulait dans mes veines. Angoisse au travail Une histoire d’alcoolo Vient ensuite une sorte d’orgasme intĂ©rieur dans la mesure oĂč non content » d’ĂȘtre dĂ©pendant physiquement, je l’étais aussi psychiquement. MĂȘme si je mettais un point d’honneur quelle mascarade ce fut Ă  ne pas boire avant 12H. Je souffrais le martyr entre 7H et 12H. J’obsĂ©dais sur le fait de boire. Satisfaire mes rendez-vous professionnels Ă©tait un calvaire. Je n’avais de cesse d’attendre avec fiĂšvre ce moment oĂč je pourrais enfin me libĂ©rer. Celui du dĂ©jeuner. Celui oĂč boire Ă  table Ă©tait d’un commun qui me donnait l’illusion d’ĂȘtre comme tout le monde. Les annĂ©es ont passĂ©. Mon quotidien a Ă©tĂ© rythmĂ© des annĂ©es durant par ma consommation d’alcool. L’alcoolisme dont j’ai Ă©tĂ© victime, et que j’ai reconnu fort tardivement, m’a volĂ© des annĂ©es de ma vie comme celles de mes proches. Je suis passĂ© du lien social, Ă  la fĂȘte, au binge drinking puis Ă  l’alcoolisme. Pourquoi l’alcoolisme? PosĂ©e comme çà, la question peut surprendre. Je devrais plutĂŽt Ă©crire comme l’alcoolisme prend-il un individu en otage? Je vais – encore – parler de moi. Un petit peu. Un tout petit peu. Juste pour Ă©tayer mon propos. Pour autant, toutes les personnes dont je me suis occupĂ© en lien avec l’alcoolisme avaient le mĂȘme problĂšme. Il Ă©tait une fois un enfant qui souffrait de multiples complexes que je qualifierai de psychiques. Mauvaise estime de soi. Peu ou pas d’affirmation de soi. En recherche d’approbation pour ne pas Ă©crire d’amour. Enfant du lien j’y reviendrais une autres fois. Et, comme d’habitude, j’en oublie. Bref, un enfant dans la m
.! TrĂšs jeune, j’expĂ©rimente les bĂ©nĂ©fices que je peux tirer de l’alcool. Je me sens lĂ©ger, dĂ©sinhibĂ©. Plus de troubles anxieux. Plus d’angoisses. Encore plus de peurs. Lesquelles je tais pourtant dans une douleur inconsciente. Avec l’alcool, tout me devient possible. L’alcoolisme, du moins pour ce qui me concerne, cela fait de moi Dr Jekyll et Mr Hyde. En croyant tout remporter, au fil du temps, je perds tout. C’est çà l’alcoolisme. La perte totale d’autonomie. La perte de soi aggravĂ©e par ces crimes moraux et psychologiques incessants infligĂ©s aux proches. Angoisse au travail Solution Ă  l’alcoolisme en milieu de travail Pour ce premier article sur l’alcoolisme j’espĂšre ne pas vous avoir ennuyĂ©. J’en ai plein d’autres en magasin Ă  ce sujet. Mon dĂ©sir, quant Ă  l’alcoolisme, est d’aider. Non pas les malades alcooliques eux mĂȘmes, mais les proches de malades alcooliques. Une telle dĂ©marche n’est pas une rĂ©ponse Ă  ma honte et Ă  ma culpabilitĂ©. En effet, comme j’aime Ă  le dire souvent depuis ces dizaines qui sont passĂ©es depuis que je ne bois plus – du tout – d’alcool, j’ai bu ma honte et ma culpabilitĂ©. Mon postulat n’est donc pas celui-ci. Mon dĂ©sir est d’aider les proches de personnes souffrant de l’alcoolisme. Il m’a souvent Ă©tĂ© donnĂ© de constater combien ces proches passent au second plan, voire sont totalement ignorĂ©es. Parfois jusqu’au mĂ©pris. Je trouve cela injuste. Je souhaite donc participer, Ă  mon humble niveau, Ă  rĂ©parer cette injustice. La France compte plus de 3 millions de malades alcooliques. Entre les consommateurs excessifs et les alcoolo-dĂ©pendants, sans doute ce chiffre liĂ© Ă  l’alcoolisme est-il minorĂ©. Nonobstant les questions d’ordre culturel la France est un gros pays producteur d’alcool, la question se pose de savoir ce qu’est l’alcoolisme. Je me propose donc de vous permettre de vous faire une idĂ©e plus prĂ©cise de ce qu’est l’alcoolisme. Et aussi de ce que cela sous-tend en termes de comportements, et de consĂ©quences. Quand je vous parle d’alcoolisme, je vous propose des solutions comportementales simples et particuliĂšrement efficaces. A ce propos, il ne s’agit pas de jouer au pĂšre fouettard, et encore moins d’émettre des jugements de valeur sur les personnes souffrant d’alcoolisme. DĂšs lors, il s’agit bien plus d’apporter des solutions aux personnes alcooliques, mais aussi, aux proches de ces personnes souffrant d’alcoolisme. En effet, souvent, ces proches sont dĂ©munis face Ă  la maladie de l’autre et, contre toute attente, deviennent malades de la maladie de l’autre. C’est ce que l’on appelle la co-dĂ©pendance. Il s’agit de leur offrir les moyens de se protĂ©ger, tout en aidant l’alcoolique Ă  se prendre en charge. N’hĂ©sitez pas Ă  me solliciter si vous avez des questions tant Ă  propos de la maladie alcoolique, qu’à propos de savoir quel comportement adopter face Ă  une personne alcoolique. Merci de votre intĂ©rĂȘt et de votre confiance. Article rĂ©digĂ© par FrĂ©dĂ©ric Arminot, coach comportemental SpĂ©cialisĂ© dans le traitement des problĂšmes dangoisse, d’anxiĂ©tĂ©, de dĂ©pression, de phobie, et de toc, il exerce depuis plus de 25 ans en qualitĂ© de comportementaliste. Ancien grand anxieux, et victime d’angoisses aux multiples consĂ©quences des annĂ©es durant, il a créé un programme de thĂ©rapie comportementale en ligne Le Programme ARtUS Cette mĂ©thode thĂ©rapeutique rĂ©sout 16 cas sur 17, soit + 95 % de rĂ©sultats. FrĂ©dĂ©ric Arminot Lesmanifestations de cette dĂ©pression post dĂ©mĂ©nagement apparaissent en gĂ©nĂ©ral assez vite. Les cartons sont vides et rangĂ©s, le salon est de la couleur que vous souhaitiez et pourtant vous ne vous sentez pas bien.Vous vous sentez loin et pas chez vous, vous n’arrivez pas Ă  vous approprier vraiment les lieux.Certes, un travail de prĂ©paration pour dĂ©mĂ©nager le L’ESSENTIEL La dĂ©pression est une maladie psychique frĂ©quente qui, par ses troubles de l’humeur, perturbe fortement la vie mĂ©decin peut vous prescrire un arrĂȘt maladie pour dĂ©pression pour une durĂ©e allant jusqu’à 6 mois. Au-delĂ , il s’agira d’un arrĂȘt maladie longue vous ĂȘtes en arrĂȘt maladie pour dĂ©pression, vous percevrez 50 % de votre rĂ©munĂ©ration quotidienne de arrĂȘt maladie, vous pouvez faire l’objet d’une visite mĂ©dicale de la SĂ©curitĂ© sociale. Si vous ĂȘtes absent, le versement de vos indemnitĂ©s journaliĂšres peut ĂȘtre interrompu. La dĂ©pression est une maladie mentale se caractĂ©risant par un sentiment de dĂ©sespoir, une humeur dĂ©pressive, une grande tristesse, ou encore une perte de motivation. Cette maladie peut donner lieu Ă  un arrĂȘt de travail de longue durĂ©e, sous certaines conditions. Comment bĂ©nĂ©ficier d’un arrĂȘt maladie pour dĂ©pression ? Votre rĂ©munĂ©ration sera-t-elle maintenue ? Un tel arrĂȘt maladie peut-il justifier un licenciement ? Pas d’inquiĂ©tude, on vous explique tout ce que vous devez savoir sur l’arrĂȘt maladie pour dĂ©pression ! 💭 La dĂ©pression ou trouble dĂ©pressif est une maladie psychique frĂ©quente qui par ses troubles de l’humeur perturbe fortement la vie quotidienne. De nombreux facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux sont en cause dans sa survenue. MalgrĂ© ses impacts nĂ©gatifs sur l’environnement de travail et la personne du salariĂ©, la dĂ©pression n’intĂšgre pas les 30 groupes de maladies professionnelles pouvant donner lieu Ă  un arrĂȘt de longue durĂ©e ALD du travail. Par consĂ©quent, comme le burn-out ou l’épuisement professionnel, la dĂ©pression n’est pas reconnue comme une maladie dans le cadre du travail. En effet, la fatigue dont elle rĂ©sulte n’est pas forcĂ©ment en relation avec les activitĂ©s professionnelles effectuĂ©es dans l’entreprise. Toutefois, il est possible pour l’employĂ© de demander une prise en charge. Il incombe alors au salariĂ© de prouver la gravitĂ© de sa dĂ©pression par rapport Ă  l’exercice de sa profession. Pour ce faire, il doit ĂȘtre sujet Ă  une IncapacitĂ© Permanente Partielle IPP Ă©valuĂ©e Ă  plus de 25 %. đŸ©ș Pour confirmer l’IPP, vous devez consulter votre mĂ©decin traitant. Il pourra vous prescrire un arrĂȘt de travail pour dĂ©pression. Voici une liste des raisons principales Ă  prendre en compte la perte de la concentration, de la rĂ©activitĂ© et de la mĂ©moire qui affecte profondĂ©ment vos relations avec vos collaborateursmais aussi la prescription de calmants ou d’antidĂ©presseurs par le mĂ©decin, ce qui rend l’exercice de vos fonctions difficileet enfin l’accroissement rapide de la dĂ©pression en raison du stress gĂ©nĂ©rĂ© par votre activitĂ© professionnelle. 💡 Bon Ă  savoir vous travaillez dans la fonction publique ? VoilĂ  tout ce que vous devez savoir sur l’arrĂȘt maladie pour dĂ©pression dans la fonction publique ! Quel salaire en arrĂȘt maladie pour dĂ©pression ? Outre les consĂ©quences au niveau de votre emploi du temps, un arrĂȘt maladie longue durĂ©e pour dĂ©pression affecte Ă©galement votre rĂ©munĂ©ration. đŸ’¶ Sur ce point, vous pourrez percevoir une indemnisation de votre assurance maladie octroyĂ©e sur les mĂȘmes conditions qu’un arrĂȘt maladie ordinaire. Par consĂ©quent, vous aurez le droit Ă  50 % de votre rĂ©munĂ©ration quotidienne de base somme ne devant pas excĂ©der 43,80 euros par joursi vous avez 3 enfants Ă  charge, vous bĂ©nĂ©ficierez d’un montant de 58,40 euros journalier au 31Ăšme jour d’arrĂȘt maladie. ⏳ En principe, la durĂ©e de l’arrĂȘt maladie dĂ©pend de l’état de votre pathologie. Votre mĂ©decin pourra dĂ©cider de cette durĂ©e au regard de votre situation personnelle. Cependant, pour pouvoir continuer Ă  percevoir des indemnitĂ©s journaliĂšres au-delĂ  de 6 mois, il faudra faire qualifier votre arrĂȘt maladie en maladie longue durĂ©e. 💡 Bon Ă  savoir la convention collective qui s’applique dans votre entreprise peut prĂ©voir des conditions plus favorables. D’ailleurs, si vous avez au moins 1 an d’anciennetĂ© dans la sociĂ©tĂ©, vous pourrez continuer Ă  percevoir votre salaire. Pour y avoir droit, vous devez respecter quelques conditions avoir suivi Ă  la lettre les formalitĂ©s dĂ©claratives liĂ©es Ă  l’envoi de votre demande d’arrĂȘt de travail sous 48 heuresavoir Ă©tĂ© traitĂ©/ĂȘtre en cours de traitement sur le territoire français ou un pays membre de l’Union EuropĂ©enneet avoir la qualitĂ© d’assurĂ© auprĂšs de la SĂ©curitĂ© sociale. ContrĂŽle d’un arrĂȘt maladie pour dĂ©pression La dĂ©pression constitue l’un des motifs invoquĂ©s par les salariĂ©s pour obtenir un arrĂȘt maladie prolongĂ©. 🔍 Cependant, votre employeur ou votre CPAM exigera gĂ©nĂ©ralement un contrĂŽle mĂ©dical de votre Ă©tat de santĂ©. Le but de cet examen mĂ©dical est de confirmer ou d’infirmer votre arrĂȘt maladie pour dĂ©pression. La raison de cet Ă©tat dĂ©pressif doit ĂȘtre clairement identifiĂ©e surmenage, harcĂšlement ou autre pour soutenir ce diagnostic. La CPAM ou l’employeur peuvent aussi exiger une contre-visite. Il s’agit d’une visite de contrĂŽle faite par le mĂ©decin au domicile du salariĂ© sans le prĂ©venir. ConcrĂštement, le mĂ©decin vĂ©rifiera si l’employĂ© est en mesure de travailler. Cette dĂ©marche lui permet aussi de prĂ©ciser la durĂ©e envisagĂ©e de cet arrĂȘt de travail si le diagnostic est de dĂ©pression est confirmĂ©, et de s’assurer que vous respectez les heures de sorties qui sont autorisĂ©es par la SĂ©curitĂ© Sociale. ⏰ En effet, lorsque vous ĂȘtes en arrĂȘt de travail, vous devez ĂȘtre prĂ©sent Ă  votre domicile de 9h Ă  11h et de 14h Ă  16h. Vous devez Ă©galement respecter cette obligation les weekends et les jours fĂ©riĂ©s. Si le mĂ©decin juge le congĂ© maladie prolongĂ© comme Ă©tant injustifiĂ©, ou s’il ne lui a pas Ă©tĂ© possible d’examiner l’employĂ© concernĂ©, il doit en informer la CPAM et l’employeur du salariĂ©. 💾 Dans ce cas, le versement des indemnitĂ©s est interrompu, qu’il s’agisse de celles du CPAM, ou de l’employeur, s’il a dĂ» complĂ©ter les versements de la SĂ©curitĂ© Sociale. ArrĂȘt maladie pour dĂ©pression et licenciement En principe, votre employeur ne peut pas prononcer votre licenciement sur le fondement exclusif de votre dĂ©pression. Dans un tel cas, le licenciement pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme abusif, car il serait fondĂ© sur un critĂšre discriminatoire. Cependant, votre dĂ©pression peut perturber considĂ©rablement le fonctionnement et l’activitĂ© de l’entreprise. La loi permet donc Ă  votre employeur de vous licencier pour inaptitude ou encore pour insuffisance professionnelle, sous certaines conditions. Votre employeur devra notamment dĂ©montrer que votre absence perturbe l’activitĂ© de l’entrepriseou bien qu’il est obligĂ© de vous remplacer dĂ©finitivementsi votre remplacement n’est que temporaire, il ne peut pas justifier votre licenciementou encore que votre dĂ©pression n’est pas liĂ©e Ă  un manquement de votre employeur. NĂ©anmoins, si vous arrivez Ă  dĂ©montrer que votre dĂ©pression est d’origine professionnelle, votre employeur ne pourra, en principe, pas vous licencier. En effet, votre dĂ©pression serait liĂ©e Ă  un manquement de l’employeur Ă  son obligation de sĂ©curitĂ©. Comment prouver que votre dĂ©pression est d’origine professionnelle ? đŸ€” Pour ce faire, il faut que vous fassiez reconnaĂźtre votre dĂ©pression comme Ă©manant exclusivement d’une faute commise par votre employeur par exemple, vous ĂȘtes victime de harcĂšlement au travailou dĂ©montrer que votre dĂ©pression fait suite Ă  un Ă©vĂ©nement soudain sur les lieux de l’entreprise et pendant vos horaires de travail dans ce cas, elle pourrait Ă©ventuellement ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un accident de travail. ⚖ En cas de licenciement abusif, vous pouvez contester votre licenciement en saisissant le Conseil de Prud’hommes. Les juges pourront alors ordonner votre rĂ©intĂ©gration au sein de l’entreprise et mĂȘme prononcer le versement de dommages intĂ©rĂȘts en votre faveur. bonjour je suis actuellement en arrĂȘt de travail pour dĂ©pression et cette dĂ©pression est du Ă  mon travail et de plus du a cette dĂ©pression j'ai demander un licenciement a l'amiable Ă  mon employeur mais celui-ci refuse de me licencier mais je ne lui ai pas dis pourquoi je souhaite ĂȘtre licencier de plus On reconnaĂźt souvent une dĂ©pression trop tard, quand elle est dĂ©jĂ  bien installĂ©e. Pourtant le repĂ©rage prĂ©coce des symptĂŽmes peut faciliter la prise en charge de cette pathologie. A l’occasion de la journĂ©e europĂ©enne de la dĂ©pression, Top SantĂ© fait le point sur les signes annonciateurs. On voit tout en noirLa dĂ©pression est un trouble psychique qui se dĂ©cline en plusieurs symptĂŽmes dont la durĂ©e dĂ©passe quinze jours. "Quand il se manifeste au travail, on a tendance Ă  ne pas s’apercevoir de ces symptĂŽmes car les choses se dĂ©gradent petit Ă  petit. Souvent les personnes en dĂ©pression vivent dans le dĂ©ni", explique le Dr Jean-François Costemale Lacoste, assistant spĂ©cialiste en psychiatrie Ă  l’hĂŽpital Sainte Anne. Pas facile donc de mettre des mots sur ce que l’on ressent. Pourtant ces sensations sont bien identifiables. Le Dr Lacoste, qui aide au quotidien des patients souffrant de dĂ©pression, dĂ©crit les premiers signes de cette maladie. "La dĂ©pression se manifeste par plusieurs symptĂŽmes on ressent une impression de surmenage, une perte de plaisir. On va au travail Ă  reculons. On se replie sur soi-mĂȘme". Ce repli sur soi s’accompagne parfois, d’un sentiment de tristesse. Au travail, exĂ©cuter les taches devient un fardeau de plus en plus lourd Ă  porter "On est au ralenti. On a du mal Ă  se concentrer, dĂ©taille le psychiatre. On se dĂ©valorise et les ruminations mentales sont constantes".Le corps se dĂ©rĂšgle A cet Ă©puisement professionnel s’ajoute aussi d’autres signes physiques. L’appĂ©tit se trouve altĂ©rĂ©, on perd le goĂ»t des aliments et s’ensuit une perte de poids ou Ă  l’inverse une prise de poids liĂ©e Ă  la consommation d’aliments sucrĂ©s en excĂšs ; on dort peu et mal insomnies, sommeil court et non rĂ©parateur, rĂ©veil prĂ©coce. La sexualitĂ© aussi est affectĂ©e peu ou pas de libido. Certaines douleurs peuvent apparaĂźtre telles que des maux de tĂȘte, des douleurs aux articulations, des problĂšmes digestifs
. Il est difficile de se battre tout seul contre cette maladie, encore plus quand on ne connaĂźt pas le diagnostic. Si ces symptĂŽmes apparaissent sur une durĂ©e prolongĂ©e, le premier rĂ©flexe reste de s’orienter vers un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste qui pourra nous diriger vers un spĂ©cialiste de la santĂ© mentale. On peut aussi se rendre directement chez un psychiatre qui prescrira des mĂ©dicaments et/ou proposera une psychothĂ©rapie. Inscrivez-vous Ă  la Newsletter de Top SantĂ© pour recevoir gratuitement les derniĂšres actualitĂ©s Lemployeur peut s’exonĂ©rer de sa responsabilitĂ© au regard de ses obligations de sĂ©curitĂ© et de santĂ© au travail dĂšs lors qu’informĂ© d’agissements conduisant Ă  mettre en danger la sĂ©curitĂ© et la santĂ© de ses salariĂ©s, il a pris les mesures immĂ©diates propres Ă  les faire cesser et dĂšs lors qu’avant tout signalement, il avait pris toutes les mesures de prĂ©vention
Il me semble que ce forum n'est pas l'endroit pour appeler des confidences intimes... Le risque est double ouvrir Ă  l'insu des personnes une plaie qui peut provoquer des dĂ©gĂąts, alimenter un "voyeurisme malsain" en jouant les "apprentis psychologues".J'ai un autre avis sur le sujet. Dire/Ă©crire que l'on a eu des idĂ©es suicidaires, en plus dans un contexte problĂ©matique de travail, cela a tout Ă  fait sa place dans un forum militant dans ses rĂ©flexions sur le travail dans notre des pensĂ©es "intimes" est aussi une question culturelle; j'ai eu l'occasion de rĂ©flĂ©chir un peu sur le sujet par mon expĂ©rience de la culture française et allemande. Mon expĂ©rience est que quand j'osais parler de mes problĂšmes un peu "intimes" peu importe leur nature Ă  des amis ou des connaissances en France, j'avais l'impression de faire fuir tout le monde. En Allemagne j'ai moins observĂ© cette rĂ©action surtout entres amis. Je pense que cette expĂ©rience n'est pas unique car on la retrouve partiellement dans des prĂ©jugĂ©s qui sont toujours faux dans la gĂ©nĂ©ralitĂ© une certaine "superficialitĂ©" des Français et "des Allemands qui problĂ©matiquent tout". Je n'ai toujours pas compris ce phĂ©nomĂšne dans sa globalitĂ© car il est Ă©videmment plus complexe que sa version simpliste sur un niveau d'idĂ©e tout cas je trouve que ce forum est bien un endroit oĂč une personne peut livrer sa souffrance, surtout si elle a un lien avec le travail. Justement, un amplificateur de la souffrance est que l'on ne peut en parler nulle part. Pour chaque souffrance son spĂ©cialiste, et Ă  la maison et dans la vie sociale "tout va toujours bien" ? Ça va ? Oui ça va. Cela m'a toujours impressionnĂ© Ă  quel degrĂ© de souffrance on peut encore rĂ©pondre que ça va quand ça ne va ne voudrais pas que mes propos soient compris comme un appel au grand dĂ©ballage. Le suicide et la mort, Ă  mon avis, ne sont nĂ©anmoins pas si intime que ça. La mort est la condition humaine, comme la vie. Et je suis sĂ»r que presque tous ici ont, un jour ou un autre, pensĂ© Ă  cette possibilitĂ© ultime Ă  un moment de la vie. Je pense que d'y penser fait mĂȘme partie de notre existence, y penser parfois nous soulage. Y penser ou le faire sont deux choses radicalement diffĂ©rentes encore une banalitĂ©. C'est quand des pensĂ©es suicidaires deviennent rĂ©currentes, obsĂ©dantes, qu'il y a une ou Ă©crire que l'on a pensĂ© dans une situation x ou y comme Sophie vient de le faire est Ă  mes yeux normal, sans vouloir banaliser! Ce n'est ni un dĂ©ballage ni un appel, mais je comprends que cela puisse dĂ©concerter ou faire peur car cela fait partie des tabous culturels, sociaux ?. Personnellement je trouve cela fait je vois une pensĂ©e suicidaire comme un "instrument de mesure de l'Ă©tat de l'Ăąme" qui indique qu'il y a un problĂšme. Je n'existerais peut-ĂȘtre plus si je n'avais pas la possibilitĂ© d'y penser de temps en temps. Maintenant, avant que vous vous prĂ©cipitiez sur votre tĂ©lĂ©phone pour me sauver la vie, je vous dis que ÇA VA !
Letravail n’est pas la cause du problĂšme mais devient un facteur qui contribue Ă  la dĂ©pression. L’incapacitĂ© de fonctionner au bureau amĂšne ensuite la personne dĂ©pressive vers un sentiment d’échec et de culpabilitĂ©. Lorsque ces personnes
Pour toutes vos questions l’Association est lĂ  pour vous rĂ©pondre du Lundi au Vendredi de 9h00 Ă  18h00.“Vous pouvez compter sur l’Association d'Aide aux Victimes de France pour vous Ă©pauler. Bon courage Ă  chacun.”Le prĂ©sident d’honneur de l’AVF, Patrick KloepferPage mise Ă  jour le 05/07/2022 par Association d'Aide aux Victimes de FranceTout d’abord, il est possible de dĂ©clarer en maladie professionnelle une dĂ©pression mais ce n’est pas un chemin facile. En effet, la dĂ©pression n’est pas indiquĂ©e dans les tableaux des maladies professionnelles, sa reconnaissance n’est pas automatique. Ainsi, pour faire reconnaĂźtre une dĂ©pression comme une maladie professionnelle, il faut en faire la demande Ă  la CPAM. Ensuite, celle-ci va s’adresser au ComitĂ© RĂ©gional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles CRRMP. Enfin, ce dernier statuera sur l’orgie professionnelle de la maladie plus de dĂ©tails ci-dessous.Indemnisation d’une dĂ©pression reconnue comme maladie professionnelleDans le cas oĂč le caractĂšre professionnel est retenu, la dĂ©pression sera qualifiĂ©e de maladie professionnelle. Dans ce cas, la victime pourra percevoir une indemnisation suite Ă  une maladie professionnelle. Cette indemnisation variera d’un individu Ă  un autre en fonction de plusieurs pouvez faire une simulation de votre indemnisation pour dĂ©pression sur notre site et CRRMPLorsque la pathologie ne relĂšve pas de l’accident du travail en raison de l’absence de soudainetĂ© il est possible d’obtenir une reconnaissance par le comitĂ© rĂ©gional de reconnaissance des maladies professionnelles CRRMP.Le CRRMP doit se prononcer sur le fait que la dĂ©pression est essentiellement et directement causĂ©e par le travail habituel de la victime » alinĂ©a 4 de l’art. L. 461-1 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale. Le CRRMP Ă©tudie le dossier qui lui est prĂ©sentĂ© par la caisse types de raisons sont gĂ©nĂ©ralement invoquĂ©es par les comitĂ©s pour rejeter les dossiers relatifs Ă  des pathologies psychiquesAu vu du dossier, les connaissances scientifiques et mĂ©dicales actuelles ne permettraient pas de dĂ©montrer, avec un degrĂ© de certitude suffisant, l’existence d’un lien de causalitĂ© entre le trouble mental diagnostiquĂ© et un risque psychique au travail. L’aspect multifactoriel de la pathologie mentale ne permettrait pas d’établir un lien essentiel il est difficile de faire la part de la responsabilitĂ© du facteur professionnel et des autres facteurs prĂ©dispositions individuelles, familiales, environnement social.Le CRRMP est constituĂ© de trois mĂ©decins. Leur dĂ©cision n’est pas irrĂ©vocable, vous pouvez la contester si votre maladie professionnelle est refusĂ©e. Consultez notre rubrique comment contester un refus de reconnaissance de maladie professionnelle. Vous pourrez demander Ă  faire examiner votre dossier par un CRRMP d’une rĂ©gion des victimesQuestions de victimes - Maladie Professionnelle – DĂ©pressionPouvez-vous me renseigner au sujet d’un trouble anxieux dĂ©pressif du Ă  un problĂšme grave avecson employeur » ?A la suite d’un problĂšme avec mon employeur, qui au dĂ©but Ă©tait reconnu en accident de travail par mes mĂ©decins, mais pas par mon employeur. AprĂšs 3 annĂ©es de longue maladie, le mĂ©decin conseil de la sĂ©curitĂ© sociale, a dĂ©cidĂ© de me mettre en invaliditĂ© 2 catĂ©gorie – incapacitĂ© absolue d’exercer une profession. Suite Ă  ça, j’ai demandĂ© Ă  mon assurance l’indemnisation des dommages corporels frais mĂ©dicaux, perte de revenus, invaliditĂ©, dĂ©cĂšs qui font partie des garanties de mon contrat. Mais lĂ , il m’ a Ă©tĂ© rĂ©pondu, que l’invaliditĂ© doit-ĂȘtre due Ă  un accident de la vie courante et non professionnelle ? Sans me demander plus de le problĂšme c’est que je n’ai pas Ă©tĂ© reconnu en accident de travail par la sĂ©curitĂ© sociale, c’est donc un accident de la vie courante ?..Vous aussi vous avez une question ? Cliquez ici pour nous contacter, rĂ©ponse dans la journĂ©eDans un premier temps, il convient d’établir le lien entre l’apparition de la dĂ©pression et le travail. Sinon le comitĂ© pourra dire que votre dĂ©pression est rĂ©elle mais qu’elle n’est pas liĂ©e Ă  votre travail. Elle serait donc seulement liĂ©e Ă  votre vie quotidienne et dossier soumis au CRRMP doit donc ĂȘtre instruit prioritairement du cĂŽtĂ© du travail et non des relations de la constitution du dossier, il faut s’attacher Ă  Identifier un ou des changements dans le cadre du travail qui marquent une rupture dans l’histoire professionnelle de la l’organisation et les conditions de travail pour rechercher les facteurs psychosociaux. Notamment, tous Ă©lĂ©ments qui pourraient expliquer une dĂ©compensation psychopathologique aiguĂ« ou progressive. Par exemple Intensification du travail avec perte de l’autonomie dĂ©cisionnelle,Contraintes temporelles majeures,Disparition du collectif de travail,Individualisation du travail avec confrontation directe aux exigences de la clientĂšle,Absence de soutien social, absence de reconnaissance matĂ©rielle ou symbolique du travail accompli,Perte du sens du travail,Pressions psychologiques rĂ©pĂ©tĂ©es pouvant aller jusqu’à la maltraitance managĂ©riale,ProcĂ©dures d’évaluation individuelle sur des critĂšres de rentabilitĂ© accompagnĂ©es de sanctions Ă©ventuelles, l’histoire individuelle dans l’histoire de la collectivitĂ© de travail Ă©quipe, atelier, entre prise. L’existence d’autres dĂ©compensations dans l’entreprise ou d’une souffrance mentale collective identifiĂ©e est un argument fort pour Ă©tablir le critĂšre essentiel » du en Ă©vidence une cohĂ©rence chronologique entre ces Ă©lĂ©ments et les Ă©lĂ©ments mĂ©dicaux. Il est important de rechercher dans l’histoire de la personne les Ă©lĂ©ments d’une souffrance discrĂšte prĂ©cĂ©dant la dĂ©compensation. Avec toutes les procĂ©dures dĂ©fensives qui peuvent s’y rattacher arrĂȘts de travail rĂ©pĂ©tĂ©s ou prolongĂ©s, conduites addictives, prise de psy chotropes au long cours
.A NoterEtayer un dossier de cette façon est difficile, car les informations et leurs sources sont cloisonnĂ©es, dispersĂ©es. Le mĂ©decin du travail est un des acteurs les mieux placĂ©s pour rassembler les informations. Il mettra en Ă©vidence le lien de causalitĂ© entre une histoire singuliĂšre et le travail rĂ©el. C’est pourquoi son avis motivĂ© est une piĂšce essentielle du dossier. Ses arguments seront d’autant plus solides qu’il aura suivi une formation. De plus, il possĂ©dera des connaissances actualisĂ©es en psychologie et psychodynamique du faut noter que lexistence d’antĂ©cĂ©dents psychiatriques fragilise le dossier, le lien essentiel Ă©tant alors difficile Ă  prouver. Cependant, un rejet systĂ©matique sur ce seul motif serait insuffisamment fondĂ© de mĂȘme que les sujets allergiques sont considĂ©rĂ©s comme les sentinelles » de l’environnement chimique, les personnes psychologiquement fragiles ou fragilisĂ©es pourraient ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme les sentinelles de l’environnement facteurs de personnalitĂ© conditionnent les stratĂ©gies d’adaptation et les modalitĂ©s de dĂ©compensation Ă©ventuelle chez les personnes soumises Ă  un stress chronique au travail. Dans la trĂšs grande majoritĂ© des cas, ils ne constituent pas les facteurs de risque essentiels Ă  l’origine de ces de l’importance sociale pour les victimes, la reconnaissance des maladies psychiques au travail est un des Ă©lĂ©ments participant Ă  la mise en visibilitĂ© de ce problĂšme de santĂ© publique. Elle peut ĂȘtre, dans l’entreprise, le facteur dĂ©clenchant pour dĂ©battre du travail et de son organisation, prĂ©alable nĂ©cessaire Ă  d’éventuelles actions des victimesQuestions de victimes - Maladie Professionnelle – DĂ©pressionJe souhaiterais pouvoir dĂ©finir le lien pouvant exister entre une dĂ©pression diagnostiquĂ©e par le mĂ©decin psychiatre et le mĂ©decin conseil de la CPAM et la maladie professionnelle. J’ai subi une succession d’arrĂȘts maladie puis un arrĂȘt longue maladie de janvier Ă  dĂ©cembre. AprĂšs un contrĂŽle mĂ©dical, le mĂ©decin conseil de la CPAM, m’a proposĂ© le statut » en invaliditĂ© 2Ăšme catĂ©gorie. Ma question est la suivante Existe-t-il une corrĂ©lation entre licenciement pour inaptitude professionnelle et invaliditĂ© 2Ă©me catĂ©gorie ? Peut-on ĂȘtre licencier pour inaptitude professionnelle et ĂȘtre dĂ©clarĂ© bĂ©nĂ©ficiaire d’une invaliditĂ© 2Ă©me catĂ©gorie ? Peut-on ĂȘtre licencier pour inaptitude non professionnelle sans reclassement possible, uniquement et ĂȘtre bĂ©nĂ©ficiaire d’une invaliditĂ© 2Ă©me catĂ©gorie ?Vous aussi vous avez une question ? Cliquez ici pour nous contacter, rĂ©ponse dans la journĂ©e
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