Êtrerecruteur de football ou agent de joueurs, c’est un vrai métier. Ainsi, le chiffre d’affaires réalisé chaque année par les agents de joueurs s’élève à 400 millions d’euros. Pourtant l’essentiel de cette somme est seulement partagé entre quelques agents. Comment entrer dans un club de football? Pour entrer dans un club de football, une lettre de motivation est plus
a eu la chance cette semaine de s’entretenir avec JC Abeddou, recruteur pour le club de Benfica. Au cours de l’entretien, JC Abeddou est revenu sur ses missions réalisées auprès du club lisboète tout en évoquant les spécificités du métier de scout. Propos recueillis par Raphael Benbouhou. Comment êtes-vous devenu recruteur pour un club de football professionnel ? Quel est votre parcours dans l’univers du scouting ? Initialement, je ne viens pas du secteur sportif. Il y a 5-6 ans, j’ai décidé de quitter ma branche pour devenir agent de joueurs. La formation a duré un an et demi. J’ai mis tous les ingrédients nécessaires pour réussir dans cette profession. Je possédais déjà des contacts en Espagne et, surtout, en Amérique du Sud. J’écumais les stades avec des professionnels avant même d’obtenir ma licence d’agent. Après avoir obtenu ma licence, j’ai exercé pendant deux ans la profession. En parallèle, je collaborais pour le site Lucarne Opposée de façon bénévole. A travers cette collaboration, j’assouvissais ma passion pour le football sud-américain. J’en profitais pour faire découvrir des joueurs sur le site. Après avoir exercé pendant deux ans le métier d’agent, j’ai souhaité passer à autre chose. Avec le temps, je me suis rendu compte que le métier d’agent ne me correspondait pas. Je ne me voyais pas rester agent toute ma vie. Je me suis servi de cette profession comme d’une passerelle. Mon objectif était alors d’intégrer la cellule de recrutement d’un club professionnel, devenir scout. Avec le réseau que j’avais bâti, j’ai pu rapidement travailler avec certains clubs. Toutefois, j’ai essuyé quelques refus lors de l’envoi de mes candidatures. J’ai réellement commencé à exercer pleinement mon métier de scout lors du mercato estival 2016. C’était avec l’OGC Nice. Je suis également intervenu sur un ou deux dossiers auprès de l’Olympique Lyonnais, sans participer financièrement aux opérations. Des missions qui m’ont donné envie de poursuivre en tant que scout. Désormais, j’ai la chance de travailler pour le club de Benfica. Tout ce qui m’arrive aujourd’hui, c’est la récompense d’un travail acharné mené sur plusieurs années. J’ai tout mis en œuvre pour intégrer cette profession. Après, on croit que le métier de recruteur est facile. Mais c’est une profession très exigeante. Tu voyages beaucoup. Il faut être capable de supporter la fatigue mentale et physique. Et il y a la pression du résultat. Si tu ne réponds pas aux attentes, tu es viré ! La pression est constante. Pour réussir dans cette profession, il faut également être bien entouré. Parce que tu rencontres tout type de personnages dans le milieu du football ! Quelles sont vos missions menées pour Benfica ? Sur quels marchés supervisez-vous les joueurs ? Historiquement, Benfica a toujours été très présent sur les marchés sud-américains. On ne change pas des méthodes qui marchent ! Nous nous rendons régulièrement sur place pour détecter des profils intéressants. Nous avons des pays de prédilection, via notamment des accords et des partenariats conclus avec des clubs locaux depuis plusieurs années. Toutefois, nous privilégions également de plus en plus la formation au club. L’une de mes missions est de recruter des jeunes talents à travers le Portugal. Nous sillonnons les villes du pays afin de renforcer notre centre de formation. Enfin, en tant que recruteur, notre mission n’est pas de dénicher le crack à tout prix ! Notre première mission, c’est d’écouter les besoins de l’entraîneur et du directeur sportif. Ensuite, nous entamons un travail pour répondre aux besoins du club, afin de recruter le joueur qui saura se fondre au mieux dans le collectif. Quelle est votre journée type en tant que scout ? Le matin, je me réveille en ayant le football en tête. J’ai toujours avec moi mon PC, qui contient tous les logiciels, ma clé USB et mes mémos. Je regarde entre 4 et 5 matchs par jour. En général, je réserve toutes mes matinées à l’observation de matchs. Puis, l’après-midi, je suis amené à prendre des rendez-vous avec l’entourage d’un joueur observé si nécessaire. En tant que recruteur, vous avez beaucoup de coups de fil à passer pour prendre des renseignements. Vous pouvez appeler un autre scout, l’entraîneur du joueur, les parents… Pour éviter de se tromper lors d’un recrutement, il faut observer à de multiples reprises un joueur ciblé, sur vidéo et au stade. Cela peut arriver que je regarde deux voire trois fois le même match pour détecter toutes les caractéristiques d’un joueur. Pour être certain du potentiel d’un joueur et de ses caractéristiques, je dois l’observer attentivement entre 6 mois et 1 an. Il faut pouvoir évaluer toutes ses caractéristiques dans tous les contextes. Car les critères psychologiques et mentaux sont également très importants. Si nous recrutons un joueur, il faudra qu’il soit capable de résister à la pression de 60 000 spectateurs qui observeront ses performances ! Etant donné les sommes en jeu, il ne faut pas se tromper. Par exemple, si le club est amené à investir 8 M€ sur un joueur et que ce dernier ne parvient pas à s’adapter à l’environnement du club ; cela se passera très mal derrière. C’est pour ça que le travail d’observation sur une longue durée est très important. Le club de Benfica s’est historiquement illustré en dénichant de nombreux talents, notamment en Amérique du Sud. Quelles sont vos interactions avec les autres membres de la cellule de recrutement du club ? Au club, on se voit régulièrement avec les autres recruteurs. Concernant l’organisation, le directeur sportif définit les objectifs. Il organise également les déplacements des équipes. En règle générale, on se déplace en équipe sur un marché. On n’est jamais isolé. Et nous échangeons beaucoup entre nous sur les joueurs ciblés tout en maintenant une grande discrétion dans notre travail. Le fonctionnement d’un club comme Benfica est très différent du travail entrepris par les clubs de Ligue 1. En général, au sein des clubs français, la cellule de recrutement est peu fournie. Du coup, un recruteur peut se retrouver isolé. Selon moi, l’avis d’un seul recruteur n’est pas suffisant pour recruter un joueur. A Benfica, je suis pour le moment le seul Français au sein de la cellule de recrutement. Quand j’ai intégré le club, je me suis fait tout petit car j’avais beaucoup à apprendre des recruteurs en place. Certains recruteurs sont au club depuis plus de 10 ans et ils connaissent tous les rouages de la profession. Quelles relations entretenez-vous avec les agents ? Avez-vous noué des relations privilégiées avec certains d’entre eux ? C’est un métier que j’ai exercé mais, désormais, je ne souhaite plus évoluer au sein de ce milieu. Il y a beaucoup de jalousie entre les agents et c’est un univers où il n’y a aucune pitié. Aujourd’hui, je n’ai pas de relations avec les agents. Moi, je gère uniquement la partie sportive. D’autres personnes sont présentes au club pour gérer les aspects économiques et, notamment, les relations avec les agents. Historiquement, Benfica a rarement effectué son marché en France. Que pensez-vous du marché de la Ligue 1 ? Existe-t-il de bonnes opportunités pour un club comme Benfica ? En Ligue 1, les caractéristiques des joueurs ne sont pas adaptées au jeu développé par Benfica. Le profil type du joueur de L1 est plutôt physique même s’il y a évidemment des exceptions. Mais les joueurs ayant une bonne cote en L1 partent plus facilement en Premier League, marché avec lequel Benfica ne peut pas rivaliser. Outre les caractéristiques des joueurs, il y a également une question de mentalité. Ce n’est pas toujours facile pour un joueur du championnat de France de découvrir un nouveau pays, un nouveau championnat, de se fondre dans un collectif mêlant joueurs portugais et sud-américains. La barrière culturelle est importante Enfin, il y a également un décalage au niveau de la charge de travail. Certains jeunes joueurs en France sont réticents à encaisser de fortes charges d’entraînement. A Benfica, le club est très structuré et familial. Il y a des règles très strictes. Et il n’est pas question de sortir du cadre ou de se plaindre en raison de cadences de travail trop lourdes. Si vous souhaitez prolonger la discussion, n’hésitez pas à suivre les comptes Twitter de JC Abeddou Follow M_JCAB ou de Raphael Benbouhou Follow Rafaa86 Source photo à la Une Steve Gardner – CC BY Lebénévolat dans un club de football peut prendre des formes variées, adaptées à tous les contextes de disponibilités et de compétences. Devenir bénévole au SCF, c’est investir un peu de son temps au service du club et du foot pour nos enfants, dans une ambiance conviviale. Cet article date de plus d'un an. Recrutement, formation, âge pour débuter... Dans franceinfo junior, des enfants posent leurs questions sur les débuts des footballeurs à Nicolas Mariller, directeur du centre de formation du Stade Brestois. Article rédigé par Publié le 16/02/2021 1544 Temps de lecture 1 min. Le Paris-Saint-Germain affronte les joueurs du FC Barcelone mardi 16 février, en huitième de finale de la Ligue des champions. Il y a quatre ans, le club catalan l'avait emporté 6 à 1 face au PSG après avoir été battu 4-0 à l'aller. Mais avant de pouvoir jouer en Ligue des Champions, comment sont recrutés les joueurs de football ? On en parle dans franceinfo junior avec Nicolas Mariller directeur du centre de formation du Stade Brestois. Il répond aux questions d'Ismaël, Mahamadou et Jaeden, qui sont en CM2 à l'école PEF de Saint-Ouen, en région parisienne. Mahamadou voudrait d'abord savoir comment se passe le recrutement, si "le recruteur vient dans le stade" pour voir si les joueurs font "des bonnes choses" sur le terrain. L'occasion pour l'invité d'expliquer les procédures et les critères pour recruter un joueur. L'écolier se demande aussi où vont ensuite les joueurs recrutés, en centre de formation par exemple. De son côté, Ismaël voudrait savoir si on peut devenir joueur à partir de 16 ans. Jaeden s'interroge à son tour "quand les joueurs de foot sont recrutés, comment ils savent leur poste ?" Sur cette page, réécoutez en entier les questions des enfants et les réponses de l'invité Nicolas Mariller, directeur du centre de formation du Stade Brestois, au micro de la présentatrice Marie Bernardeau.Suivrela formation pour devenir recruteur de footballeur. Pour le statut d’un recruteur, il doit avoir la passion du foot, il a aussi du talent en foot et serait vite recruté dans un club professionnel, il pourra suivre une formation en tant que scouting. Comment être sélectionné comme scout ou recruteur de footballeurs et comment seDevenir footballeur professionnel est un sport très populaire et un métier qui fait rêver de nombreux petits garçons ! La discipline du football est majoritairement pratiquée et regardée par des hommes, mais de nos jours, de plus en plus de petites filles et de femmes s’intéressent à cette discipline très physique, sportive et sélective. Outre les entraînements sportifs, les matchs dans les plus grands stades du monde, les déplacements dans des hôtels de luxe et les salaires mirobolants, devenir footballeur professionnel cache bien une tout autre réalité. Le monde du football te fait rêver ? Tu souhaites en savoir plus sur la discipline du football pour en faire ton métier ? Découvre sans plus tarder notre fiche métier sur la profession pour devenir footballeur professionnel. SommaireLa mission d’un footballeur professionnelReprésenter un club, une ville, une patrieS’entraîner, s’entraîner et toujours s’entraînerAvoir une bonne hygiène de vieEntretenir son imageQuelles études et formations permettent d’accéder au métier de footballeur professionnel ?Quel est le salaire d’un footballeur professionnel ?Carrière et évolution possible du métier de footballeur professionnelTrouver une école et une formation La mission d’un footballeur professionnel Être rémunéré pour jouer au football. Un simple résumé de quelques mots pour définir avec précision ce qu’est le véritable métier de footballeur professionnel. Beaucoup de personnes et notamment des jeunes fantasment sur cette profession qu’ils jugent être le métier de rêve par excellence. Mais devenir footballeur professionnel n’est pas donné à tout le monde. Comme devenir coach sportif. La concurrence est rude, les places sont chères et le talent et la persévérance sont les meilleurs alliés pour se faire une place de renom dans ce milieu très sélectif et concurrentiel. Représenter un club, une ville, une patrie Le footballeur professionnel exerce ses fonctions au sein d’un club et d’une équipe de football. Dans cette équipe de joueurs, on lui attribue une fonction comme gardien de but, attaquant ou défenseur. Son quotidien est rythmé entre les entraînements sportifs intenses afin d’entretenir sa condition physique et de se perfectionner un peu plus dans son rôle et dans ses fonctions ainsi que les matchs et les compétitions auquel il participe et à pour but et objectif de faire gagner son équipe dans laquelle il évolue quotidiennement. S’entraîner, s’entraîner et toujours s’entraîner Le footballeur professionnel a pour obligation de s’entraîner quotidiennement ou presque avec les autres joueurs de son équipe dans le but de d’entretenir et de développer sa condition physique et mentale ainsi que de maîtriser à la perfection toutes les techniques qu’exigent cette discipline. Il peut être titulaire ou remplaçant mais dans tous les cas, le footballeur professionnel se doit d’être dans une excellente condition physique et mentale afin de toujours donner le meilleur de lui-même. Le footballeur professionnel est sous les ordres de son entraîneur, qui a pour but de les former, de les encourager et de les pousser toujours un peu plus dans leurs limites. Avoir une bonne hygiène de vie Le footballeur professionnel se doit également d’avoir une hygiène de vie irréprochable, compatible avec ce sport de haut niveau qui demande un certain investissement, des contraintes et des sacrifices à faire dans sa vie quotidienne. Notamment en ce qui concerne L’alimentation. La base pour tous les sportifs de haut niveau. Manger des repas riches, sains, équilibrés et variés est très important pour le bon fonctionnement de l’organisme. À bannir de son régime alimentaire, les fast-foods, les aliments trop sucrés, trop salés et trop riche en matières grasses. Des heures de sommeil suffisantes sont également très importantes et nécessaire pour l’organisme afin qu’il soit totalement reposé, en forme et dans sa pleine capacité une fois sur le terrain afin de permettre au joueur d’exploiter au mieux ses performances et ses capacités. Une bonne hydratation. Le corps humain est en partie constituer d’eau, lors d’un effort sportif intense et notamment avec la transpiration, les pertes hydriques sont importantes. Il est donc vital pour l’organisme de boire très régulièrement de l’eau afin de rester hydrater tout au long de la journée et d’apporter au corps ce dont il a besoin pour ne pas qu’il souffre de carence, car une déshydratation, même légère d’environ 2 % pourrait avoir des effets dramatiques sur les performances et les capacités du joueur qui pourrait être réduites de 20 %. Entretenir son image Outre les entraînements sportifs et l’hygiène de vie irréprochable dont il doit faire preuve, le footballeur professionnel se doit également d’entretenir son image auprès de son public, de ses fans et des médias ainsi que de représenter le club ou l’équipe dans laquelle il joue. 👍🏽 Les avantages Faire de sa passion, son métier. Revenus très confortables. Bénéficier d’une certaine notoriété. Voyages et déplacements réguliers dans des beaux hôtels de luxe. Bénéfices physiques et mentales dû une activité sportive et physique régulière. Développer l’esprit d’équipe, le goût du challenge et des victoires lors des matchs de football. La fierté de devenir un exemple voir une icône auprès des jeunes qui rêvent et s’inspirent de notre parcours. Fin de carrière et retraite qui se termine assez tôt. 👎🏽 Les inconvénients Métier très éprouvant et stressant aussi bien physiquement que mentalement. Devoir quitter régulièrement sa famille et ses proches pour différentes raisons affectation dans un nouveau club dans une nouvelle ville / pays, entraînements sportifs, déplacements pour des matchs de football important, voyage à titre professionnel…. Pas de véritable adolescence dite normale la carrière des joueurs dans le milieu du football commence en général très tôt. Devoir songer à une reconversion professionnelle assez tôt. Savoir contrôler et gérer les scandales et les fake news de la presse et des médias. Quelles études et formations permettent d’accéder au métier de footballeur professionnel ? Avant d’entamer toute démarche, il faut savoir que devenir footballeur professionnel est un vrai parcours du combattant, en effet c’est très sélectif et les carrières sont en général très courtes. Pour devenir footballeur professionnel, il n’y a pas vraiment de cursus ou de parcours type. Cependant il est obligatoire d’intégrer le plus rapidement possible un centre de formation professionnel afin de pratiquer la discipline du football. C’est une étape indispensable car sans une formation de ce type, il sera très difficile pour le joueur de percer et de faire carrière dans le milieu du football. Le centre professionnel qui accueille des jeunes de 10 à 20 ans dispose de matières éducatives et sportives mais aussi des matières dites classiques » que l’on retrouve dans des écoles françaises traditionnelles avec un programme scolaire à respecter. Le candidat doit déjà faire preuve d’une grande aptitude physique et de disposer de certaines qualités et compétences indispensables pour pouvoir prétendre devenir footballeur professionnel de haut niveau. Quel est le salaire d’un footballeur professionnel ? En début de carrière, le footballeur professionnel gagne aux alentours de 1 500 euros brut par mois. Bien évidemment le salaire du joueur peut très rapidement évoluer selon son expérience, son grade ou le club dans lequel il est engagé. Au faite, votre salaire va surtout dépendre de plusieurs paramètres. Le pays, la division et le championnat où vous jouerez, vos compétences footballistiques et les talents de négociateur de votre agent seront des atouts de poids pour obtenir un gros salaire. Des joueurs comme Gakpé à Amiens en ligue 1 peuvent toucher 3 000 euros par mois. Comme vous pourrez toucher 90 000 euros par mois comme Yann M’vila à Saint Etienne. Si vous jouez dans une équipe comme le PSG et que vous possédez un talent monstrueux, vous aurez peut être le salaire de Mbappé à 18M€ par an ou celui de Neymar à 30 millions d’euros annuel. Et si vous jouez à l’étranger comme au Madrid ou à Barcelone, sachez que des joueurs comme Cristiano Ronaldo et Messi ont un salaire qui atteint les 50 millions d’euros par an sans compter les contrats publicitaires avec les sponsors. Salaire minimum 1 500€ brut par mois Salaire moyen 110 000€ brut par mois Salaire maximum 50 000 000€ brut par mois Carrière et évolution possible du métier de footballeur professionnel La carrière d’un footballeur professionnel s’arrête en général très tôt en raison des capacités et des performances physiques qui régressent au fil des ans. Il faut donc penser très tôt à se reconvertir professionnellement. Beaucoup de joueurs deviennent entraîneur d’un club ou sélectionneur pour un pays. Et d’autres se tournent vers les métiers de journalistes sportifs ou autres consultants pour la télé. Trouver une école et une formation Quelque-uns des centres de formations professionnel de football en France Olympique Lyonnais Lyon. Olympique de Marseille Marseille. AS Monaco Monaco. Paris Saint-Germain Paris. FC Nantes Nantes. Toulouse FC Toulouse. Check Also Devenir notaire, un professionnel du droit Contrat de mariage, testament, vente d’un bien immobilier, succession ou héritage, la profession de notaire …
Enmarge de la sortie de Football Manager 2013, l'équipe de Chronofoot a rencontré Jérôme Boudin, scout France pour le jeu. Football Manager 2013 : Comment devenir un bon recruteur sur FM
Par Ronan Planchon, Margaux Otter, publié le 13 Juin 2018 8 min Sport Orientation postbac Réorientations Faire un métier en lien avec le football fait rêver des millions de jeunes et la Coupe du monde 2018 va créer de nouvelles vocations. Il s'agit pourtant d'un univers fermé, que seuls les passionnés peuvent intégrer. Focus sur 10 professions du ballon rond. Le football vous fait rêver ? Vous aimeriez découvrir et exercer un emploi lié à ce sport, au-delà du job étudiant que vous avez pu décrocher par le passé ? Voici une présentation de 10 métiers pour ne pas rester sur la touche. 1. Footballeur professionnel Devenir footballeur relève du parcours du combattant. On compte énormément de candidats pour peu d’élus. Pour y arriver, mieux vaut intégrer le centre de formation d’un club professionnel, car les autres parcours être, par exemple, détecté par un recruteur ou jouer dans un club semi-professionnel et passer les étapes petit à petit restent marginaux. Une fois cet objectif atteint, le quotidien du footballeur est rythmé par plusieurs heures d’entraînement quotidiennes et de nombreuses séances de musculation. Salaire un joueur de ligue 1 gagne en moyenne € brut par mois. En ligue 2, les salaires s’échelonnent généralement entre € et € brut par mois. Dans les divisions inférieures, beaucoup de joueurs sont obligés d’avoir un autre travail à côté du football. 2. Agent de joueur En France, environ 250 agents de joueurs sont titulaires d’une licence les autorisant à exercer leur métier. Pour obtenir ce précieux sésame, la FFF Fédération française de football et le CNOSF Comité national olympique et sportif français organisent communément, chaque année, un examen qui comporte du droit et une partie sur les réglementations spécifiques au football. Plusieurs formations préparent à ce concours l’EAJF est la référence, mais sont onéreuses. Un agent de joueur écume les terrains de football à la recherche de nouveaux talents, conseille ses joueurs et négocie leurs contrats. Salaire en 2009, une étude de la Commission européenne estimait le salaire moyen d'un agent de joueur à € brut par an. Le salaire de l'agent doit se situer entre 3 et 10 % du salaire de son joueur. 3. Attaché de presse d’un club Faire le lien entre un club et les médias est un métier, accessible grâce à plusieurs cursus. Si les formations universitaires et les écoles privées en communication sont très nombreuses, certaines se distinguent par une spécialisation en sport, comme le Mastère Spécialisé en management des organisations de sport d'Audencia. L’attaché de presse d’un club professionnel s’occupe de mettre en relation les membres du club avec les journalistes, d'organiser les conférences de presse, les accréditations pour les matchs et de gérer une partie de la communication. Salaire dans le monde du football, les attachés de presse sont mieux payés que dans les autres branches. Il est rare que le salaire descende en dessous de € brut annuel dans un club de ligue 1 ou 2. 4. Entraîneur La Fédération française de football forme les futurs entraîneurs et leur fait passer des brevets qui permettent de gérer une équipe d’élite, mais pas seulement. Il est possible, et surtout plus accessible, de former des juniors. Si vous voulez entraîner des amateurs, sachez qu'il existe - le brevet fédéral d’initiateur ce premier échelon, placé sous l’autorité des instances sportives régionales, est délivré à l'issue d'une formation de 40 heures. Il permet d’entraîner des équipes départementales de moins de 15 le brevet fédéral d’animateur seniors délivré au bout de 30 heures de formation, il permet de prendre en charge des équipes séniors jusqu’en division d’honneur 6e division et permet d’accéder au BEES brevet d'État d'éducateur sportif du 1er degré, dernier palier de formation régionale. Une fois les diplômes régionaux acquis, si vous voulez entraîner des professionnels, il faut commencer par passer le DEF diplôme d’entraîneur de football, une formation de 850 heures qui permet d’entraîner jusqu’en 3e division, avant de tenter le Graal le DEPF diplôme d’entraîneur professionnel de football, qui nécessite 630 heures de formation. Ces deux diplômes sont placés sous l’égide de la FFF. Outre l’entraînement régulier de ses joueurs sauf exception, l'entraîneur effectue aussi un travail tactique et mental pour les rendre plus performants, et s'occupe de la gestion extra-sportive. Salaire € brut par mois environ pour un entraîneur de ligue 1, € pour un entraîneur de ligue 2. Des chiffres à nuancer selon les situations. L'entraîneur de jeunes, dans un centre de formation d'une équipe professionnelle, gagne entre € et € brut par mois. 5. Journaliste sportif Le métier de journaliste sportif ne demande pas de diplôme spécifique. Cependant, pour intégrer ce milieu, il est conseillé d’être diplômé d’une des 14 écoles reconnues par la profession. L’ESJ Lille propose, par exemple, une licence professionnelle journalisme de sport depuis 2016. Que ce soit en presse écrite, sur le Web, en radio ou en télévision, le journaliste assiste à des rencontres sportives, les commente ou prépare des interviews. Salaire un débutant gagne environ € brut annuel, mais ce salaire dépend notamment de la notoriété du média employeur. 6. Recruteur Recruteur, ou "scout" selon l’appellation anglo-saxonne, ne s’apprend pas à l’école. Il est quasi impossible d’en vivre sans avoir exercé un métier dans le football joueur, formateur… au préalable. Un recruteur de joueurs passe son temps à voyager, en France et dans le monde entier, pour écumer les terrains de football. Il doit aussi regarder beaucoup de vidéos et savoir se servir des outils d’analyse statistique. Salaire pour quelqu’un dont c’est l’activité à temps plein, € brut par an. Mais la fourchette de salaire est très large selon le club. 7. Préparateur physique Voici sans doute l'un des métiers du foot les plus accessibles. Les formations universitaires en STAPS sciences et techniques des activités physiques et sportives permettent d’accéder à ce poste, tout comme le BEES. L’université de Lyon 1 propose aux titulaires d’un bac+3 ou BEES du 2e degré, un master préparation physique, mentale et réathlétisation. En effet, le préparateur a besoin de connaissances scientifiques pointues pour être capable de s’adapter au métabolisme des sportifs et leur proposer un programme d’entraînement spécifique. Salaire entre € et € bruts par mois pour les plus gros clubs voire plus, à de rares exceptions. 8. Arbitre Pour commencer à arbitrer, il est nécessaire d’envoyer une lettre de candidature co-signée par un président de club à la ligue ou au district subdivision départementale de la FFF qui gère toute l'organisation du football amateur dans le département de sa région. Il faut ensuite suivre une formation théorique et pratique départementale et passer un examen, sous la tutelle d’un arbitre officiel, pour obtenir un brevet. Pour atteindre le niveau professionnel, un arbitre doit faire ses preuves petit à petit, pour grimper en échelons et en divisions. Salaire Depuis la saison 2016-2017, la "F1 élite", à savoir les 10 meilleurs arbitres de ligue 1, gagne € par an contre € pour les non-élites de première division. Un arbitre de ligue 2 gagne en moyenne € bruts par an chiffre 2014. Jusqu'en 6e division et pour les matchs de jeunes, un arbitre touche généralement de 10 à 50 € par rencontre, auquels on ajoute les frais de transport. Les indemnités pour un arbitre vont jusqu'à € par match professionnel, en fonction de l'importance de la rencontre. 9. Jardinier Les jardiniers des pelouses de football sont souvent issus de formations classiques en paysagisme CAP [certificat d'aptitude professionelle] agricole jardinier paysagiste, bac pro aménagements paysagers, BPA [brevet professionnel agricole] travaux des aménagements paysagers, BTSA [brevet de technicien supérieur agricole] aménagements paysagers, BTSA production horticole, licence pro…. Ils s’occupent de remettre le terrain en état après les entraînements, combler les trous, veiller au système d’arrosage de l’herbe et, dans certains cas, des systèmes de chauffage et de luminothérapie. Ils veillent également à ce que la pelouse soit coupée à la bonne hauteur, souvent selon le choix de l’entraîneur. Salaire pas de barème mais un exemple Jonathan Calderwood, le jardinier du PSG, toucherait € par mois. Ce salaire reste cependant une exception… 10. Stadium manager Depuis 2007, le CDES Centre de droit et d’économie du sport de Limoges a créé un DU diplôme d'université accessible aux titulaires d’une licence et aux professionnels de la gestion des stades et salles, pour former à ce métier. Les masters en management du sport sont également de bons moyens d’accéder à cette récente profession, qui consiste à s’occuper de toute l’exploitation de l’enceinte relations publiques, hospitalité, etc.. Le stadium manager a également en charge l’organisation des matchs du club et la sécurité. Salaire rarement moins de € par an.
Hors phase de recrutement, on peut recevoir jusqu’à 50 mails par semaine, relève Benjamin. Il y a un peu de tout dans les profils mais ce sont tous des passionnés de football. Quand on a