FĂȘtedu Corps et du Sang du Christ 19 juin 2022 (AnnĂ©e Luc – C) Avec le Christ ressuscitĂ©, vivons de sa prĂ©sence Accueil FrĂšres et sƓurs, comme chaque dimanche, nous nous rassemblons auprĂšs du Seigneur. En nous offrant son corps et son sang, le Christ fait de nous son corps spirituel et rĂ©alise notre unitĂ©.

À l’occasion du 80e anniversaire de la lettre de Mgr Jules-GĂ©raud SaliĂšge, le prĂ©sident de la ConfĂ©rence des Ă©vĂȘques de France a demandĂ© qu’elle soit lue dans toutes les Ă©glises de France, lors des messes de la fĂȘte l’Assomption de la Vierge, le 15 aoĂ»t. 13 aoĂ»t 1942, lettre pastorale du cardinal SaliĂšge sur la personne humaine “Et clamor Jerusalem ascendit” Mes trĂšs chers frĂšres, Il y a une morale chrĂ©tienne, il y a une morale humaine qui impose des devoirs et reconnaĂźt des droits. Ces devoirs et ces droits tiennent Ă  la nature de l’homme. Ils viennent de Dieu. On peut les violer. Il n’est au pouvoir d’aucun mortel de les supprimer. Que des enfants, des femmes, des hommes, des pĂšres et des mĂšres soient traitĂ©s comme un vil troupeau, que les membres d’une mĂȘme famille soient sĂ©parĂ©s les uns des autres et embarquĂ©s pour une destination inconnue, il Ă©tait rĂ©servĂ© Ă  notre temps de voir ce triste spectacle. Pourquoi le droit d’asile dans nos Ă©glises n’existe-t-il plus ? Pourquoi sommes-nous des vaincus ? Seigneur, ayez pitiĂ© de nous. Notre-Dame, priez pour la France Dans notre diocĂšse, des scĂšnes d’épouvante ont eu lieu dans les camps de NoĂ© et de RĂ©cĂ©bĂ©dou. Les juifs sont des hommes, les juives sont des femmes. Les Ă©trangers sont des hommes, les Ă©trangĂšres sont des femmes. Tout n’est pas permis contre eux, contre ces hommes, contre ces femmes, contre ces pĂšres et mĂšres de famille. Ils font partie du genre humain. Ils sont nos frĂšres comme tant d’autres. Un chrĂ©tien ne peut l’oublier. France, patrie bien aimĂ©e, France qui porte dans la conscience de tous tes enfants la tradition du respect de la personne humaine. France chevaleresque et gĂ©nĂ©reuse, je n’en doute pas, tu n’es pas responsable de ces horreurs. Recevez, mes chers frĂšres, l’assurance de mon affectueux dĂ©vouement. Jules-GĂ©raud SaliĂšge ArchevĂȘque de Toulouse À lire, dimanche prochain, sans commentaire. »
Lecorps du Seigneur Dans ce jour de la fĂȘte du corps et du sang du Christ, nous nous rappelons que notre vie hĂ©tienne touve sa soue et son sommet dans l’Eucharistie. Et nous ne pouvons pas sĂ©parer l’Eu haistie de la pesonne de JĂ©sus, de sa prĂ©dication du Royaume, de
Feuille d’information paroissiale du dimanche 6 juin 2021 Saint Sacrement – FĂȘte-Dieu La FĂȘte du Saint-Sacrement, cĂ©lĂ©brĂ©e le 2e dimanche aprĂšs la PentecĂŽte, est un appel Ă  approfondir le sens de la prĂ©sence de JĂ©sus-Christ dans le sacrement de l’eucharistie. FĂȘte du Corps et du Sang du Christ Depuis la rĂ©forme liturgique du concile Vatican II, la FĂȘte Dieu est appelĂ©e FĂȘte du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ ». La FĂȘte du Corps et du Sang du Christ commĂ©more l’institution du sacrement de l’eucharistie. Elle est un appel Ă  approfondir le sens de l’eucharistie et sa place dans notre vie. Cette fĂȘte est la cĂ©lĂ©bration du Dieu d’amour qui se rĂ©vĂšle en donnant son corps et son sang, en se donnant Ă  nous comme nourriture de vie Ă©ternelle. Le sens de la fĂȘte du corps et du sang du Christ est un peu diffĂ©rent de celui de la FĂȘte Dieu qui Ă©tait plus centrĂ©e sur l’adoration de la prĂ©sence rĂ©elle du Christ. Source Sa parole rĂ©alise ce qu’elle dit 
 Le Corps et le Sang de JĂ©sus sont le signe, non plus symbolique, mais rĂ©el de l’union de Dieu et des hommes en JĂ©sus-Christ qui est Vrai Dieu et Vrai Homme. À la sainte CĂšne JĂ©sus dit ceci est mon corps, ceci est mon sang ». Le pain ne reprĂ©sente pas le Corps de JĂ©sus, mais il devient le Corps de JĂ©sus. Sa parole rĂ©alise ce qu’elle dit. Le sacrement est le signe efficace de la Vie de Dieu qui entre en l’homme celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie Ă©ternelle ». JĂ©sus parle de ce geste Ă  reproduire comme un mĂ©morial. Il ne s’agit donc pas d’une commĂ©moration. Pour un juif, accomplir un mĂ©morial, c’est rendre prĂ©sent celui dont on fait mĂ©moire. C’est une prĂ©sence effective. Quand nous entrons dans la vie, il faut que quelqu’un nous nourrisse. Mais ce n’est pas suffisant. On sait maintenant qu’un bĂ©bĂ© qui n’est pas aimĂ©, se laisse mourir. Ainsi, par le baptĂȘme nous accueillons une nouvelle naissance Ă  la Vie de Dieu. A la communion, c’est la substance divine qui vient entretenir cette Vie qui vient du PĂšre. Il ne manque plus que l’amour. L’amour, c’est l’Esprit Saint qui nous est donnĂ© par JĂ©sus et qu’il nous envoie d’auprĂšs du PĂšre. » Source HomĂ©lie de Mgr Michel Aupetit HomĂ©lie du 3 juin 2018. Paul VĂ©ronĂšse, Le repas chez Levi huile sur toile, 1573, Gallerie dell’Academia de Venise, Italie.
Prionspour l’église, corps du Christ. Que, par le ministĂšre de ses pasteurs, ce corps reste uni dans la diversitĂ© de ses membres ; qu’il garde la faim de se nourrir de la parole de Dieu et cĂ©lĂšbre dans la foi le sacrement de l’Eucharistie Prions pour ceux qui vont communier pour la premiĂšre fois ou l’on fait rĂ©cemment. Qu’ils
Dimanche 19 Juin, nous fĂȘtons le Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ. PrĂ©parons-nous, avec le Saint CurĂ© d’Ars, Ă  adorer et aimer JĂ©sus prĂ©sent dans le TrĂšs Saint Sacrement !Ô JĂ©sus, Ô JĂ©sus, en cette Hostie oĂč Tu es adorablement prĂ©sent, dans ce divin sacrement de ton amour, Ô JĂ©sus, je T’adore et je T’aime. Sacrement d’amour infini, oblation d’un Dieu qui s’offre comme victime pour nos pĂ©chĂ©s, Ô JĂ©sus, je T’adore et je T’aime. Miracle au-dessus de tous les miracles, force de notre faiblesse, plĂ©nitude de tous les dons, Ô JĂ©sus, je T’adore et je T’aime. Insondable ocĂ©an d’amour, de pardon, de misĂ©ricorde, Verbe pour nous fait chair, Ô JĂ©sus, je T’adore et je T’aime. Pain vivant descendu du ciel, don prĂ©cieux qui surpasse tous les dons, souvenir de ta Passion, Ô JĂ©sus, je T’adore et je T’aime. Ô JĂ©sus, par ton Corps, ton Sang, ton Âme, ta DivinitĂ©, ici prĂ©sents sur l’autel, sois le gage de notre immortalitĂ© future, Ô JĂ©sus, je T’adore et je T’aime.
Onfait une procession solennelle le jour de la FĂȘte-Dieu pour sanctifier et bĂ©nir, par la prĂ©sence de JĂ©sus-Christ, les rues et les maisons de nos villes et de nos villages. JĂ©sus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la
RĂ©digĂ© par P. Jean-Christophe Cabanis et publiĂ© depuis Overblog De quoi JĂ©sus parlait aux foules ? Du RĂšgne de Dieu. Il y a un RĂšgne, un Royaume qui est Ă  l’horizon. C’est le Royaume de l’amour. Etre Ă  l’écoute de JĂ©sus, de sa Parole, c’est ĂȘtre en route vers ce Royaume. Et la scĂšne qui se passe est dĂ©jĂ  un exemple de ce Royaume. Il y a une bonne organisation JĂ©sus veut que chacun soit bien installĂ© et fasse partie d’un groupe. Ensuite il y a le partage. MĂȘme avec une petite quantitĂ© de pains et de poissons, la foule est rassasiĂ©e. Et il y en a mĂȘme pour ceux qui ne sont pas lĂ , il reste des corbeilles Ă  distribuer. Il y a un moment trĂšs important dans cet Ă©vangile, c’est quand JĂ©sus lĂšve les yeux au ciel. JĂ©sus est toujours tournĂ© vers son PĂšre. Sans lui, il ne peut rien faire. Et nous aussi, si on veut vivre le partage, si on veut que notre vie soit encore plus belle, encore plus profonde, nous devons lever les yeux vers le PĂšre, prier, dĂ©velopper notre dimension spirituelle. Cette multiplication des pains est aussi une multiplication de l’amour. Parce que le climat de cette scĂšne, c’est celui de l’amour. JĂ©sus aime le PĂšre, JĂ©sus aime la foule et il veut la rassasier de ses paroles d’amour et de son pain. Et la foule fait le plein de cet amour, et certainement que chacun repartira chez soi en vivant beaucoup mieux le commandement de s’aimer les uns les autres, comme JĂ©sus nous aime. Cette scĂšne de la multiplication des pains annonce dĂ©jĂ  l’eucharistie. Lorsque JĂ©sus a pris son dernier repas avec ses apĂŽtres, il a pris du pain, il a levĂ© les yeux au ciel, il a rompu le pain et l’a distribuĂ© Ă  ses amis ainsi que le vin. Merci Ă  l'auteur de cette image L’eucharistie, c’est notre rĂ©serve d’amour. JĂ©sus a prononcĂ© ces paroles et fait ces gestes juste avant de vivre sa Passion, juste avant de donner sa vie en allant jusqu’au bout de son amour pour nous. Juste avant de mourir et de ressusciter. Ce pain de l’eucharistie, c’est celui de la vie Ă©ternelle. Non seulement il nous remplit d’amour pour cette vie, mais il nous promet de vivre de l’amour mĂȘme aprĂšs la mort, dans le Royaume des Cieux. Si nous recevons beaucoup d’amour Ă  travers l’eucharistie et grĂące Ă  notre vie de foi, JĂ©sus compte sur nous pour distribuer cet amour, pour vivre le partage autour de nous, pour ĂȘtre des artisans de paix et de pardon. Aujourd’hui, beaucoup de personnes ont faim. Il y a bien sĂ»r celles Ă  qui il manque l’essentiel pour manger, et il faut s’organiser pour rĂ©pondre Ă  l’appel de JĂ©sus Donnez-leur vous-mĂȘmes Ă  manger ». Mais il y a aussi ceux et celles qui ont faim d’amitiĂ©, faim de trouver un sens Ă  leur vie, faim de profondeur, de partage. Soyons attentifs Ă  toutes ces faims pour distribuer les corbeilles d’amour de JĂ©sus ! Dans la premiĂšre lecture, il y a un roi mystĂ©rieux qui n’apparait qu’une fois, c’est MelkisĂ©dech, le roi de Salem, le roi de la paix. Il bĂ©nit Abram comme il bĂ©nit tous ses descendants. Nous sommes tous descendants d’Abraham, juifs, chrĂ©tiens, musulmans. Que notre communion au Corps du Christ nous rapproche de ceux qui ne croient pas comme nous mais qui sont aussi nos frĂšres et nos sƓurs. Participons Ă  ce Royaume de la paix en recevant et partageant la paix du Christ, en multipliant l’amour Ă  son image. P. Jean-Christophe Cabanis Gn 14, 18-20 ; Ps 109 110, 1, 2, 3, 4 ; 1 Co 11, 23-26 ; Lc 9, 11b-17
1FĂȘte du corps et du sang de JĂ©sus Christ, AnnĂ©e B, MĂ©ditation Dimanche 6 juin 2021. Ex 24, 3-8 ; He 9, 11-15 ; Mc 14, 12-16. 22-26 Notre Dame du Rosaire – Les Lilas Évangile de JĂ©sus Christ selon saint Marc 14, 12-16 et 22-26.

SAINTE CENEPrĂ©parationAction de grĂąces MA LANGUE, CHANTE JESUS-CHRIST Pange, lingua et Tantum ergo sacramentum St Thomas d’Aquin MĂ©lodie Du Lebensbrot, Herr Jesu Christ Pange, lingua Chante, langue ! 1. Ma langue, chante JĂ©sus-Christ Et rends gloire au mystĂšre De son corps nĂ© du Saint-Esprit, De son sang salutaire Qui sortit en flot de son sein, Qu’il versa pour tous les humains, Sur l’ordre de son PĂšre ! 2. DonnĂ© pour nous et nĂ© pour nous De par Marie, sa mĂšre, Il vĂ©cut au milieu de tous, En leur parlant du PĂšre. Son ministĂšre alors fini, Il acheva son temps ici D’étonnante maniĂšre 3. PlacĂ© Ă  table avec les siens, Dans la nuit de la CĂšne, Selon la loi, il prend le pain, Et puis la coupe pleine. Il les leur donne de sa main » Prenez, mangez, ne craignez rien, Gardez l’ñme sereine ! 4. Le Verbe incarnĂ© dit du pain » C’est mon corps, ma prĂ©sence » ; Et de la coupe emplie de vin » C’est mon sang de l’alliance . Les deux sont un en vĂ©ritĂ© La foi les voit dans l’unitĂ©, L’amour et l’espĂ©rance. Tantum ergo sacramentum Si grand donc est le sacrement 5. Si grand donc est ce sacrement, Qu’il nous faut rendre grĂąces ! Le rite ancien, l’autel sanglant, Devant le Christ s’efface ! JĂ©sus-Christ a instituĂ© La CĂšne pour nous fortifier Dans la foi, sur ses traces. 6. A Dieu le PĂšre, au Fils JĂ©sus, Gloire et magnificence, Honneur et joie, force et salut, Et toute la puissance ! A l’Esprit saint issu des deux La mĂȘme gloire dans les cieux, La mĂȘme rĂ©vĂ©rence ! Texte Pange, lingua, gloriosi Corporis mysterium Chante, langue, Le mystĂšre du corps glorieux et Tantum ergo sacramentum Si grand donc est le sacrement St Thomas d’Aquin 1225-1274 Chants de la messe romaine frs Yvres KĂ©ler MĂ©lodie Du Lenbensbrot, Herr Jesu Christ Peter Sohren 1668, Halle 1704 RA 46, EG 329 Commentaire commun Ă  tous les chants de St Thomas d’Aquin Saint Thomas d’Aquin et ses chants St Tomas d’Aquin, 1225-1275, est un des plus grands thĂ©ologiens de la chrĂ©tientĂ©. Disciple d’Albert le grand, qui Ă©tait un gĂ©nie universel, Thomas devint un des grands professeurs de la Sorbonne de Paris. Il a Ă©crit de nombreux livres, dont le plus connu est la Somme ThĂ©ologique. En tant que dominicain, de l’Ordre des PrĂȘcheurs nĂ© de la lutte contre les Albigeois, il fut aussi engagĂ© dans la vie de l’Eglise et dans la piĂ©tĂ© de son temps. Cela l’a amenĂ© Ă  composer des chants. En particulier pour la messe, qui sont devenus des classiques de la liturgie catholique romaine. Parmi ceux-ci, il faut citer 1. Adoro te, latens Deitas Je t’adore, DĂ©itĂ© = nature divine cachĂ©e 2. Factus cibus viatorum Devenu la nourriture des pĂšlerins 3. Lauda Sion, Redemptorem Loue, Sion, le Redempteur 4. Pange, lingua, gloriosi corporis mysterium Chante, ĂŽ langue, le mystĂšre du corps glorieux 5. Supernum Verbum prodiens a Patre Verbe d’en haut venu du PĂšre 6. Tantum ergo sacramentum Si grand est le sacrement associĂ© au Pange, lingua Sont traduits sur ce site, sous le nom suivant 1. Adoro te Je te bĂ©nis, JĂ©sus ! Ma vie est pleine 2. Pange, lingua Ma langue, chante JĂ©sus-Christ str 1-4 6. Tantum sacramentum Si grand donc est ce sacrement str 5+6 du prĂ©cĂ©dent 5. Supernum Verbum Verbe Ă©ternel venu des cieux, dans ABD 539 Ce dernier chant a Ă©tĂ© traduit en allemand par Rudolf Alexander Schroeder, en 1932-34, sous le nom de » Das Wort geht von dem Vater aus , RA 291, EG 223. ThĂ©ologie des chants de St Thomas d’Aquin De ses textes se dĂ©gagent trois sources, qui s’expriment dans un mouvement dynamique et prĂ©cis, formulĂ© dans une poĂ©tique excellente. 1° la source biblique, 2° la source dogmatique, dominĂ©e par la transsubstantiation, 3° la source de la piĂ©tĂ© personnelle et du peuple de l’Eglise. Les thĂšmes bibliques et ceux de la piĂ©tĂ© ne posent pas problĂšme aux protestants. Au contraire, les formulations de Thomas sont diffĂ©rentes des expressions habituelles des protestants, surtout français, et apportent des idĂ©es et des images nouvelles. En revanche, la transsubstantiation matĂ©rielle n’est pas acceptĂ©e par les RĂ©formateurs. Luther soutient la consubstantiation, Calvin la reprĂ©sentation. Thomas d’Aquin va dans le sens de la prĂ©sentation, c’est-Ă -dire que dans le pain et le vin sont prĂ©sentĂ©s matĂ©riellement, physiquement et rĂ©ellement le corps et le sang du Christ. Pour Luther, le corps et le sang du Christ ne prennent pas la place du pain, ils s’y associe. Pour Calvin, le corps et le sang du Christ sont prĂ©sents rĂ©ellement dans la CĂšne, spirituellement, mais pas nĂ©cessairement rattachĂ©s au pain et au vin. Ces nuances ne sont pas que subtiles. Elles sont dĂ©cisives. Entre es catholiques romains et les protestants, la diffĂ©rence est insurmontable pour les catholiques, pain et corps, et et sang s’identifient, pour les protestants ils restent cĂŽte Ă  cĂŽte et diffĂ©rents. du Le patrimoine du protestantisme Les chants de St Thomas sont donc reçus par les protestants, pour leur source biblique et leur source de piĂ©tĂ©, mais pas pour leur dogmatique quant Ă  la transsubstantiation. C’est dans cet esprit que ces traductions sont Ă©tablies. Schroeder fit de mĂȘme pour sa traduction du » Verbum Supernum prodiens . Les chants de St Thomas d’Aquin font de cette façon partie du patrimoine du protestantisme. Commentaire particulier aux deux chants Pange, lingua Ma langue chante JĂ©sus-Christ Tantum ergo sacramentum Si grand donc est ce sacrement Le texte Le » Pange, lingua » dit d’emblĂ©e son intention louer le corps et la sang du Christ, et non pas le Christ lui-mĂȘme. Il s’agit d’un chant pour la messe, centrĂ© sur la contemplation du corps et du sang sous les espĂšces du pain et du vin. EspĂšces, du latin » species , ce que voit, ce que Luther appelait le signe visible. Que voit-on sous ce signe ? » Corpus gloriosum , le corps glorieux, donc ressuscitĂ©, du Christ, et » sanguis pretiosus , son sang prĂ©cieux, selon la parole de I Pierre 1/19 » Vous avez Ă©tĂ© rachetĂ©s, non pas Ă  prix d’argent ou d’or, mais par le prĂ©cieux sang du Christ . St Thomas insiste sur cet aspect du prix, en employant deux mots » pretium mundi – prix du monde, ce que coĂ»te le monde, et » pretiosus sanguis – sang qui coĂ»te . Dans la 2Ăšme strophe, il raconte le ministĂšre de la parole du Christ et son achĂšvement par la CĂšne. La 3e strophe rappelle que le Christ a cĂ©lĂ©brĂ© la PĂąque selon la loi juive, la 4e strophe commente les paroles d’institution. Il emploie une formulation latine impossible Ă  traduire dans une forme chantable. En effet, la concision maximale du latin ne peut ĂȘtre rendue » Verbum caro , panem verum, Verbo carnem efficit » le Verbe chair, par son verbe, fait de sa chair le vrai pain Il termine par une affirmation que la foi seule, sola fides, permet de comprendre cela. Le Tantum ergo sacramentum forme comme une seconde partie du premier, et a la forme d’une action de grĂąces. Il insiste sur le caractĂšre nouveau du sacrement, » ritus novus – rite nouveau , qui abolit le » documentum antiquum , le modĂšle ancien, c’est-Ă -dire l’ancienne alliance et son sacrifice sanglant Une belle doxologie trinitaire achĂšve le chant, reprenant le vocabulaire du Credo de NicĂ©e » Genitori genitoque – au gĂ©niteur et Ă  l’engendrĂ© , » Procedenti ab utroque compar sit laudatio – Ă  celui qui procĂšde des deux soit identique louange . Le style de St Thomas est prĂ©cis et ample. Il dĂ©veloppe chaque strophe en 6 vers, de 8 et 7 syllabes fĂ©minines, ce qui donne pour structure VI 8f-7f, 8f-7f / 8f-7f. Les vers se succĂšdent en trois groupes de 2 vers, dont les rimes sont identiques. Par exemple, Ă  la 1Ăšre strophe -osi et -ium, Ă  la 2Ăšme -atus et -ine. Les rimes sont toujours riches, c’est-Ă -dire qu’elles couvrent 2 syllabes, la derniĂšre et l’avant derniĂšre. La mĂ©lodie J’ai choisi de rester dans le modĂšle du texte de St Thomas, mais dans une structure de 7 vers VII 8-7f, 8-7f / 8-8, 7f, et en employant la mĂ©lodie » Du Lebensbrot, Herr Jesus Christ , qui est un ancien chant de Sainte CĂšne, provenant semble-t-il de Halle et du livre de cantiques piĂ©tiste de Freylinghausen. Ce chant exprime le bonheur de participer Ă  la CĂšne, et rappelle par certains accents St Thomas. La mĂ©lodie est bien construite ferme et souple, mĂ©lodieuse, et porte nien le texte de St Thomas. Le chant original a disparu de nos livres de cantiques allemands actuels. On le trouve dans Knapp 1837, sous le n° 939 L’emploi des deux parties du chant Dans l’Eglise catholique, ces deux chants sont liĂ©s Ă  l’Adoration du Saint-Sacrement. Le » Pange, lingua » se chante Ă  la FĂȘte-Dieu, avant l’évangile, et se chante aussi dans la procession de la FĂȘte-Dieu. Dans certaines paroisses, seulement dans cette procession. Le » Tantum ergo » se chante toute l’annĂ©e, dans les offices d’adoration du saint-Sacrement. Pour l’usage chez les protestants, on peut proposer l’emploi suivant – le premier comme chant d’entrĂ©e de la Sainte-CĂšne, oĂč il aura la fonction de prĂ©parer Ă  la liturgie de la CĂšne. – le second, comme cantique d’action de grĂąces, avant la priĂšre d’action de grĂąces. Les deux peuvent ĂȘtre associĂ©s, comme graduels, Ă  une des lectures dans un culte particuliĂšrement centrĂ© sur la CĂšne. Par exemple, le Jeudi saint, fĂȘte de l’Institution de la CĂšne.

FĂȘtedu Corps et du Sang du Christ annĂ©e C. 18 Juin 2022. RĂ©digĂ© par P. Jean-Christophe Cabanis et publiĂ© depuis Overblog. De quoi JĂ©sus parlait aux foules ? Du RĂšgne de Dieu. Il y a un RĂšgne, un Royaume qui est Ă  l’horizon. C’est le Royaume de l’amour. Etre Ă  l’écoute de JĂ©sus, de sa Parole, c’est ĂȘtre en route vers ce VI. Le banquet pascalCatĂ©chisme de l'Eglise catholique1382 La messe est Ă  la fois et insĂ©parablement le mĂ©morial sacrificiel dans lequel se perpĂ©tue le sacrifice de la croix, et le banquet sacrĂ© de la communion au Corps et au Sang du Seigneur. Mais la cĂ©lĂ©bration du sacrifice eucharistique est toute orientĂ©e vers l’union intime des fidĂšles au Christ par la communion. Communier, c’est recevoir le Christ lui-mĂȘme qui s’est offert pour L’autel, autour duquel l’Église est rassemblĂ©e dans la cĂ©lĂ©bration de l’Eucharistie, reprĂ©sente les deux aspects d’un mĂȘme mystĂšre l’autel du sacrifice et la table du Seigneur, et ceci d’autant plus que l’autel chrĂ©tien est le symbole du Christ lui-mĂȘme, prĂ©sent au milieu de l’assemblĂ©e de ses fidĂšles, Ă  la fois comme la victime offerte pour notre rĂ©conciliation et comme aliment cĂ©leste qui se donne Ă  nous. " Qu’est-ce en effet l’autel du Christ sinon l’image du Corps du Christ ? " – dit S. Ambroise sacr. 5, 7 PL 16, 447C, et ailleurs " L’autel reprĂ©sente le Corps [du Christ], et le Corps du Christ est sur l’autel " sacr. 4, 7 PL 16, 437D. La liturgie exprime cette unitĂ© du sacrifice et de la communion dans de nombreuses priĂšres. Ainsi, l’Église de Rome prie dans son anaphore Supplices te rogamus, omnipotens Deus, jube hĂŠc perferri per manus sancti Angeli tui in sublime altare tuum, in conspectu divinĂŠ majestatis ut quotquot ex hac altaris participatione sacrosanctum Filii tui Corpus et Sanguinem sumpserimus, omni benedictione cĂŠlesti et gratia T’en supplions, Dieu Tout-Puissant que [cette offrande] soit portĂ©e par ton ange en prĂ©sence de ta gloire, sur ton autel cĂ©leste, afin qu’en recevant ici, par notre communion Ă  cet autel, le corps et le sang de ton Fils, nous soyons comblĂ©s de ta grĂące et de tes bĂ©nĂ©dictions." Prenez et mangez en tous " la communion1384 Le Seigneur nous adresse une invitation pressante Ă  le recevoir dans le sacrement de l’Eucharistie " En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous le dis, si vous ne mangez la Chair du Fils de l’homme et ne buvez son Sang, vous n’aurez pas la vie en vous " Jn 6, 53.1385 Pour rĂ©pondre Ă  cette invitation, nous devons nous prĂ©parer Ă  ce moment si grand et si saint. S. Paul exhorte Ă  un examen de conscience " Quiconque mange ce pain ou boit cette coupe du Seigneur indignement aura Ă  rĂ©pondre du Corps et du Sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-mĂȘme et qu’il mange alors de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s’il n’y discerne le Corps " 1 Co 11, 27-29. Celui qui est conscient d’un pĂ©chĂ© grave doit recevoir le sacrement de la RĂ©conciliation avant d’accĂ©der Ă  la Devant la grandeur de ce sacrement, le fidĂšle ne peut que reprendre humblement et avec une foi ardente la parole du Centurion cf. Mt 8, 8 " Domine, non sum dignus, ut intres sub tectum meum, sed tantum dic verbum, et sanabitur anima mea " " Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guĂ©ri ". Et dans la Divine Liturgie de S. Jean Chrysostome, les fidĂšles prient dans le mĂȘme esprit A ta cĂšne mystique fais-moi communier aujourd’hui, ĂŽ Fils de Dieu. Car je ne dirai pas le Secret Ă  tes ennemis, ni ne te donnerai le baiser de Judas. Mais, comme le larron, je te crie Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton Pour se prĂ©parer convenablement Ă  recevoir ce sacrement, les fidĂšles observeront le jeĂ»ne prescrit dans leur Église cf. ⇒ CIC, can. 919. L’attitude corporelle gestes, vĂȘtement traduira le respect, la solennitĂ©, la joie de ce moment oĂč le Christ devient notre Il est conforme au sens mĂȘme de l’Eucharistie que les fidĂšles, s’ils ont les dispositions requises cf. ⇒ CIC 916, communient quand ils participent Ă  la messe Dans la mĂȘme journĂ©e, les fidĂšles peuvent recevoir la trĂšs Sainte Communion deux fois, et seulement deux fois [cf. Pontificia Commissio Codicis Iuris Canonici authentice interpretando, Responsa ad proposita dubia, 1 AAS 76 1984, p. 746] " Il est vivement recommandĂ© aux fidĂšles de participer Ă  la Messe de façon plus parfaite en recevant aussi, aprĂšs la communion du prĂȘtre, le corps du Seigneur du mĂȘme sacrifice " SC 55.1389 L’Église fait obligation aux fidĂšles de participer les dimanches et les jours de fĂȘte Ă  la divine liturgie cf. OE 15 et de recevoir au moins une fois par an l’Eucharistie, si possible au temps pascal cf. ⇒ CIC, can. 920, prĂ©parĂ©s par le sacrement de la RĂ©conciliation. Mais l’Église recommande vivement aux fidĂšles de recevoir la sainte Eucharistie les dimanches et les jours de fĂȘte, ou plus souvent encore, mĂȘme tous les GrĂące Ă  la prĂ©sence sacramentelle du Christ sous chacune des espĂšces, la communion Ă  la seule espĂšce du pain permet de recevoir tout le fruit de grĂące de l’Eucharistie. Pour des raisons pastorales, cette maniĂšre de communier s’est lĂ©gitimement Ă©tablie comme la plus habituelle dans le rite latin. " La sainte communion rĂ©alise plus pleinement sa forme de signe lorsqu’elle se fait sous les deux espĂšces. Car, sous cette forme, le signe du banquet eucharistique est mis plus pleinement en lumiĂšre " IGMR 240. C’est la forme habituelle de communier dans les rites fruits de la communion1391 La communion accroĂźt notre union au Christ. Recevoir l’Eucharistie dans la communion porte comme fruit principal l’union intime au Christ JĂ©sus. Le Seigneur dit en effet " Qui mange ma Chair et boit mon Sang demeure en moi et moi en lui " Jn 6, 56. La vie en Christ trouve son fondement dans le banquet eucharistique " De mĂȘme qu’envoyĂ© par le PĂšre, qui est vivant, moi, je vis par le PĂšre, de mĂȘme, celui qui me mange, vivra, lui aussi, par moi " Jn 6, 57 Lorsque dans les fĂȘtes du Seigneur les fidĂšles reçoivent le Corps du Fils, ils proclament les uns aux autres la Bonne Nouvelle que les arrhes de la vie sont donnĂ©s, comme lorsque l’ange dit Ă  Marie de Magdala " Le Christ est ressuscitĂ© ! " Voici que maintenant aussi la vie et la rĂ©surrection sont confĂ©rĂ©es Ă  celui qui reçoit le Christ FanqĂźth, Office syriaque d’Antioche, volume 1, Commun, 237a-b.1392 Ce que l’aliment matĂ©riel produit dans notre vie corporelle, la communion le rĂ©alise de façon admirable dans notre vie spirituelle. La communion Ă  la Chair du Christ ressuscitĂ©, " vivifiĂ©e par l’Esprit Saint et vivifiante " PO 5, conserve, accroĂźt et renouvelle la vie de grĂące reçue au BaptĂȘme. Cette croissance de la vie chrĂ©tienne a besoin d’ĂȘtre nourrie par la communion eucharistique, pain de notre pĂšlerinage, jusqu’au moment de la mort, oĂč il nous sera donnĂ© comme La communion nous sĂ©pare du pĂ©chĂ©. Le Corps du Christ que nous recevons dans la communion est " livrĂ© pour nous ", et le Sang que nous buvons, est " versĂ© pour la multitude en rĂ©mission des pĂ©chĂ©s ". C’est pourquoi l’Eucharistie ne peut pas nous unir au Christ sans nous purifier en mĂȘme temps des pĂ©chĂ©s commis et nous prĂ©server des pĂ©chĂ©s futurs " Chaque fois que nous le recevons, nous annonçons la mort du Seigneur " 1 Co 11, 26. Si nous annonçons la mort du Seigneur, nous annonçons la rĂ©mission des pĂ©chĂ©s. Si, chaque fois que son Sang est rĂ©pandu, il est rĂ©pandu pour la rĂ©mission des pĂ©chĂ©s, je dois toujours le recevoir, pour que toujours il remette mes pĂ©chĂ©s. Moi qui pĂšche toujours, je dois avoir toujours un remĂšde S. Ambroise, sacr. 4, 28 PL 16, 446A.1394 Comme la nourriture corporelle sert Ă  restaurer la perte des forces, l’Eucharistie fortifie la charitĂ© qui, dans la vie quotidienne, tend Ă  s’affaiblir ; et cette charitĂ© vivifiĂ©e efface les pĂ©chĂ©s vĂ©niels cf. Cc. Trente DS 1638. En se donnant Ă  nous, le Christ ravive notre amour et nous rend capables de rompre les attachements dĂ©sordonnĂ©s aux crĂ©atures et de nous enraciner en Lui Puisque le Christ est mort pour nous par amour, lorsque nous faisons mĂ©moire de sa mort au moment du sacrifice, nous demandons que l’amour nous soit accordĂ© par la venue du Saint-Esprit ; nous prions humblement qu’en vertu de cet amour, par lequel le Christ a voulu mourir pour nous, nous aussi, en recevant la grĂące du Saint-Esprit, nous puissions considĂ©rer le monde comme crucifiĂ© pour nous, et ĂȘtre nous-mĂȘmes crucifiĂ©s pour le monde... Ayant reçu le don de l’amour, mourons au pĂ©chĂ© et vivons pour Dieu S. Fulgence de Ruspe, Fab. 28, 16-19 CCL 19A, 813-814 LH, sem. 28, lundi, off. lect..1395 Par la mĂȘme charitĂ© qu’elle allume en nous, l’Eucharistie nous prĂ©serve des pĂ©chĂ©s mortels futurs. Plus nous participons Ă  la vie du Christ et plus nous progressons dans son amitiĂ©, plus il nous est difficile de rompre avec Lui par le pĂ©chĂ© mortel. L’Eucharistie n’est pas ordonnĂ©e au pardon des pĂ©chĂ©s mortels. Ceci est propre au sacrement de la RĂ©conciliation. Le propre de l’Eucharistie est d’ĂȘtre le sacrement de ceux qui sont dans la pleine communion de l’ L’unitĂ© du Corps mystique l’Eucharistie fait l’Église. Ceux qui reçoivent l’Eucharistie sont unis plus Ă©troitement au Christ. Par lĂ  mĂȘme, le Christ les unit Ă  tous les fidĂšles en un seul corps l’Église. La communion renouvelle, fortifie, approfondit cette incorporation Ă  l’Église dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©e par le BaptĂȘme. Dans le BaptĂȘme nous avons Ă©tĂ© appelĂ©s Ă  ne faire qu’un seul corps cf. 1 Co 12, 13. L’Eucharistie rĂ©alise cet appel " La coupe de bĂ©nĂ©diction que nous bĂ©nissons n’est-elle pas communion au Sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas communion au Corps du Christ ? Puisqu’il n’y a qu’un pain, Ă  nous tous nous ne formons qu’un corps, car tous nous avons part Ă  ce pain unique " 1 Co 10, 16-17 Si vous ĂȘtes le corps du Christ et ses membres, c’est votre sacrement qui est placĂ© sur la table du Seigneur, vous recevez votre sacrement. Vous rĂ©pondez " Amen " " oui, c’est vrai ! " Ă  ce que vous recevez, et vous y souscrivez en rĂ©pondant. Tu entends ce mot " le Corps du Christ " et tu rĂ©ponds " Amen ". Sois donc un membre du Christ pour que soit vrai ton Amen S. Augustin, serm. 272 PL 38, 1247.1397 L’Eucharistie engage envers les pauvres Pour recevoir dans la vĂ©ritĂ© le Corps et le Sang du Christ livrĂ©s pour nous, nous devons reconnaĂźtre le Christ dans les plus pauvres, Ses frĂšres cf. Mt 25, 40 Tu as goĂ»tĂ© au sang du Seigneur et tu ne reconnais pas mĂȘme ton frĂšre. Tu dĂ©shonores cette table mĂȘme, en ne jugeant pas digne de partager ta nourriture celui qui a Ă©tĂ© jugĂ© digne de prendre part Ă  cette table. Dieu t’a libĂ©rĂ© de tous tes pĂ©chĂ©s et t’y a invitĂ©. Et toi, pas mĂȘme alors, tu n’es devenu plus misĂ©ricordieux S. Jean Chrysostome, hom. in 1 Cor. 27, 4 PG 61, 229-230.1398 L’Eucharistie et l’unitĂ© des chrĂ©tiens. Devant la grandeur de ce mystĂšre, S. Augustin s’écrie " O sacrement de la piĂ©tĂ© ! O signe de l’unitĂ© ! O lien de la charitĂ© ! " ev. Jo. 26, 6, 13 ; cf. SC 47. D’autant plus douloureuses se font ressentir les divisions de l’Église qui rompent la commune participation Ă  la table du Seigneur, d’autant plus pressantes sont les priĂšres au Seigneur pour que reviennent les jours de l’unitĂ© complĂšte de tous ceux qui croient en Les Églises orientales qui ne sont pas en pleine communion avec l’Église catholique cĂ©lĂšbrent l’Eucharistie avec un grand amour. " Ces Églises, bien que sĂ©parĂ©es, ont de vrais sacrements, – principalement, en vertu de la succession apostolique le Sacerdoce et l’Eucharistie, – qui les unissent intimement Ă  nous " UR 15. Une certaine communion in sacris, donc dans l’Eucharistie, est " non seulement possible, mais mĂȘme recommandĂ©e, lors de circonstances favorables et avec l’approbation de l’autoritĂ© ecclĂ©siastique " UR 15 ; cf. ⇒ CIC, can. 844, § 3.1400 Les communautĂ©s ecclĂ©siales issues de la RĂ©forme, sĂ©parĂ©es de l’Église catholique, " en raison surtout de l’absence du sacrement de l’Ordre, n’ont pas conservĂ© la substance propre et intĂ©grale du mystĂšre eucharistique " UR 22. C’est pour cette raison que, pour l’Église catholique, l’intercommunion eucharistique avec ces communautĂ©s n’est pas possible. Cependant, ces communautĂ©s ecclĂ©siales, " lorsqu’elles font mĂ©moire dans la sainte CĂšne de la mort et de la rĂ©surrection du Seigneur, professent que la vie consiste dans la communion au Christ et attendent son retour glorieux " UR 22.1401 Lorsqu’une nĂ©cessitĂ© grave se fait pressente, selon le jugement de l’ordinaire, les ministres catholiques peuvent donner les sacrements Eucharistie, pĂ©nitence, onction des malades aux autres chrĂ©tiens qui ne sont pas en pleine communion avec l’Église catholique, mais qui les demandent de leur plein grĂ© il faut alors qu’ils manifestent la foi catholique concernant ces sacrements et qu’ils se trouvent dans les dispositions requises cf. ⇒ CIC, can. 844, § 4. FETEDU CORPS ET DU SANG DU CHRIST (C) Evangile de JĂ©sus Christ selon saint Luc 9, 11-17. En ce temps-lĂ , JĂ©sus parlait aux foules du rĂšgne de Dieu, et guĂ©rissait ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait Ă  baisser. ADORATION POUR LA FETE DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST Deviens ce que tu contemples, Deviens ce que tu reçois, Reçois ce que tu es Le Corps du Christ. Comme vivante offrande au PĂšre, Par Lui, avec Lui et en Lui, Reçois Seigneur notre priĂšre Nourrie au souffle de l’Esprit. Deviens ce que tu contemples, Deviens ce que tu reçois, Reçois ce que tu es Le Corps du Christ. Ton Corps, JĂ©sus, livrĂ© pour nous, Ton Sang versĂ©, ta vie donnĂ©e Nous les offrons au rendez-vous De ton amour d’éternitĂ©. Deviens ce que tu contemples, Deviens ce que tu reçois, Reçois ce que tu es Le Corps du Christ. Tout comme une pierre d’aimant Ton PĂšre nous attire Ă  Toi, Nos yeux, nos cƓurs et notre Ă©lan comblĂ©s S’abĂźment devant Toi. Deviens ce que tu contemples, Deviens ce que tu reçois, Reçois ce que tu es Le Corps du Christ.

leChrist un seul corps et une seule chair. Il nous nourrit de Son propre sang et, par tous les moyens, nous incorpore Ă  Lui » (Saint Jean Chrysostome) En instituant cette fĂȘte le 8 septembre 1264 par le Pape français Urbain IV, l’Eglise

dimanche 7 Juin 2015 Éditorial pour la feuille paroissiale de Saint Hippolyte Soyez ce que vous voyez, et recevez ce que vous ĂȘtes » Cette parole de Saint Augustin sermon 272 dit bien le sens de cette fĂȘte du Corps et du Sang du Christ que l’Église nous invite Ă  cĂ©lĂ©brer ce dimanche. Lorsque JĂ©sus, au cours de son dernier repas avec ses apĂŽtres a prononcĂ© les paroles que nous reprenons Ă  chaque eucharistie Ceci est mon corps, ceci est mon sang », il transmettait a ses amis un magnifique message. Tout d’abord, JĂ©sus entendait affirmer que dĂ©sormais, c’est une autre prĂ©sence qui accompagnerait l’humanitĂ© que Dieu aime. Une prĂ©sence spirituelle par laquelle le Christ nous communique toute la puissance de vie qui l’habite, toute la puissance de libĂ©ration et de rĂ©surrection qu’il a manifestĂ© tout au long de sa vie terrestre et particuliĂšrement Ă  travers sa passion et sa rĂ©surrection. Il rĂ©alise ainsi sa promesse citĂ©e Ă  la derniĂšre ligne de l’évangile selon saint Matthieu Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » Les paroles de JĂ©sus Ă  son dernier repas nous introduisaient aussi dans cette Ă©blouissante vĂ©ritĂ© nous sommes son Corps. Comment ne pas citer encore saint Augustin dans le mĂȘme sermon Si vous voulez comprendre ce qu’est le corps du Christ, Ă©coutez l’ApĂŽtre, qui dit aux fidĂšles Vous ĂȘtes le corps du Christ, et chacun pour votre part, vous ĂȘtes les membres de ce corps 1 Co 12,17. Donc, si c’est vous qui ĂȘtes le corps du Christ et ses membres, c’est votre mystĂšre qui se trouve sur la table du Seigneur, et c’est votre mystĂšre que vous recevez. A cela, que vous ĂȘtes, vous rĂ©pondez "Amen", et par cette rĂ©ponse, vous y souscrivez. On vous dit "Le corps du Christ", et vous rĂ©pondez "Amen". Soyez donc membres du corps du Christ, pour que cet Amen soit vĂ©ridique. ». D’une certain maniĂšre, nous pouvons dire qu’en recevant le corps du Christ sous le signe du pain consacrĂ©, JĂ©sus nourrit son corps, il nous nourrit afin que nous grandissions, devenant de plus en plus image de l’image », image du Christ qui est l’image du Dieu invisible » Col 1, 15. JĂ©sus a instituĂ© l’eucharistie afin d’ĂȘtre une nourriture qui permette Ă  tous les membres de son Corps de grandir jusqu’à la taille de l’homme parfait comme le dit l’apĂŽtre Paul il s’agit de construire le corps du Christ, jusqu’à ce que nous parvenions tous ensemble Ă  l’unitĂ© dans la foi et la pleine connaissance du Fils de Dieu, Ă  l’état de l’Homme parfait, Ă  la stature du Christ dans sa plĂ©nitude
 en vivant dans la vĂ©ritĂ© de l’amour, nous grandirons pour nous Ă©lever en tout jusqu’à celui qui est la TĂȘte, le Christ. Ep 4, 12-15. Nous voyons que cette fĂȘte du Corps et du Sang du Seigneur est une invitation Ă  prendre au sĂ©rieux cette croissance du Corps du Christ afin de poursuivre sa mission dans le monde. Aussi comme des membres du Corps du Christ, comme des ressuscitĂ©s en JĂ©sus ressuscitĂ©, recevons avec respect et amour cette nourriture, cette prĂ©sence mystĂ©rieuse du Seigneur. Approchons-nous de la table en faisant le beau geste proposĂ© par saint Cyrille de JĂ©rusalem Lorsque tu t’avances, ne marche pas les mains grandes ouvertes devant toi, les doigts Ă©cartĂ©s, mais fait de ta main gauche un trĂŽne pour la droite qui doit recevoir le Roi ; puis recourbe en creux la paume de celle-ci et prends possession du Corps du Christ en disant Amen. Alors, avec le plus grand soin, sanctifie tes yeux par le contact du corps sacrĂ© et consomme-le ». Ainsi, soyons dans l’action de grĂące pour le don merveilleux que nous fait le Christ JĂ©sus Ă  travers le repas de l’eucharistie. Maurice Fourmond
Lesang dĂ©signe le principe de vie, la chair le corps. Par sa mort et sa rĂ©surrection, JĂ©sus Christ donne son corps et son sang pour tout le Quelques citations vincentiennes proposĂ©es pour accompagner et soutenir notre mĂ©ditation “La TrĂšs Sainte Vierge sortait pour les nĂ©cessitĂ©s de sa famille et pour le soulagement de son prochain, mais c’était toujours en prĂ©sence de Dieu, et hors de cela, elle demeurait paisible au logis, conversant de l’esprit avec Dieu et les anges. Demandez-lui, mes filles, qu’elle vous obtienne de Dieu cette rĂ©collection intĂ©rieure pour vous disposer Ă  la trĂšs sainte Communion du corps et du sang de son divin Fils, afin que vous puissiez dire “Mon cƓur est prĂ©parĂ© ; mon Dieu ! Mon cƓur est prĂ©parĂ© !” Saint Vincent de Paul “Lorsque je vais Ă  la chapelle, je me mets lĂ  devant le bon Dieu et je lui dis “Seigneur, me voici, donnez-moi ce que Vous voulez.” S’il me donne quelque chose, je suis bien contente et je le remercie. S’il ne me donne rien, je Le remercie encore, parce que je n’en mĂ©rite pas davantage. Et puis, je lui dis alors tout ce qui me vient dans l’esprit ; je lui raconte mes peines et mes joies, et j’écoute. Si vous L’écoutez, Il vous parlera aussi, car, avec le bon Dieu, il faut dire et Ă©couter. II parle toujours quand on y va bonnement et simplement.” Sainte Catherine LabourĂ© “Comme un cerf dĂ©sire les eaux, ainsi mon Ăąme dĂ©sire mon Dieu ! Je me prĂ©parerai par un grand dĂ©sir d’ĂȘtre unie Ă  Dieu, afin que, comme la nourriture que prend le corps humain lui donne les qualitĂ©s qu’elle a, ainsi l’union de Dieu avec mon Ăąme la rende conforme Ă  Lui, et que la rĂ©ception du prĂ©cieux corps de mon Sauveur me conduise Ă  la pratique de sa trĂšs sainte vie.” Sainte Louise de Marillac l1FC.
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