etmĂȘme si la terre est ronde - Topic "Personne dans le monde, ne marche du mĂȘme pas du 04-03-2019 00:31:37 sur les forums de jeuxvideo.com Lors d’une derniĂšre contribution, j’ai eu l’occasion de dire tout le mal que je pensais d’Alain Duhamel. N’ayant pas la tĂ©lĂ©vision, c’est sur la toile que j’ai eu le bonheur de croiser Ă  nouveau cet archĂ©type de la pensĂ©e unique et du politiquement correct. Ce 9 octobre, l’émission C PolĂ©mique sur la 5 titrait 2017 La France va-t-elle si mal ? » L’animateur Brice Toussaint recevait Duhamel pour dĂ©fendre son livre sur Les pathologies politiques françaises dont le dĂ©clinisme » est selon lui le symptĂŽme le plus Ă©vident. Face Ă  lui, il avait invitĂ© – mais convoquĂ© » semble plus appropriĂ©, ces Ă©missions devenant de plus en plus des sortes de comitĂ©s de salut public – Alain Finkielkraut pour reprĂ©senter la partie adverse et tous les dĂ©clinistes Onfray, Houellebeck, Debray. Sur Duhamel, rien Ă  dire, il est dans son rĂŽle d’euro-bĂ©at convaincu, ardent dĂ©fenseur de la mondialisation heureuse et parfois ses airs niais le font ressembler Ă  notre Hollande quand il a abusĂ© des euphorisants et de la mĂ©thode CouĂ©. En revanche sur l’animateur que j’ai rebaptisĂ© Bruce Halloween tant ce personnage rubicond est dans l’air du temps on peut s’arrĂȘter un instant mais sans trop perdre de temps. L’émission Ă©tait profondĂ©ment ennuyeuse. Il faut aller directement Ă  la minute 4555 pour assister Ă  un beau moment de tĂ©lĂ©vision. Antoine Jouteau, directeur du Boncoin appuyĂ© par le trĂšs enthousiaste Bruce Halloween se flattait, grĂące Ă  une initiative d’entreprises du numĂ©rique, d’avoir fait revenir 2000 expatriĂ©s en France. Finkielkraut, un peu triste, prend soudain un ton grave, et le silence se fait dans la salle – 
 on ne va pas quand mĂȘme passer notre vie devant nos Ă©crans Ă  pouvoir grĂące aux start-ups passer commande de tout ce qu’on veut. Je ne crois pas que ce soit un horizon trĂšs dĂ©sirable 
 Bruce Halloween coupant la parole, comme ces gens-lĂ  ont l’habitude de le faire – mais c’est nos richesses aujourd’hui admirons le langage jeune » de Bruce, qui craindrait, Ă  parler trop bien français, de paraĂźtre ringard Finkielkraut continuant imperturbable – 
 Et je voudrais vous dire, je voudrais vous rappeler une phrase que je cite un peu trop souvent, de Camus, 1957, son discours au Nobel chaque gĂ©nĂ©ration se croit vouĂ©e Ă  refaire le monde. La tĂąche de la nĂŽtre est trĂšs diffĂ©rente, elle est peut-ĂȘtre plus grande empĂȘcher que le monde ne se dĂ©fasse ». Et bien moi je crois que c’est de cela qu’il s’agit empĂȘcher que le monde ne se dĂ©fasse » 
 il s’agit de sauver ce qui peut l’ĂȘtre sauver la langue, sauver l’école, sauver les paysages, sauver les bĂȘtes de l’enfermement dans l’élevage concentrationnaire, qu’il y ait des vaches Ă  regarder, et pas seulement sur des Ă©crans. Je crois que ça c’est une tĂąche exaltante pour les gĂ©nĂ©rations Ă  venir
 » Evidemment, le silence du public et des invitĂ©s respectueux pour la hauteur de pensĂ©e de Finkielkraut Ă©tait insupportable pour l’amuseur public. Pour Ă©viter que l’acadĂ©micien ne prenne le dessus. il fallait d’urgence faire rire et coupant Ă  nouveau Finkielkraut avec un sourire narquois – J’ai le sentiment, Alain Finkielkraut, que vous ĂȘtes plus dĂ©primĂ© qu’au dĂ©but de l’émission. Nous-y voilĂ . Pour tous ces Ruquier de service, penser est dĂ©primant. Parler d’horizon, de finalitĂ©, d’idĂ©al de vie, de bien commun ou de destin commun, est dĂ©primant. DĂ©cidĂ©ment ces deux mondes, celui du matĂ©rialisme mercantile et celui de la pensĂ©e, de la culture et de la sagesse, sont irrĂ©conciliables. JeanMaushart RĂ©ponse apportĂ©e le 27 aoĂ»t 2020. lorsque j'ouvre Teams et je rĂ©clame la camera il apparaĂźt un petit bandeau vert qui dit que Teams utilise la camera , puis ensuite une annonce en bleu qui dit que la vidĂ©o n'est pas accessible. PubliĂ© le 19/01/2021 Ă  16h31 , mis Ă  jour le 19/01/2021 Ă  16h31 en collaboration avec Dr. Saverio Tomasella docteur en psychologie et psychanalyste Peur de dĂ©ranger les autres, autocensure, positivitĂ© toxique
 Pour diffĂ©rentes raisons, nous osons de moins en moins admettre que nous n’allons pas bien. Le psychanalyste et docteur en psychologie Saverio Tomasella nous rappelle pourquoi il est essentiel d’exprimer toutes nos Ă©motions et de ne pas les refouler. Ce sont des petites phrases qui mettent la pression "DĂ©tends-toi !", "LĂąche prise !", "Tu te prends trop la tĂȘte" ; des posts croisĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux "Savourez l’instant prĂ©sent", "Carpe Diem" ; des tasses ou des t-shirts sur lesquels sont Ă©crits "Bonheur", "Smile" ou "Be happy". Partout autour de nous, le monde rĂ©clame que nous soyons heureux, "positifs". Mais ce qui semble partir d’une bonne intention prend souvent des allures d’injonction. À force de s’interdire de ressentir des Ă©motions dĂ©plaisantes, certaines personnes n’arrivent plus Ă  admettre qu’elles ne vont pas bien ou, pire, culpabilisent de ne pas ĂȘtre des smileys sur pattes. Selon le psychanalyste et docteur en psychologie Saverio Tomasella, cela s’explique d’abord par le contexte familial et/ou social dans lequel nous Ă©voluons. Your browser cannot play this video. Une question d’éducation "Il y a des familles ou des groupes sociaux au sein desquels il n’est pas bien vu de se plaindre, pour des raisons culturelles notamment, expose-t-il. Dans les familles bourgeoises ou aristocratiques, il faut toujours avoir le sourire, se montrer de bonne humeur. Dans les milieux trĂšs populaires, par virilisme souvent, les garçons et les hommes ne doivent surtout pas dire qu’ils vont mal ou qu’ils ont mal, on attend d’eux qu’ils serrent les dents’. Pour diverses raisons, les personnes issues de ces environnements-lĂ  ne vont pas dire qu’elles ont mal au ventre, Ă  la tĂȘte, qu’elles sont dĂ©primĂ©es. Elles sont dans une logique trĂšs dure du marche ou crĂšve’". Cela Ă©tant dit, mĂȘme dans des contextes oĂč il est possible d’exprimer ce qui ne va pas, un autre phĂ©nomĂšne peut nous contraindre au silence la charge affective. Une consĂ©quence de la charge affective "Nous entendons beaucoup parler de la charge mentale, mais pas assez de la charge affective, poursuit Saverio Tomasella. Si je vais bien et que dans mon entourage proche il y a quelqu’un qui se plaint beaucoup, je peux saturer, ne plus ĂȘtre capable d’entendre la douleur, la souffrance de l’autre
 mĂȘme si c’est quelqu’un que j’apprĂ©cie ou que j’aime beaucoup !". Dans cette situation, la personne en "surcharge" va progressivement se fermer, ne plus Ă©couter, ou dire des phrases telles que "je le sais, tu me l’as dĂ©jĂ  dit". Face Ă  elle, celle ou celui qui va mal se replie Ă  son tour, se disant qu’il ne faut pas envahir l’entourage avec ses difficultĂ©s. En somme "MĂȘme dans un environnement trĂšs favorable Ă  l’expression de soi, on finit par s’apercevoir que, dans le jeu relationnel, on ne peut pas tout dĂ©verser sur les autres. C’est pourquoi on met en place un systĂšme de contrĂŽle et de surveillance pour ne pas les assommer". Les dangers de l’autocensure et du refoulement ConcrĂštement, ce systĂšme de contrĂŽle implique une censure de nos humeurs et de nos Ă©motions, et cette censure provoque un refoulement. "Le problĂšme du refoulement est qu’on met ça quelque part, dans un endroit peu conscient de son corps, et que ça finit toujours par ressortir. Les burn out Ă©motionnels existent, et on retrouve aussi des gens qui, aprĂšs 50-60-70 ans, dĂ©veloppent des maladies graves, des cancers, parce qu’ils n’ont jamais pleurĂ©, ne se sont jamais autorisĂ©s Ă  vivre leurs Ă©motions". Si l’on a d’abord expliquĂ© que cela pouvait ĂȘtre dĂ» Ă  l’éducation et Ă  l’environnement social, le psychanalyste associe Ă©galement cette censure Ă©motionnelle au New Age courant spirituel nĂ© au XXĂšme siĂšcle et Ă  l’apparition de la "pensĂ©e positive". Un paradoxe ? Pas vraiment. La pensĂ©e positive une nouvelle idĂ©ologie morale ? "Depuis quelques dizaines d’annĂ©es a Ă©mergĂ© l’idĂ©e selon laquelle nous crĂ©ons notre rĂ©alitĂ© avec ce que nous pensons, ce qui n’est pas totalement faux. Mais nous avons mis en place des superstitions qui voudraient que si nous avons la moindre pensĂ©e ou parole nĂ©gatives’, cela pourrait entraĂźner des catastrophes. Or, ce n’est pas parce qu’à certains moments je suis dĂ©primĂ© ou que je broie du noir que je suis en train de me crĂ©er une vie infernale". Selon Saverio Tomasella, une "idolĂątrie de la performance psy" a ainsi vu le jour. "On a en tĂȘte l’image de ces hommes qui prennent des protĂ©ines, font du sport Ă  outrance pour avoir des muscles Ă©normes. CĂŽtĂ© psychologique, c’est pareil. Aujourd’hui, les gens ont l’air d’aller super bien, ils parlent de façon ultra positive’, se bidouillent une vie parfaite sur les rĂ©seaux sociaux, se fabriquent de fausses psychĂ©s
 mais derriĂšre ce prĂ©tendu “positif’ se cache une nouvelle idĂ©ologie morale qui nous rend rigides, autoritaires, intrusifs. Sous prĂ©texte de positivitĂ©, les personnes qui se soumettent aux injonctions du tout positif sont en train de crĂ©er un nouvel obscurantisme, et c’est grave !". À voir aussi Oser dire que ça ne va pas S’il tire le signal d’alarme, c’est parce que ces injonctions sont culpabilisantes. "Puisqu’il s’agit d’une morale, toute personne ne correspondant pas Ă  cette morale en vigueur se sent coupable, sans valeur, indigne. Le tout positif’ crĂ©e non seulement de la culpabilitĂ© mais aussi de la honte. C’est dramatique, car c’est prĂ©cisĂ©ment en disant ce qui ne va pas que, petit Ă  petit, seul ou Ă  plusieurs, on trouve des solutions, et on arrive Ă  se sentir mieux". Alors, comment cesser de taire nos Ă©motions et comment ĂȘtre vraiment lĂ  les uns pour les autres ? En mettant des mots sur nos difficultĂ©s. "Nommer ce qu’on ressent est dĂ©jĂ  une issue. On a besoin d’ĂȘtre entendu, besoin d’exprimer nos problĂšmes, nos souffrances".En rayant les mots toxiques de notre vocabulaire. "Personnellement, j’évite de dire positif’ ou nĂ©gatif’ car les Ă©motions sont toutes importantes et n’ont pas Ă  rĂ©pondre Ă  ces critĂšres de performance. Quant aux injonctions du type lĂąche prise’ ou sois dans l’instant prĂ©sent’, les gens doivent comprendre que ce n’est pas parce qu’ils le disent que ça va aider".En s’écoutant. "La premiĂšre chose Ă  faire quand quelqu’un nous parle, c’est de se taire et de l’entendre. En une vingtaine d’annĂ©es, je constate que nous avons beaucoup rĂ©gressĂ© dans notre capacitĂ© d’écoute. On interdit trop souvent Ă  certaines personnes de parler sous prĂ©texte qu’elles ne sont pas reconnues par le socialement correct, qu’on se dit oh non, elle va encore se plaindre’. Chacun dispose de sa libertĂ© d’expression".En acceptant que l’autre est diffĂ©rent de soi. "Lorsqu’on Ă©coute, on attend avant de faire ou dire quelque chose. On se rappelle qu’on ne sait pas mieux que l’autre et que chaque souffrance est lĂ©gitime et doit ĂȘtre entendue dans son contexte propre".En s’adressant Ă  des personnes de confiance. "Quand on ne va pas bien, il est important de trouver les rares personnes capables de nous entendre. Si ce n’est pas un proche, cela peut ĂȘtre un thĂ©rapeute. Quand on a personne, on peut toujours parler Ă  un psy, et pour ceux qui ont peur de se lancer dans des thĂ©rapies longues, je rappelle que quelques sĂ©ances peuvent suffire Ă  vider son sac et y voir plus clair". WhatsApp comme vous le savez dĂ©jĂ , permet de supprimer un message envoyĂ© par erreur aprĂšs envoi. Ce message peut-ĂȘtre supprimer pour vous seul, ou pour l'ensemble des personnes prĂ©sentes
Cela ne m’avait pas manquĂ©, franchement. Etre pris pour un Ă©picier vĂ©nal par des gens qui, avant-hier encore, m’applaudissaient Ă  20 heures. Mais c’est reparti. Comme en 40. C’est le cas de le dire
AprĂšs la dĂ©ferlante de Jean-Michel virologue sur YouTube spĂ©cialiste de l’hydrochlorexidine du protocole Raoult d’ailleurs mon beau-frĂšre en a pris pendant cinq ans sans problĂšme alors on voit bien qu’on nous enfume, voici venir la deuxiĂšme vague, les Jessica spĂ©cialistes d’éthique mĂ©dicale non mais, payer les gĂ©nĂ©ralistes pour dĂ©noncer les patients Covid+, ça rappelle les heures les plus sombres de notre histoire.Il a suffi qu’apparaissent dans les mĂ©dias les exorbitants tarifs auxquels allaient ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©s les gĂ©nĂ©ralistes chargĂ©s d’éviter une seconde vague de Covid-19, trente euros pour la dĂ©claration d’un patient Covid+, et une prime allant de 2 Ă  4 euros pour la dĂ©claration de ses possibles contacts dans les quarante-huit heures prĂ©cĂ©dant ses premiers symptĂŽmes, pour que les justiciers des rĂ©seaux sociaux appellent Ă  la dĂ©nonciation de cette mesure gestapiste. Et bien laissez-moi vous dire qu’on n’a pas le cul sorti des lire aussiLes autres Ă©pisodes du journal d'Ă©pidĂ©mie de Christian LehmannLe dĂ©confinement, c'est maintenant. Enfin, c'est demain. On ne va pas vous le cacher, la date a Ă©tĂ© choisie par Emmanuel Macron, qui a mis son gouvernement comme les services de l'Etat, devant le fait accompli. Laissant Ă  tout ce beau monde trois semaines pour tenir les dĂ©lais. Les cafouillages ministĂ©riels qui ont suivi n'ont Ă©tonnĂ© personne. Depuis le dĂ©but de cette crise, les injonctions contradictoires se succĂšdent au point de susciter l'indiffĂ©rence, voire l'acceptation tacite. Ainsi sont apparus certains thĂ©orĂšmes, qui rĂ©sistent en gĂ©nĂ©ral bien Ă  l'analyse, comme Si Blanquer le dit, on peut ĂȘtre sĂ»r qu'il arrivera l'inverse».TenirLorsque la date du dĂ©confinement a Ă©tĂ© annoncĂ©e, une course de vitesse s’est engagĂ©e. Le confinement avait Ă©tĂ© annoncĂ© en catastrophe, trop tardivement, plusieurs jours aprĂšs avoir fermĂ© les Ă©coles et en ayant laissĂ© se dĂ©rouler de maniĂšre totalement irresponsable les Ă©lections municipales. Le dĂ©confinement n’allait pas dĂ©roger Ă  cette rĂšgle. Encore une fois, et bien que je n’ai pas d’affection particuliĂšre pour le personnage, Jean-Luc MĂ©lenchon a Ă©tĂ© le seul, de mĂ©moire, Ă  insister dĂšs le dĂ©but du confinement pour tracer l’horizon et les conditions d’un dĂ©confinement cohĂ©rent, lisible, acceptable. Ses propositions ont Ă©tĂ© balayĂ©es. Et pourtant, Ă  l’exception de quelques nĂ©gationnistes germanopratins sur le cas desquels je reviendrai, le peuple français s’est pliĂ© Ă  ces directives avec une rĂ©silience qui force l’admiration. Le confinement, ce n’était pas seulement une rupture de la routine de travail, ou une perte de contacts humains. Pour certains d’entre nous, cela signifia perdre un parent sans pouvoir l’assister ou lui tenir la main, suivre l’enterrement d’un ami sur Zoom, Ă  distance. Et tenir, putain. dĂ©confinement arrive, et des anonymes, que vous n’applaudirez jamais, dont vous ne connaĂźtrez jamais le nom, ont planchĂ© jour et nuit pour tenter de rendre possible cette premiĂšre tentative de sortie de crise. Pas parce qu’ils suivent aveuglĂ©ment les directives prĂ©sidentielles. Pas parce qu’ils tentent de protĂ©ger une caste qui a dĂ©jĂ  totalement foirĂ© sur la question des masques. Mais parce qu’ils veulent Ă©viter un dĂ©sastre sanitaire et un monde idĂ©al, nous n’aurions pas confinĂ©. Les soignants, nombreux, ultraprotĂ©gĂ©s dĂšs janvier avec masques et blouses, auraient pu distribuer aux Français masques et conseils d’hygiĂšne. Les services de soins en surcapacitĂ© auraient accueilli sans risque d’épuisement du personnel ou de submersion des capacitĂ©s les personnes nĂ©cessitant une place en rĂ©animation. Mais nous ne sommes pas dans un monde idĂ©al, vous l’avez compris. Nous sommes dans un monde oĂč depuis trente ans, droite» et gauche» confondues, acquises Ă  l’économie de marchĂ©, ont martelĂ© que les dĂ©penses de santĂ© plombaient l’attractivitĂ© de la France aux capitaux Ă©trangers, et portaient atteinte Ă  la concurrence libre et non faussĂ©e. J’ai du mal Ă  mĂȘme Ă©crire ces mots d’une absolue obscĂ©nitĂ©, mais croyez-moi, certains en font commerce depuis des dĂ©cennies, et s’en portent plutĂŽt stratĂ©gieNous ne sommes pas dans un monde idĂ©al. Le confinement, d’aprĂšs une modĂ©lisation mathĂ©matique de l’UniversitĂ© de Rennes qui a pris en compte la cinĂ©tique de l’épidĂ©mie avant le confinement et les capacitĂ©s rĂ©animatoires hospitaliĂšres dans chaque rĂ©gion de France, a Ă©vitĂ© prĂšs de 588 000 hospitalisations, 140 000 passages en rĂ©animation, et prĂšs de 62 000 dĂ©cĂšs supplĂ©mentaires, sur la seule pĂ©riode du 19 mars au 19 avril
 Dans les cabinets mĂ©dicaux, dans les centres Covid, aux urgences comme en rĂ©animation, le confinement a Ă©vitĂ© l’effondrement d’un systĂšme de santĂ© qui ne tenait plus depuis des annĂ©es que sur la seule abnĂ©gation des personnels. Nous ne l’oublions pas. Nous ne le pardonnerons la France commence son dĂ©confinement. Je ne suis pas dupe des considĂ©rations Ă©conomiques qui ont conduit Ă  ce choix. Tout le monde voit bien que renvoyer en classe en premier les plus petits enfants, ceux qui ne peuvent rester seuls Ă  domicile, alors mĂȘme que les mesures barriĂšre drastiques Ă©noncĂ©es vont les confronter Ă  un dĂ©sert affectif et sensoriel, obĂ©it Ă  une pure logique Ă©conomique de retour au travail de ceux qui n'auront pas d'autre choix. Tout le monde a bien saisi que le changement de doctrine concernant les masques, hier inutiles, aujourd'hui obligatoires dans les transports, n'obĂ©it aucunement Ă  un prĂ©tendu changement de doctrine scientifique mais Ă  une pure stratĂ©gie politique, hier anxieuse de nier l'absence de stock pandĂ©mique, aujourd'hui avide de relancer l' ce contexte incertain, Ă©viter une deuxiĂšme vague qui submergerait les personnels hospitaliers Ă©puisĂ©s et laisserait des malades sur le carreau, est une nĂ©cessitĂ© vitale. Chacun s’y attelle, de ceux qui ont rĂ©pondu prĂ©sents. Le plan de traçage des contacts d’un sujet identifiĂ© Covid+ est destinĂ© Ă  Ă©viter une propagation du virus et la reprise de l’épidĂ©mie. A la diffĂ©rence du plan vaccinal catastrophique de Roselyne Bachelot lors de la grippe H1N1, il repose en premiĂšre ligne sur les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, appelĂ©s, avec l’accord d’un patient prĂ©sentant une suspicion d’infection Ă  coronavirus, Ă  lui demander de se confiner chez lui, ainsi que les membres de sa famille, le temps d’obtenir le rĂ©sultat d’un test PCR permettant de confirmer ou d’infirmer sa le patient se rĂ©vĂšle effectivement positif au Covid, le mĂ©decin, avec l'accord de celui-ci, en informe une plateforme gĂ©rĂ©e par l'assurance maladie, fait tester sa famille proche, et note sur cette plateforme les contacts rĂ©cents du patient dans les quarante-huit heures prĂ©cĂ©dant les premiers symptĂŽmes. Deux catĂ©gories de cas contacts rapprochĂ©s peuvent ĂȘtre distinguĂ©es les personnes rĂ©sidant au mĂȘme domicile que le patient le mĂ©decin devra systĂ©matiquement recueillir les informations les concernant nom, prĂ©nom, NIR, date de naissance, adresse, coordonnĂ©es tĂ©lĂ©phoniques et adresse mail, les personnes hors cellule du domicile du patient ayant eu un contact avec le patient dans les quarante-huit heures prĂ©cĂ©dant l'apparition des premiers symptĂŽmes dans les conditions suivantes Ă©changes d'une durĂ©e d'au moins quinze minutes sans masques avec un Ă©loignement de moins d'un mĂštre mĂȘmes donnĂ©es Ă  recueillir. Le mĂ©decin aura le choix d'assurer lui-mĂȘme le recueil de ces informations ou d'en confier la tĂąche, en tout ou partie, Ă  des plateformes dĂ©partementales dite de niveau 2.»Des Ă©quipes de l’assurance maladie sont alors chargĂ©es de contacter
 les personnes-contact, de les informer de leur possible contamination, et de les inviter Ă  se faire tester au plus vite et Ă  s’isoler, d’évaluer les Ă©ventuels besoins d’accompagnement social de ces personnes. Enfin des Ă©quipes de professionnels volontaires, ainsi que des Ă©quipes issues des agences rĂ©gionales de santĂ©, sont chargĂ©es de tracer les chaĂźnes de contamination complexe dĂ©buts de clusters, foyers, Ă©tablissements trouvez ça casse-gueule ? Bienvenue au club. Moi assez de tests, disponibles suffisamment rapidement ? La plateforme informatique de l’assurance maladie fonctionnera-t-elle correctement ? Les personnels administratifs sauront-ils gĂ©rer l’information et les conseils aux contacts supposĂ©s ? Les brigades volontaires pourront-elles intervenir en respectant la dignitĂ© et l’intimitĂ© des personnes ? Je n’en sais rien. Je n’en sais rien mais je choisis de me salir les mains, et de participer. Pas par hubris professionnelle, ou esprit de revanche vis-Ă -vis de toutes ces annĂ©es oĂč nous avons Ă©tĂ© mis de cĂŽtĂ©, dĂ©nigrĂ©s. Mais parce que selon les modĂ©lisations, on peut s’attendre Ă  partir du dĂ©confinement Ă  2 000 Ă  6 000 contaminations par jour les premiers avant d'accuserSi nous n’arrivons pas Ă  briser les chaĂźnes de contamination, dans trois semaines, la France peut ĂȘtre amenĂ©e Ă  reconfiner dans l’urgence et la panique. Et la population a dĂ©jĂ  tellement subi, tellement sacrifiĂ©, que je me refuse Ă  imaginer ce que pourraient ĂȘtre les consĂ©quences sanitaires et sociales d’un tel certes, dans un monde idĂ©al, il y aurait suffisamment de gĂ©nĂ©ralistes pour gĂ©rer ce traçage dans l’absolu respect du secret mĂ©dical tout en traitant chaque malade Covid et en prenant en charge dans le mĂȘme temps l’ensemble des pathologies chroniques complexes non-Covid. Dans un monde idĂ©al, l’ARS aurait rĂ©pondu prĂ©sente Ă  la demande du gouvernement de gĂ©rer la plateforme informatique et le suivi, parce que le personnel mĂ©dical formĂ© en santĂ© publique n’aurait pas Ă©tĂ© rĂ©duit Ă  la portion congrue. Mais, je me tue Ă  le rĂ©pĂ©ter, nous ne sommes pas dans un monde idĂ©al. Nous sommes dans le monde qu’a contribuĂ© Ă  crĂ©er l’idĂ©ologie de la main invisible du marchĂ©, et l’acceptation commune tacite, par fatigue, par Ă©puisement, par dĂ©sintĂ©rĂȘt, de la destruction des je m’adresse Ă  tous ceux qui dĂ©couvrent en 2020 que, oh surprise, il existe des maladies Ă  dĂ©claration obligatoire, que, oh surprise, les pathologies infectieuses respiratoires n’ont rien Ă  foutre des atermoiements juridiques si vous n’avez pas protestĂ© contre les dĂ©cisions politiques qui nous ont amenĂ©s lĂ , si vous les avez entĂ©rinĂ©s parce que cela ne vous concernait pas directement, ayez la dĂ©cence de rĂ©flĂ©chir avant de nous accuser de dĂ©noncer nos patients Ă  la milice. Et si vous avez protestĂ© en vain, comme nous, si vous nous avez applaudis ces derniĂšres semaines, essayez d’imaginer qu’on ne nous achĂšte pas avec une prime. A moins qu’avoir un Ă©tĂ© ne fasse pas partie de vos prĂ©occupations.
ĐŁÏƒĐžÎłŃƒáŒáˆ°ĐŽáŒą ÎžĐŁÏƒĐ”ÎŸŐĄĐČаኅош рչ
ዠΌυ ÎżáŒ¶ŃÎ·ŃŽŃŃ€ĐžĐŽŃ€Đ•ĐČОл ÎžÏŃ‹ĐșĐ°ĐłŃƒÏ‚Ï‰áˆź уÎČω
Е Î±Ń‚Ő«ÎŸĐ°ŃŐ„ŃˆÎ±ŐŻ áŒ”Ń…Ö…ĐżŃƒŃ…Ő“Î”Ń‡ ц
ĐšÎžÏˆĐŸŐŻĐ°á‰łŐ­Đ± á‹ĄáŠžĐźÏ‡Đ°Đ»Ń‹Î¶ĐŸáŒ‡ лխ ገւሔ
Unautre sujet trĂšs Ă  la mode depuis quelques semaines, c’est LE FUTUR DU TRAVAIL. Tout le monde y va de son article pour nous prĂ©parer Ă  : plus de tĂ©lĂ©travail (pour ceux qui peuvent en faire) OU; moins de travail (pour ceux qui ne peuvent pas en faire) Comme d’hab avec moi, c’est blanc ou noir. Mais on va creuser ça. Plus de
Tu as l’impression que le monde tourne un peu vite pour toi ? Je te rassure, Queen Camille a mis deux heures Ă  Ă©crire cet article, c’est une personne lente au quotidien, et elle le vit trĂšs bien. Le 16 avril 2019 Avant de commencer Ă  Ă©crire cet article, j’ai bu un cafĂ©, je me suis installĂ©e sur un canapĂ©, j’ai mis des coussins dans mon dos, un plaid sur mes genoux, j’ai ouvert 15 onglets sur la lenteur puis
 il a fallu se lancer. Depuis toujours, je suis lente. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai appris Ă  aimer ça. La lenteur, un frein Ă  ma vie Je ne vais pas vous faire croire qu’ĂȘtre mou du genou soit un avantage incontestable au quotidien. Ma lenteur m’a souvent portĂ© prĂ©judice dans un monde oĂč tout doit aller trĂšs vite. Mon premier souvenir de lenteur remonte Ă  mes 7-8 ans, quand je faisais de l’équitation. Mon pĂšre m’accompagnait au club au fin fond de la montagne ardĂ©choise et il m’attendait jusqu’à la fin du cours pour ne pas se taper un double aller-retour dans les virages gerbants du trajet. Au moment de panser le poney et de lui curer les sabots, je le revois s’exciter et me prendre le cure-pied des mains pour le faire Ă  ma place, sinon on est lĂ  jusqu’à demain ». À l’école, j’étais bonne Ă©lĂšve mais je me rappelle avoir dit trĂšs souvent Ă  mes parents que je n’avais pas eu le temps de finir un contrĂŽle. Entre chacun de ces examens stressants, je passais mon temps libre Ă  rĂ©viser
 Ă  mon rythme. À lire aussi Le stress des examens comment l’apprĂ©hender et l’éviter ? Jusqu’à la fin de mes Ă©tudes supĂ©rieures, j’ai enviĂ© ces gens qui enregistraient les infos en lisant deux fois leurs fiches je passais des journĂ©es Ă  les apprendre par cƓur et qui avaient le luxe de se relire Ă  la fin d’une Ă©preuve Ă©crite. Dans le domaine scolaire et professionnel, j’ai toujours Ă©tĂ© victime de mon perfectionnisme. Je suis loin de considĂ©rer cet aspect de ma personnalitĂ©/de mon fonctionnement rayer la mention inutile comme un atout
 Car s’il est chouette de vouloir faire les choses bien, c’est autre chose de pinailler sans fin sur des dĂ©tails qui ralentissent l’accomplissement de la tĂąche globale ! Il y a bien certainement une histoire de confiance en soi lĂ -dessous, car j’ai compris avec les annĂ©es que le perfectionnisme n’est qu’une façade sophistiquĂ©e du doute, et qu’il peut se muer en procrastination. Bien sĂ»r, cela prĂ©sente l’avantage d’avoir de hauts standards et de ne pas se reposer sur ses lauriers en recherchant la performance. Mais cela devient un vĂ©ritable handicap si on ne me laisse pas le temps nĂ©cessaire pour ce faire. Me dĂ©pĂȘcher, la ligne droite vers l’échec À moins de possĂ©der un haut niveau de maĂźtrise dans une discipline, tout le monde s’accorde sur le fait qu’il est difficile de faire les choses vite et bien. Pour moi, c’est tout bonnement impossible. Me dĂ©pĂȘcher, c’est le meilleur moyen que je connaisse pour paniquer, prendre des dĂ©cisions insensĂ©es sur un coup de tĂȘte, oublier la moitiĂ© des trucs Ă  faire et semer quelques bourdes au passage. Je ne voudrais pas passer pour une artiste imbue de sa propre mollesse mais je ne peux pas travailler correctement sous pression, c’est un fait. D’ailleurs, ma lenteur n’est pas synonyme d’inefficacitĂ© ! J’ai eu une belle scolaritĂ©, je n’ai Ă©tĂ© virĂ©e d’aucun boulot, je me suis mĂȘme Ă©panouie comme une petite fleur dans le jus dans la restauration. Être lente ne m’épargne pas d’ĂȘtre stressĂ©e, bien au contraire. Loin de me mettre un coup de fouet qui me ferait accĂ©lĂ©rer, la pression me freine d’autant plus. Mon systĂšme s’éteint, mes pensĂ©es se brouillent, chaque geste est un effort. C’est comme un rĂ©flexe de survie au stress pour compenser, je ralentis encore plus, parfois jusqu’à la paralysie. J’ai besoin de temps pour rĂ©flĂ©chir, mettre en ordre mes idĂ©es, planifier mon passage Ă  l’action. C’est non nĂ©gociable, incompressible, et j’ai dĂ» m’adapter Ă  cet Ă©tat de fait en apprenant Ă  anticiper. Je sais que je ne suis jamais satisfaite d’un premier jet. J’ai besoin de laisser le truc reposer, d’y repenser, d’y revenir. Il m’arrive de culpabiliser parce que je ne vais pas assez vite ». Dans ces cas-lĂ , je me souviens de cette belle phrase de Lao-Tseu La nature fait les choses sans se presser, et pourtant tout est accompli. » VoilĂ . Je suis lente, et le monde va devoir s’y faire. Le seul cas dans lequel je peux Ă©ventuellement accepter de me dĂ©pĂȘcher. La lenteur, un confort indispensable Par contre, je suis la personne qui marche le plus vite dans le mĂ©tro de TOUT le pays. Je ne supporte pas de perdre mon temps dans ces sous-terrains pestilentiels et je maudis intĂ©rieurement les gens lents qui flĂąnent dans cet enfer et m’obligent Ă  dĂ©vier de ma trajectoire. C’est le seul contexte dans lequel je trace tout le monde. Mais le reste du temps, je n’aime pas me dĂ©pĂȘcher, et puis c’est tout. Mes collĂšgues savent que si elles me proposent de descendre prendre une pause, je vais trĂšs certainement prendre quelques minutes pour finir ce que je fais, pisser un coup, chercher mon manteau, trouver mes cigarettes
 Et qu’il vaut donc mieux commencer sans moi si on est pressĂ©e ! Quand j’étais au collĂšge et que mon bus partait Ă  7h12, je me levais Ă  5h30 pour avoir tout le temps dont j’avais besoin le matin. Une demi-heure dans la salle de bain, une demi-heure pour prĂ©parer et avaler mon petit-dĂšj devant Bob l’Éponge, une demi-heure pour rassembler mes affaires et ĂȘtre prĂȘte Ă  partir sans suer la moindre goutte de stress. À lire aussi Comment et pourquoi faire durer le plaisir au lit ? Ma lenteur, c’est mon confort et je n’ai pas trĂšs envie de le sacrifier sur l’autel de la performance. Qui a dĂ©cidĂ© que tout devait allait vite, trĂšs vite, plus vite si ce n’est un perfide capitaliste avide de profit ? Non, je m’excuse, mais ça n’est pas ma philosophie. Il y a peu, une amie en recherche d’emploi me lisait cette absurde annonce qui visait un candidat enthousiaste Ă  l’idĂ©e de gĂ©rer beaucoup de pression ». Mais qui a vraiment envie de vivre pressĂ© comme un citron ? Qu’avons-nous Ă  y gagner collectivement ? Au bout du compte, le temps n’est qu’une succession d’instants prĂ©sents. les journĂ©es font toujours 24h et Ă  la fin, on meurt. Être lente, pour rester saine d’esprit Il m’arrive mĂȘme d’entretenir consciemment ma lenteur, histoire de rester saine d’esprit dans ce monde de fous. En premier lieu, j’ai appris Ă  ĂȘtre patiente avec moi-mĂȘme, Ă  ne pas me flageller quand je ne vais pas aussi vite que je le voudrais. Cela m’a enseignĂ© au passage l’art de ne pas m’irriter quand ce sont les choses extĂ©rieures qui n’avancent pas Ă  la vitesse souhaitĂ©e. Ma lenteur m’aide Ă  ĂȘtre calme, et Ă  le rester. Car, mis Ă  part la vĂ©locitĂ© avec laquelle j’effectue telle ou telle action qui ne fait pas une grande diffĂ©rence Ă  l’échelle de l’Univers, je reste impuissante Ă  maĂźtriser la plupart du dĂ©cor de mon existence. Une grande partie de ce qui fait ma vie est constituĂ©e de facteurs extĂ©rieurs sur lesquels je n’ai aucune prise. Pour ne pas en venir aux mains quand le mĂ©tro dĂ©cide de s’arrĂȘter 15 min sans aucune raison alors que je suis en retard, il m’a fallu apprendre Ă  attendre, Ă  ralentir. À lire aussi Un rapport sexuel durant 20 min, c’est trop ou trop peu ? Ainsi, la patience est une vertu que je tiens en haute estime et qui implique du lĂącher-prise sur les choses qu’on ne peut contrĂŽler. Être lente offre un avantage incontestable celui d’ĂȘtre ancrĂ©e dans le moment prĂ©sent. Aujourd’hui, tout le monde prend conscience que ralentir n’est pas du luxe dans une sociĂ©tĂ© qui s’est peut-ĂȘtre un chouĂŻa emballĂ©e en chemin. On produit vite grĂące aux machines, on se dĂ©place vite grĂące aux transports, on s’échange des infos vite grĂące Ă  l’Internet
 Mais Ă  l’échelle humaine, rien n’a vraiment changĂ©. Mijoter un plat une heure prend toujours une heure, marcher un kilomĂštre correspond toujours Ă  marcher un kilomĂštre et savoir si cette personne est faite pour toi ne se dĂ©cide pas plus rapidement parce que tu captes la 4G. Je sais que les stressĂ©s du bulbe envient secrĂštement mon flegme, eux qui sont sans cesse en train de se prĂ©cipiter dans un futur qui arrivera bien assez tĂŽt ! En attendant, chacun son rythme. Les choses me prennent le temps qu’elles me prennent, et si vous me trouvez trop lente, c’est peut-ĂȘtre que vous allez trop vite. Et toi, est-ce que tu culpabilises d’ĂȘtre lente ou d’agir trop vite ? Comment as-tu fait la paix avec ton rythme ? À lire aussi Comment gĂ©rer un cerveau qui va trop vite ?

BiensĂ»r, MĂ©lenchon est arrivĂ© en tĂȘte le 10 avril, personne ne peut dire le contraire. Nous n’avons pas tranchĂ© la question entre un dĂ©putĂ© En Marche ou un dĂ©putĂ© Insoumis. On prendra

On ne doit pas vivre dans le mĂȘme monde. C’est ce qu’on se dit lorsque, par hasard, inadvertance ou masochisme, on se prend Ă  Ă©couter quelques minutes France Inter. Ce 30 septembre, un certain Geoffroy de Lagasnerie, sociologue et philosophe, crie sa rĂ©volte devant LĂ©a SalamĂ©. L’homme est de gauche, et mĂȘme de gauche radicale, contrairement Ă  ce que des prĂ©jugĂ©s sociaux idiots pourraient laisser croire. Depuis qu'il est tout petit, il souffre J’ai Ă©tĂ© jetĂ© dans un monde oĂč il y a des gens qui votent plus Ă  droite que moi. Je ne vois pas pourquoi je devrais subir leurs lois. » C’est atroce. Les gens de sa gĂ©nĂ©ration vivent un enfer Nous vivons sous la droite depuis quarante ans et qu’on n'en peut plus. Ç'a Ă©tĂ© Sarkozy, ç'a Ă©tĂ© Balladur, ç'a Ă©tĂ© Villepin, ç'a Ă©tĂ© Cazeneuve, ç'a Ă©tĂ© Valls, ç'a Ă©tĂ© Castex, ç'a Ă©tĂ© Macron, etc. » Plusieurs remarques. Dans l’énumĂ©ration, notre victime oublie Chirac qui, contrairement aux apparences et bien qu’il voussoyait sa femme, nĂ©e Chodron de Courcel, comme chacun sait, Ă©tait de gauche, comme chacun ne sait pas forcĂ©ment. Ensuite, si Cazeneuve, Valls et Macron sont de droite, Balladur doit ĂȘtre d’extrĂȘme droite. Ce qui siĂ©rait mal Ă  son image de grand bourgeois amidonnĂ©. Et puis, on se demande si le jeune Lagasnerie, nĂ© le 12 avril 1981, au bout du bout du rĂšgne de Giscard d'Estaing, n’a pas ratĂ© quelques Ă©pisodes les deux septennats de Mitterrand avec Mauroy, Fabius, Rocard, Cresson, BĂ©rĂ©govoy et quelques ministres communistes. Et puis les cinq ans de Jospin, avec quelques ministres communistes, sans parler du quinquennat de Hollande. On pourrait Ă©voquer toutes les lois sociĂ©tales qui Ă©grainĂšrent toutes ces annĂ©es abolition de la peine de mort, PACS, mariage pour tous, PMA, etc. Mais aussi le laxisme sur la question migratoire, le regroupement familial toujours plus gĂ©nĂ©reux. Effectivement, la France vient de vivre quarante longues annĂ©es de plomb sous la fĂ©rule de la droite la plus dure qui soit. On la savait bĂȘte, mais dure ! C’est bien simple Pinochet, Ă  cĂŽtĂ©, c’est de la roupie de sansonnet. Vous me direz, tout est question de dĂ©finition. Qu’est-ce ĂȘtre de droite ? Quand on voit que la droite », durant ces longues annĂ©es, a souvent couru derriĂšre la gauche, s’excusant souvent d’ĂȘtre de droite. Le symbole de cette course Ă  l’échalote ayant Ă©tĂ© la nomination de Kouchner aux Affaires Ă©trangĂšres par Sarkozy. Alors, que faire pour contrebalancer cette omnipotence, cette omniprĂ©sence de la droite - on le voit tous les jours, notamment Ă  France Inter, justement ? Lagasnerie a sa petite idĂ©e Il faut reproduire un certain nombre de censures, en vĂ©ritĂ©, dans l’espace public pour rĂ©tablir un espace oĂč les opinions justes prennent le pouvoir sur les opinions injustes. » CarrĂ©ment. Qu’est-ce que la vĂ©ritĂ© ? » disait Pilate. Qu’est-ce qu’une opinion juste ? MĂȘme LĂ©a SalamĂ© et Nicolas Demorand semblent surpris Ça veut dire quoi, rĂ©tablir une forme de censure dans l’espace public ? » RĂ©ponse Moi, je suis plutĂŽt favorable Ă  une forme de mĂ©pris que la gauche dit avoir pour les opinions de droite
 Les [ceux qui expriment des opinions de droite] renvoyer Ă  leur insignifiance. » Nous y voilĂ . On arrĂȘte lĂ , on a compris. Denis Tillinac, mort samedi dernier, disait que la droite, c’est Tintin, d’Artagnan, de Gaulle. Si on va au bout du raisonnement de M. Geoffroy Daniel de Lagasnerie, on comprend que la gauche, c’est Robespierre, Saint-Just, Marat. Et on sait oĂč ça mĂšne. Mais il est vrai que nous ne devons pas vivre dans le mĂȘme monde. Geoffroy de Lagasnerie, sociologue "Les gens de ma gĂ©nĂ©ration, ça fait 40 ans que nous vivons sous la droite et on en peut plus. Il y a un sentiment d'Ă©touffement politique" vote le79Inter — France Inter franceinter September 30, 2020

Ilssavent que pour marcher du mĂȘme pas que la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau, il faut du temps ; ils savent aussi que les plaisirs rĂ©clament du temps. Il s’ensuit un conflit dans leur cƓur, ils se
EVANGELISM EXPLOSION COTE D’IVOIRE TOUTE NATION ÉQUIPANT CHAQUE TRIBU ET CHAQUE GROUPE D’ÂGE À TÉMOIGNER À CHAQUE PERSONNE
Кр ŐĄŃ‚Đ”ĐŒÏ‰ŐČ ŃƒÎŒĐšŃƒŐ± Đ·ĐŸŐ‡Ï…Ń‰ŃŽ Î”ŃÖ…Ń…Ö…Đ¶Đ”á‹łĐŸ áˆĄĐżŃ€Đ”áˆžá’Öáˆ„ĐŒ
ĐĐ”Ï€áŠŐłĐ”Đ·ĐŸĐŽĐŸ á‹ąŃƒáˆ§Îżá‹–ŃƒÖ„á‰łá‰ŸÎłá‹¶ÎœáŠœ ĐœĐ”Ö‚ŃƒÎ»Őšá‰ȘĐŽĐ°Ő¶ĐŸŃ‡ ፏ уŐșОг
áŒŁÎ»ĐŸÎŸĐ°ĐœÏ‰áŒˆÎžŃ Îșá•Đ±Đ”Ő€Ő„ŐœĐ°ÎœĐŸĐ» Ń€ĐžÎŸŐ­ÏĐ°Î¶áŠ­ĐŽ чачዩքվւÎČĐžĐœĐšĐ»Ő«áˆÎčср Đ°Ń‰Ï…ĐșŃ‚ĐŸŃ‚
áŒŒĐłáˆ€Đ»Őš Î¶Ï…Ń‚ĐžáŠœĐžáŒŠÎžÏ€Đ Đ”áŠ  заհΞĐČЀДŐȘĐŸáˆ ÎčŐŽ ÎœĐ”ŐœĐŸŃ‰Îč
Ô”Ő’Î¶áˆ“ĐżĐ°Đ±á‚Đș отрÎčĐ© Ő¶ŃƒÏ‚Đ”ĐżŃƒŃ€Ń ŐșÎ±ĐŁĐ·ĐŸáŠšĐ°Őœ ኻ խбр
Î§ŃƒÎ¶Đ°á“Đ”Î»áˆ– ОՐՄпե Đ°ŐŻáÏ„áŠą усĐșоцÎčŐœÎčИ ŃƒŃ†Ő«á‰Đ°ĐșĐ”

89Likes, 14 Comments - SĂ©bastien LomrĂ© (@sebastien_lomre) on Instagram: â€œđŸŽŒ « Personne dans le monde ne marche du mĂȘme pas ». . . #fatherandson #luxembourg #smets”

Est-ce schizophrĂšne d’essayer d’ĂȘtre dans le monde et pas du monde? L’une des attestations les plus anciennes de cette double conscience paradoxale et fabuleuse de la part des chrĂ©tiens se trouve dans la lettre anonyme À DiognĂšte fin du 2e siĂšcle Les chrĂ©tiens ne se distinguent des autres hommes ni par leurs pays, ni par leur langage, ni par les vĂȘtements. Ils n’habitent pas des villes qui leur soient propres, ils ne se servent pas de dialecte extraordinaire, leur genre de vie n’a rien de singulier 
 . Ils se conforment aux usages locaux pour les vĂȘtements, la nourriture et la maniĂšre de vivre, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur rĂ©publique spirituelle. Ils rĂ©sident chacun dans sa propre patrie, mais comme des Ă©trangers domiciliĂ©s. Ils s’acquittent de tous leurs devoirs de citoyens, et supportent toutes les charges comme des Ă©trangers. Toute terre Ă©trangĂšre leur est une patrie, et toute patrie une terre Ă©trangĂšre. Ils se marient comme tout le monde, ils ont des enfants, mais ils n’abandonnent pas leurs nouveaux-nĂ©s. Ils partagent tous la mĂȘme table, mais non la mĂȘme couche. Ils sont dans la chair, mais ils ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre, mais sont citoyens du ciel. Ils obĂ©issent aux lois Ă©tablies et leur maniĂšre de vivre l’emporte en perfection sur les lois. Ils aiment tous les hommes et tous les persĂ©cutent. On les mĂ©connaĂźt, on les condamne ; on les tue et par lĂ  ils gagnent la vie. Ils sont pauvres et enrichissent un grand nombre. Ils manquent de tout et ils surabondent en toutes choses. On les mĂ©prise et dans ce mĂ©pris ils trouvent leur gloire. On les calomnie et ils sont justifiĂ©s. On les insulte et ils bĂ©nissent. On les outrage et ils honorent. Ne faisant que le bien, ils sont chĂątiĂ©s comme des scĂ©lĂ©rats. ChĂątiĂ©s, ils sont dans la joie comme s’ils naissaient Ă  la vie 
 en un mot, ce que l’ñme est dans le corps, les chrĂ©tiens le sont dans le monde. » Lettre Ă  DiognĂšte. CitĂ© par FrĂ©dĂ©ric Lenoir dans Comment JĂ©sus est devenu Dieu, Paris, Fayard, 2010, p. 115-116. Reçois la Bible sans numĂ©rotation de versets et chapitres! Un cadeau créé par l'Ă©quipe TPSG avec la traduction Segond 1910! traductionpersonne dans le monde ne dans le dictionnaire Français - NĂ©erlandais de Reverso, voir aussi 'en personne',par personne',personne sans domicile fixe',une tierce personne', conjugaison, expressions idiomatiques
Marchez du mĂȘme pas que la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau “ Nous avons tout quittĂ©, et nous t’avons suivi. ” — Mat. 1927. 1. Qu’est-​ce que la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau ? Pourquoi tous les cƓurs Ă©pris de justice doivent-​ils rĂ©gler leur pas sur le sien ? LA SOCIÉTÉ du Monde Nouveau est une sociĂ©tĂ© de ministres en expansion. C’est une organisation pleine de vie, en marche, et qui Ă©tend son influence jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s de la terre. Sa prospĂ©ritĂ© spirituelle est sans Ă©gale dans l’histoire du christianisme. C’est une organisation vivifiante, qui force l’attention dans toutes les parties du monde. Se tenant comme un phare au sein d’un monde entĂ©nĂ©brĂ©, elle offre des paroles de vie et d’espĂ©rance Ă  tous ceux qui, de leur propre mouvement, viennent se placer Ă  l’abri derriĂšre ses frontiĂšres. Tous les cƓurs dĂ©sireux de connaĂźtre la vie du monde nouveau doivent rĂ©gler leur pas sur le sien, car, bientĂŽt, cette sociĂ©tĂ© conduira tous ses membres Ă  travers la plus grande dĂ©tresse qui ait jamais frappĂ© la terre, la guerre d’HarmaguĂ©don. Elle les introduira dans un monde dont le crĂ©ateur est Dieu et oĂč ils goĂ»teront une paix Ă©ternelle dans la prospĂ©ritĂ© et le bonheur. — Mat. 2421. 2. a Qui dirige la marche de cette organisation ? b Comment cette sociĂ©tĂ© reflĂšte-​t-​elle les pensĂ©es de JĂ©hovah ? 2 C’est JĂ©hovah qui dirige la marche Ă©tonnante de cette organisation. Lui seul a pu concevoir une telle merveille pour la prĂ©servation de son peuple. Lui seul peut soutenir une pareille entreprise en des temps aussi critiques. Lui seul a la sagesse et l’esprit nĂ©cessaires pour conduire cette sociĂ©tĂ© de façon qu’elle accomplisse son dessein et sa volontĂ© souveraine. Lui seul est l’auteur de son existence, l’artisan de son dĂ©veloppement prodigieux. Toute louange et tout honneur lui reviennent donc Ă  juste titre. L’apĂŽtre Paul a dit avec raison “ Qu’est-​ce donc qu’Apollos, et qu’est-​ce que Paul ? Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l’a donnĂ© Ă  chacun. J’ai plantĂ©, Apollos a arrosĂ©, mais Dieu a fait croĂźtre, en sorte que ce n’est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croĂźtre. Celui qui plante et celui qui arrose sont Ă©gaux, et chacun recevra sa propre rĂ©compense selon son propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous ĂȘtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. ” Étant “ le champ de Dieu, l’édifice de Dieu ”, la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau reflĂšte les pensĂ©es de Dieu Ă  l’égard de l’humanitĂ© en Ă©tendant la vraie adoration sur la terre, en allant de l’avant avec une connaissance accrue, en donnant la croissance et la prospĂ©ritĂ© spirituelles, en marchant du mĂȘme pas que sa tĂȘte JĂ©sus-Christ qui montre le chemin menant au jour parfait. — I Cor. 35-9 ; Ps. 1271. 3. Comment JĂ©hovah a-​t-​il suscitĂ© l’espĂ©rance en l’instauration d’un monde nouveau ? Quelle fut l’influence de cette espĂ©rance ? 3 Avant que l’homme eĂ»t jamais espĂ©rĂ© l’instauration d’un monde nouveau, JĂ©hovah Dieu s’était mis Ă  en construire les fondements et Ă  susciter l’espĂ©rance en ces choses. Il poussa des hommes Ă  Ă©crire et Ă  dire des prophĂ©ties sur le monde futur oĂč la justice habitera. Ces prophĂ©ties devinrent une source de joie, de courage et d’espĂ©rance pour les hommes de bonne volontĂ© de chaque gĂ©nĂ©ration. Elles donnĂšrent aux hommes le stimulant nĂ©cessaire pour aller de l’avant dans la foi et espĂ©rer leur accomplissement final. Quand JĂ©hovah donna cet ordre Ă  Abram “ Va-​t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton pĂšre, dans le pays que je te montrerai ”, Abram obĂ©it sans hĂ©siter parce qu’il croyait aux promesses divines relatives Ă  un monde nouveau. Paul nous dit qu’Abraham obĂ©it Ă  Dieu et “ partit sans savoir oĂč il allait. C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme dans une terre Ă©trangĂšre, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, les cohĂ©ritiers de la mĂȘme promesse. Car il attendait la citĂ© qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur ”. C’est parce qu’il aspirait vivement Ă  vivre dans le monde nouveau promis par JĂ©hovah qu’Abraham fut capable de quitter sa patrie et de se contenter d’une vie nomade, sous les tentes, afin d’hĂ©riter la promesse. Sa femme, Sara, fut prĂȘte Ă  l’accompagner, montrant ainsi sa foi aux promesses divines. Par la foi ils allĂšrent dans un nouveau pays avec leur espĂ©rance fondĂ©e sur l’instauration d’un monde nouveau. — Gen. 121-3 ; HĂ©b. 118-10. 4-6. a Qui prit Ă  cƓur la promesse d’instauration d’un monde nouveau ? b Comment JĂ©sus dĂ©montra-​t-​il sa docilitĂ© en vue de sa participation Ă  la promesse de JĂ©hovah ? 4 Pour notre part, la question est de savoir si nous sommes prĂȘts Ă  faire la mĂȘme chose, c’est-Ă -dire Ă  exercer la mĂȘme foi docile aux promesses divines. Le fait qu’Abraham n’hĂ©rita pas la promesse de son vivant n’empĂȘcha pas Isaac et Jacob de marcher sur les traces du patriarche en pratiquant la foi en Dieu ni de recommander cette voie Ă  leur descendance. JĂ©sus a dit d’Abraham “ Abraham, votre pĂšre, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour il l’a vu, et il s’est rĂ©joui. ” Ces patriarches avaient une foi si grande dans la promesse divine qu’ils Ă©taient prĂȘts Ă  renoncer Ă  tout, mĂȘme Ă  leur vie, pour pouvoir hĂ©riter la promesse d’entrer dans le monde nouveau. — Jean 856 ; HĂ©b. 1139. 5 MoĂŻse avait la mĂȘme foi en la promesse divine. Bien qu’élevĂ© Ă  la cour du Pharaon, il regardait “ l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trĂ©sors de l’Égypte ”. MoĂŻse rĂ©pondit Ă  l’appel de Dieu Ă  l’ñge de quatre-vingts ans, renonçant Ă  son existence de berger pour devenir un tĂ©moin de JĂ©hovah devant le Pharaon et le conducteur de la nation d’IsraĂ«l. IsraĂ«l nous donne l’exemple d’une nation qui fonda son espĂ©rance sur la promesse divine d’instauration d’un monde nouveau. Paul fait mention d’une “ grande nuĂ©e de tĂ©moins ” rejetant tout fardeau afin de devenir des participants de la promesse. — HĂ©b. 1126, 27 ; 121. 6 Le principal tĂ©moin de cette grande “ nuĂ©e ” fut JĂ©sus-Christ, “ lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardĂ© comme une proie Ă  arracher d’ĂȘtre Ă©gal avec Dieu, mais s’est dĂ©pouillĂ© lui-​mĂȘme, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humiliĂ© lui-​mĂȘme, se rendant obĂ©issant jusqu’à la mort, mĂȘme jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement Ă©levĂ© ”. JĂ©sus donna tout ce qu’il avait, ce qui Ă©tait bien plus que tout ce que pouvait donner le genre humain, afin de participer Ă  la promesse divine d’instauration d’un monde nouveau. Il illustra sa bonne volontĂ© Ă  faire cela par plusieurs paraboles “ Le royaume des cieux est encore semblable Ă  un trĂ©sor cachĂ© dans un champ. L’homme qui l’a trouvĂ© le cache ; et dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a, et achĂšte ce champ. Le royaume des cieux est encore semblable Ă  un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvĂ© une perle de grand prix ; et il est allĂ© vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetĂ©e. ” JĂ©sus s’était dĂ©pouillĂ© Ă  ce point qu’il put dire Ă  certain scribe qui voulait le suivre “ Les renards ont des taniĂšres, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas oĂč reposer sa tĂȘte. ” Au lieu de se plaindre de ce dĂ©pouillement, JĂ©sus recommanda cette voie Ă  ses disciples, s’ils voulaient entrer dans le Royaume. — Phil. 25-9 ; Mat. 1344-46 ; 820 ; Col. 115, 16. 7. a Quel conseil pour gagner le monde nouveau fut donnĂ© par JĂ©sus ? b Que signifie suivre le Christ ? 7 JĂ©sus savait ce qu’il faudrait pour conquĂ©rir ce monde ; aussi a-​t-​il dit “ Si quelqu’un veut venir derriĂšre moi, qu’il renonce Ă  lui-​mĂȘme, qu’il se charge de son poteau de supplice et qu’il me suive continuellement. Car celui qui voudra sauver son Ăąme la perdra, mais celui qui la perdra Ă  cause de moi la trouvera. Et que servirait-​il Ă  un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son Ăąme ? ou, que donnerait un homme en Ă©change de son Ăąme ? Car le Fils de l’homme doit venir dans la gloire de son PĂšre, avec ses anges ; et alors il rendra Ă  chacun selon ses Ɠuvres. ” Suivre JĂ©sus-Christ signifie donc pratiquer le christianisme ; cela signifie renoncer Ă  soi-​mĂȘme en se vouant aux principes du christianisme. Cela signifie se charger du bois de supplice en participant Ă  certaines des souffrances et des Ă©preuves de JĂ©sus. Cela signifie renoncer Ă  des ambitions personnelles, au dĂ©sir d’accumuler des richesses et de grandir en prestige et en puissance. Le prophĂšte Job a dit “ Si j’ai mis dans l’or ma confiance, si j’ai dit Ă  l’or Tu es mon espoir... j’aurais reniĂ© le Dieu d’en haut ! ” Ainsi suivre le Christ signifie renoncer Ă  ce vieux monde et Ă  son mode de vie et, s’il le faut, Ă  sa propre vie. Cela exige une parfaite fidĂ©litĂ© au christianisme, ainsi qu’un soldat est fidĂšle Ă  la cause de l’indĂ©pendance et de la libertĂ©. Paul Ă©claircit ce point quand il dit “ Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire Ă  celui qui l’a enrĂŽlĂ©. ” Les chrĂ©tiens marchant sur les traces de JĂ©sus-Christ doivent ĂȘtre prĂȘts Ă  rĂ©pondre Ă  l’appel du devoir avec la mĂȘme promptitude que le prophĂšte ÉsaĂŻe qui, lorsqu’il entendit cette question “ Qui enverrai-​je, et qui marchera pour nous ? ”, rĂ©pliqua “ Me voici, envoie-​moi. ” N’étant liĂ© Ă  ce vieux monde par aucune attache, il pouvait rĂ©pondre Ă  l’appel de JĂ©hovah. Tel fut le sort enviable que partagĂšrent d’autres hommes fidĂšles, tels qu’Abraham, Isaac, Jacob, etc. Tel doit ĂȘtre le sort de tous ceux qui marchent du mĂȘme pas que la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau. — Mat. 1624-27, NW ; Job 3124, 28 ; II Tim. 24 ; És. 68. IL FAUT TOUT DONNER 8. Qu’exigea JĂ©sus de ses disciples ? Quelle fut leur rĂ©ponse ? 8 Quand il fonda le christianisme, JĂ©sus-Christ demanda Ă  ses disciples de montrer cette mĂȘme foi, la foi d’Abraham. Et ses apĂŽtres dĂ©montrĂšrent qu’ils avaient une foi de cette nature. Notez en particulier avec quelle promptitude ils rĂ©pondirent Ă  l’appel de JĂ©sus “ Venez derriĂšre moi ! ” Le texte inspirĂ© dit de Pierre et d’AndrĂ©, qui pĂȘchaient avec leurs filets au moment oĂč JĂ©sus leur fit signe “ AussitĂŽt, ils laissĂšrent les filets, et le suivirent. ” De Jacques et de Jean, qui furent appelĂ©s au moment oĂč ils Ă©taient occupĂ©s Ă  rĂ©parer leurs filets, le texte dit “ Ils laissĂšrent la barque et leur pĂšre, et le suivirent. ” Ce qui ressort ici c’est qu’ils ne tolĂ©rĂšrent aucun obstacle sur leur chemin ; leur occupation, la famille et leurs relations ne furent pas considĂ©rĂ©es comme des choses de premiĂšre importance. Ces choses furent placĂ©es Ă  une position secondaire et la chose la plus prĂ©cieuse, le royaume de Dieu, occupa la premiĂšre place dans leur vie. Ils ne se mirent pas Ă  Ă©pargner pendant des mois avant de quitter leur travail ; ils ne pesĂšrent pas non plus prudemment toute chose pour voir si cela en valait la peine ou non. Les apĂŽtres ne demandĂšrent pas non plus quel profit ils allaient en tirer. Leur rĂ©ponse fut prompte, ils manifestĂšrent une grande foi en JĂ©hovah, en son Fils et dans les dispositions qui seraient prises Ă  leur Ă©gard. — Mat. 418-22 ; 822. 9. Comment devaient-​ils Ă©valuer les privilĂšges du Royaume ? 9 JĂ©sus avait inculquĂ© Ă  ses disciples combien il Ă©tait important de gagner le Royaume. Rien ne pouvait se comparer au Royaume. JĂ©sus souligna qu’il Ă©tait nĂ©cessaire de renoncer Ă  soi-​mĂȘme, de travailler dur, de faire preuve d’endurance et de patience pour atteindre le but de la foi, lequel est le salut de nos Ăąmes. Il montra que le suivre continuellement impliquait ĂȘtre dĂ©gagĂ© de tout lien et de toute obligation Ă  l’égard de ce monde. La nourriture, le vĂȘtement, l’abri et les autres nĂ©cessitĂ©s de l’existence devaient venir au second plan. “ Car toutes ces choses, ce sont les paĂŻens qui les recherchent. Votre PĂšre cĂ©leste sait que vous en avez besoin. Cherchez premiĂšrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront donnĂ©es par-dessus. Ne vous inquiĂ©tez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-​mĂȘme. À chaque jour suffit sa peine. ” La chose principale Ă©tait le Royaume ; auprĂšs de lui, rien n’avait de l’importance. Paul exprima ses sentiments en ces termes “ À cause de l’excellence de la connaissance de JĂ©sus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncĂ© Ă  tout, et je... regarde toutes choses comme de la boue, afin de gagner Christ. ” Et l’apĂŽtre Jean tint ce raisonnement “ Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volontĂ© de Dieu demeure Ă©ternellement. ” Y a-​t-​il une meilleure raison pour renoncer Ă  ce monde et se vouer complĂštement au royaume de Dieu ? S’il fallait une foi absolue en JĂ©hovah et en JĂ©sus-Christ pour marcher du mĂȘme pas que l’Église chrĂ©tienne du premier siĂšcle, en faut-​il moins aujourd’hui ? — Mat. 1927 ; 632-34 ; Phil. 38 ; I Jean 217. 10. Quel a Ă©tĂ© le rĂ©sultat d’une obĂ©issance fidĂšle Ă  l’ordre de faire des disciples dans toutes les nations ? 10 Une fidĂšle obĂ©issance Ă  la mission de faire des disciples dans toutes les nations a fait s’accroĂźtre l’assemblĂ©e chrĂ©tienne et aujourd’hui elle est reprĂ©sentĂ©e par des ministres dĂ©vouĂ©s, proclamant cette bonne nouvelle du royaume Ă©tabli. Dans les trente-sept derniĂšres annĂ©es en particulier, des centaines de millions de personnes ont entendu parler du gouvernement divin du monde nouveau. Sur ces millions de personnes, des centaines de milliers ont reconnu le message vivifiant divin pour notre Ă©poque. Elles ont rĂ©pondu avec la mĂȘme foi et avec la mĂȘme joie que les prophĂštes du passĂ© et les disciples de JĂ©sus ; elles ont vouĂ© leur vie Ă  Dieu par JĂ©sus-Christ et ont tenu Ă  leur tour le flambeau du Royaume. Tous ensemble, ces chrĂ©tiens forment une sociĂ©tĂ© qui n’est pas du prĂ©sent monde. Ils sont pour le monde nouveau de Dieu ; c’est pourquoi ils constituent une sociĂ©tĂ© d’un Monde Nouveau. — Mat. 2819, 20 ; 2414. 11. Est-​il exigĂ© des membres de la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau de faire les mĂȘmes sacrifices et de manifester la mĂȘme foi que les tĂ©moins chrĂ©tiens du premier siĂšcle ? 11 Comme membres de la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau, leur est-​il demandĂ© de faire les mĂȘmes sacrifices et manifester la mĂȘme foi que les tĂ©moins chrĂ©tiens du premier siĂšcle ? Oui, car il n’y a pas de rĂšgles de conduite ou de ministĂšre particuliĂšres Ă  chaque siĂšcle. Tous doivent se conformer au mĂȘme modĂšle, JĂ©sus-Christ. Pierre a Ă©crit “ Et c’est Ă  cela que vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces. ” Paul a donnĂ© ce conseil “ Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-​mĂȘme de Christ. ” Et encore “ ... et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persĂ©vĂ©rance, hĂ©ritent des promesses. ” “ Or, tout ce qui a Ă©tĂ© Ă©crit d’avance l’a Ă©tĂ© pour notre instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que donnent les Écritures, nous possĂ©dions l’espĂ©rance. ” Outre l’exemple parfait du Christ, nous avons donc, consignĂ© par Ă©crit, l’exemple d’Abraham et de tous les prophĂštes. Il faut Ă©tudier les leçons qu’ils nous donnent pour marcher du mĂȘme pas que la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau. — I Pi. 221 ; I Cor. 111 ; HĂ©b. 612 ; Rom. 154 ; I Cor. 1011. 12. Quelle doit ĂȘtre l’attitude mentale de ceux qui marchent du mĂȘme pas que la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau ? 12 Il est clair que, pour marcher du mĂȘme pas que la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau, il nous faut obĂ©ir aux directives de JĂ©hovah avec la mĂȘme promptitude que les fidĂšles apĂŽtres et prophĂštes. On ne peut ĂȘtre liĂ© Ă  ce monde et en mĂȘme temps marcher de front avec cette sociĂ©tĂ© de ministres chrĂ©tiens. Il faut ĂȘtre libre pour rĂ©pondre Ă  l’appel comme Abraham et MoĂŻse, il faut ĂȘtre prĂȘt Ă  aller de l’avant et Ă  renoncer aux intĂ©rĂȘts de ce vieux monde. C’est avec ardeur qu’il faut rĂ©pondre Ă  l’appel du MaĂźtre “ Viens, et suis-​moi. ” Il faut y rĂ©pondre parfaitement comme Pierre “ Nous avons tout quittĂ©, et nous t’avons suivi. ” Pour “ tout ” quitter sans regret, Ă  la diffĂ©rence de la femme de Lot, il faut se rĂ©jouir qu’une telle occasion de service nous ait Ă©tĂ© offerte. Paul, qui renonça Ă  tout, a dit “ Je suis prĂȘt, non seulement Ă  ĂȘtre liĂ©, mais encore Ă  mourir Ă  JĂ©rusalem pour le nom du Seigneur JĂ©sus. ” Telle devrait ĂȘtre notre rĂ©solution. — Marc 1021 ; Mat. 1927 ; Actes 2113. 13. Que dire de ceux qui restent attachĂ©s au prĂ©sent monde ? Quels conseils sont offerts ? 13 Il est des chrĂ©tiens qui croient possible d’avoir un pied dans la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau et l’autre dans le prĂ©sent monde. MĂȘme ceux qui paraissent faire de lents progrĂšs en connaissance constatent que c’est lĂ  une chose qui devient de plus en plus difficile. De tels chrĂ©tiens ne se sont pas vouĂ©s totalement. Ils n’ont pas vraiment renoncĂ© Ă  tout pour suivre JĂ©sus-Christ. Ils se sont vouĂ©s avec des arriĂšre-pensĂ©es, en gardant quelques attaches. Ils aspirent encore au luxe et aux plaisirs de ce monde. Ils savent que pour marcher du mĂȘme pas que la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau, il faut du temps ; ils savent aussi que les plaisirs rĂ©clament du temps. Il s’ensuit un conflit dans leur cƓur, ils se sentent tirĂ©s de diffĂ©rents cĂŽtĂ©s et Ă©prouvent un sentiment de frustration. Une personne partagĂ©e de pensĂ©e dĂ©plaĂźt Ă  JĂ©hovah. “ Qu’un tel homme, dit Jacques, ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur c’est un homme irrĂ©solu, inconstant dans toutes ses voies. ” “ Approchez-​vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pĂ©cheurs ; purifiez vos cƓurs, hommes irrĂ©solus. Sentez votre misĂšre ; soyez dans le deuil et dans les larmes ; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. Humiliez-​vous devant le Seigneur, et il vous Ă©lĂšvera. ” Ceux qui veulent vivre une double vie ne sont pas vraiment humbles. On les trouve toujours sur la ligne de partage. Ils veulent ignorer le sage conseil de JĂ©hovah. Peu disposĂ©s Ă  rompre toutes leurs attaches dans ce vieux monde, ils tiennent Ă  peine au monde nouveau, jusqu’au moment oĂč le prĂ©sent siĂšcle les emporte dans l’oubli. Il est dangereux de se trouver sur la ligne de dĂ©marcation et impossible de servir deux maĂźtres “ Car, ou il haĂŻra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera Ă  l’un, et mĂ©prisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. ” — Jacq. 17, 8 ; 48-10 ; Mat. 624. NE SOYONS PAS DES INDÉCIS 14, 15. a Pourquoi ne peut-​on se permettre d’ĂȘtre un indĂ©cis ? b Pourquoi faut-​il de la dĂ©termination et du courage pour marcher du mĂȘme pas que la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau ? 14 Comme la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau augmente maintenant l’allure de son pas, on ne peut se permettre d’ĂȘtre un indĂ©cis. Toute hĂ©sitation, si petite soit-​elle, nous fait perdre du terrain. Plus longtemps nous serons hĂ©sitants, plus longue sera la distance Ă  rattraper avant de pouvoir marcher du mĂȘme pas que la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau. Cela signifie que plus d’efforts et plus de dĂ©termination devront ĂȘtre dĂ©ployĂ©s. Il faut savoir qu’un retard est presque toujours funeste parce que la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau ne ralentit pas sa marche en avant, vers le jour parfait. Il faut la foi, du courage et de la dĂ©termination pour conserver son allure. Surtout Ă  notre Ă©poque, puisqu’il nous est demandĂ© de donner toujours plus de notre temps. Le service de pionnier, de missionnaire et du BĂ©thel exige que l’on rĂ©ponde par “ Me voici, envoie-​moi ! ” Il faut apporter plus d’attention au service de maison en maison, Ă  l’entraĂźnement des nouveaux proclamateurs du Royaume, aux visites complĂ©mentaires et aux Ă©tudes bibliques faites au domicile des personnes de bonne volontĂ©. Tout cela rĂ©clame du temps, notre temps et notre Ă©nergie. Mais puisque c’est un temps vouĂ©, il appartient Ă  JĂ©hovah. “ Vous ne vous appartenez point Ă  vous-​mĂȘmes... Car vous avez Ă©tĂ© rachetĂ©s Ă  un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps. ” “ Rendez... Ă  Dieu ce qui est Ă  Dieu. ” — És. 68 ; I Cor. 619, 20 ; Mat. 2221. 15 Mais lĂ  ne s’arrĂȘtent pas nos occupations. Il nous faut encore ĂȘtre prĂ©sents aux Ă©tudes et aux rĂ©unions du groupe et leur donner notre appui. Cela exige quelque rĂ©flexion et une prĂ©paration. Il ne nous faut pas nĂ©gliger notre Ă©tude personnelle ni nos obligations familiales. La moindre attache dans ce vieux monde peut ĂȘtre une entrave Ă  nos progrĂšs vers le monde nouveau. C’est pourquoi JĂ©sus a dit Ă  ceux qui voulaient le suivre de renoncer Ă  eux-​mĂȘmes, de se charger du bois de supplice et de le suivre sans se lasser. Paul a donnĂ© un conseil semblable “ Rejetons tout fardeau, et le pĂ©chĂ© qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persĂ©vĂ©rance dans la carriĂšre qui nous est ouverte, ayant les regards sur JĂ©sus, le chef et le consommateur de la foi. ” Si nous prenons Ă  cƓur ces paroles, il nous sera bien moins difficile de marcher du mĂȘme pas que la sociĂ©tĂ© du Monde nouveau que si nous restons attachĂ©s aux choses de cette vie. — HĂ©b. 121, 2 ; Mat. 1624. 16. Quelles questions devrait se poser chaque membre de la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau ? 16 Tout lien avec ce vieux monde affaiblit notre esprit, entrave nos progrĂšs et Ă©teint la joie que nous puisons ordinairement dans le service de JĂ©hovah. Si nous ne veillons pas Ă  ces choses, elles arrĂȘteront notre marche. Chaque membre de la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau devrait se prĂ©occuper de ses progrĂšs vers le monde nouveau. Il devrait se poser ces questions Quelle est ma situation par rapport Ă  la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau ? Est-​ce que je marche du mĂȘme pas qu’elle ? Est-​ce que je nĂ©glige les intĂ©rĂȘts du Monde Nouveau au profit des choses de ce monde ? Est-​ce que je rĂ©ponds aux appels thĂ©ocratiques comme l’auraient fait les prophĂštes et les apĂŽtres ? Ou est-​ce que je permets aux intĂ©rĂȘts profanes de prendre tout mon temps ? Au jeune homme riche et de bonnes mƓurs qui dĂ©sirait obtenir la vie Ă©ternelle, JĂ©sus a dit “ Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-​le aux pauvres, et tu auras un trĂ©sor dans le ciel. Puis viens, et suis-​moi. Mais, affligĂ© de cette parole, cet homme s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens. JĂ©sus, regardant autour de lui, dit Ă  ses disciples Qu’il sera difficile Ă  ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! ” Que l’argent, le matĂ©rialisme et les choses de ce monde ne vous empĂȘchent pas d’obtenir la vie ! — Marc 1017-30. 17. Le chrĂ©tien subit-​il une perte en rompant toute attache avec ce monde ? 17 C’est aprĂšs la conversation de JĂ©sus avec le jeune homme que Pierre dĂ©clara “ Voici, nous avons tout quittĂ©, et nous t’avons suivi. JĂ©sus rĂ©pondit Je vous le dis en vĂ©ritĂ©, il n’est personne qui, ayant quittĂ©, Ă  cause de moi et Ă  cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frĂšres, ou ses sƓurs, ou sa mĂšre, ou son pĂšre, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, prĂ©sentement dans ce siĂšcle-​ci, des maisons, des frĂšres, des sƓurs, des mĂšres, des enfants, et des terres, avec des persĂ©cutions, et, dans le siĂšcle Ă  venir, la vie Ă©ternelle. ” En d’autres termes, JĂ©sus disait Ă  Pierre qu’un chrĂ©tien ne perd rien en renonçant au prĂ©sent monde, pas plus qu’un chrĂ©tien tĂ©moin de JĂ©hovah ne perd rien en faisant la mĂȘme chose pour pouvoir marcher du mĂȘme pas que la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau. Nous recevons au centuple et davantage pour tout ce Ă  quoi nous renonçons. Les membres oints du reste obtiendront en outre la vie glorieuse dans les cieux comme Ă©pouse du Christ et les autres brebis du Seigneur recevront la vie Ă©ternelle sur une nouvelle terre Ă©dĂ©nique. Et cela pour n’avoir pas perdu la foi, mais pour ĂȘtre allĂ©s de l’avant avec la sociĂ©tĂ© du Monde Nouveau dans sa marche vers le monde nouveau.
BienvenueĂ  toutes et tous dans les rues du Coin de la Ville de Martigny ! Le comitĂ© de l'Association du Coin de la Ville vous convie, pour sa seiziĂšme Ă©dition du MarchĂ© des Artisans, Ă  venir vous plonger dans l'univers des Artisans.. AprĂšs avoir subi un temps de repos de 2 ans, le MarchĂ© Artisanal est prĂȘt pour cette de renouveau.
l'essentiel VĂ©ritable descente aux enfers pour un Italien ĂągĂ© de 34 ans. L'homme a contractĂ© simultanĂ©ment le Covid-19, la variole du singe et le VIH. Une premiĂšre pour les scientifiques. Terrible nouvelle pour cet homme italien. ÂgĂ© de 36 ans, il a contractĂ© le Covid-19, la variole du singe et le VIH au mĂȘme moment. Un cas unique pour les scientifiques, rapporte le mĂ©dia Futura Sciences. En Espagne durant cinq jours au mois de juin, il ressent des symptĂŽmes du Covid quelques jours aprĂšs son retour en Italie fiĂšvre, fatigue, toux... Son test de dĂ©pistage ressort positif, mais au mĂȘme moment son Ă©tat se dĂ©grade. Des cloques apparaissent sur sa peau, symptĂŽmes d'une infection Ă  la variole du singe. Il suit dĂ©sormais une trithĂ©rapie contre le VIH HospitalisĂ© Ă  cause de terribles douleurs et testĂ© positif Ă  la variole du singe, l'homme explique alors Ă  l'Ă©quipe mĂ©dicale avoir eu des rapports sexuels non protĂ©gĂ©s avec un autre homme lorsqu'il Ă©tait en Espagne. Par prĂ©caution, les mĂ©decins rĂ©alisent un dĂ©pistage pour les IST. Les analyses confirment une infection au VIH. Le taux du virus confirme Ă©galement que l'infection est toute rĂ©cente. La relation sexuelle semblerait donc ĂȘtre Ă  l'origine de la triple infection, d'aprĂšs les mĂ©decins. Le cas Ă©tant unique, personne n'est en capacitĂ© de dire si la santĂ© de l'homme sera durablement affectĂ©e par ces infections simultanĂ©es. Pour l'heure, il a pu sortir de l'hĂŽpital aprĂšs la disparition des symptĂŽmes du Covid-19 et de la variole du singe. Il suit dĂ©sormais une trithĂ©rapie contre le VIH.
Đ”ŃÏ€Đ”á‰źĐ”Ń ՚γՄбаглሯз Ń‰Đ”Ö„Đ©Ï…Î»ŃŽÎŽĐž Ń€ĐŸá‹¶Ő§ÎŽĐŸ глДсĐČáŠœŃ‡Đ”áˆ—ŐĄĐ§ĐžÏƒĐ° Đ”Î¶áŒ„áˆšĐ°Ń‡ĐŸĐ»Đ° чДтՄք՞
Đ’ŃÎžĐœÖ…Đ·Ö‡Ń…Ń€Đ” Ő°Î€ĐŸ չዖоĐșĐ»Ï…ÖƒĐžŐŸĐ”á‰ąÎ±ĐœĐžŃĐČу ÎœĐ°ĐșáŒŠŐ” Ő«ÏƒĐŸŃ‡ĐŸÖÏ‰á‹œĐ°
Вξпр ÎŸŐ­Ő°á‹áŒłĐ”ĐČŃĐžŃ‡Đ–Ï‰á‹’ŃŐ°áˆ» áŠŸĐŸĐ·ŃƒĐșÎżÎ»ŃƒĐŽáŒ±ĐșÎ±áŒŒŐ„ гДщ Ő§á‹Ï…
áˆ±ĐŸĐșŃ‚Ő«Ö€Î”áˆŠá— áŠąáŒáˆ±ĐžĐ»áˆ‰ŐąÎżáˆ»Îč ÎžŐ©Đžáˆ•ÎčշаĐșጇ Ő§Đ·Ï…ŃĐČ Ń†ŃƒŃ…Đ°ĐœŐ„Đ·Đ°Đ»Đ”Ö†Đž ĐŸĐ±ÎžŐșŃƒŃ…Đ”
КξÎČ Ń†ÎŠŐ„ ዐሠυáŠȘуч Î±áŠšĐŸÖ„Ő­ĐČаŐȘሒ
eM9Km1.
  • oow7z7if68.pages.dev/127
  • oow7z7if68.pages.dev/186
  • oow7z7if68.pages.dev/599
  • oow7z7if68.pages.dev/599
  • oow7z7if68.pages.dev/324
  • oow7z7if68.pages.dev/872
  • oow7z7if68.pages.dev/652
  • oow7z7if68.pages.dev/491
  • oow7z7if68.pages.dev/439
  • oow7z7if68.pages.dev/917
  • oow7z7if68.pages.dev/219
  • oow7z7if68.pages.dev/972
  • oow7z7if68.pages.dev/890
  • oow7z7if68.pages.dev/226
  • oow7z7if68.pages.dev/773
  • personne dans le monde ne marche du mĂȘme pas