LesAccords ToltĂšques enseignent comment prendre la responsabilitĂ© de nos vies en s’alignant sur nos ressentis. Ma parole est impeccable. Je ne prends rien personnellement. Je ne fais pas de supposition. Je fais toujours de mon mieux. Ma parole est impeccable. Il s’agit d’apprendre Ă  s’exprimer de façon consciente, c’est Ă  dire Les Quatre Accords toltĂšques le livre incontournable Ă  lire pour rĂ©ussir son annĂ©e 2021 1er accord avoir une parole impeccable » 2e accord Ne jamais prendre les attaques des autres personnellement. 3e accord ne pas faire de suppositions. Le 4e accord toujours faire de son mieux. mais encore, Qui a Ă©crit les 4 accords toltĂšques ? Miguel Ángel Ruiz ou Don Miguel Ruiz est un auteur mexicain, chamane se disant nagual et enseignant, nĂ© en 1952. Son ouvrage Les Quatre Accords ToltĂšques est un best-seller de la littĂ©rature sur le dĂ©veloppement personnel. Comment avoir une parole impeccable ? Comment arrĂȘter les suppositions ? Posez des questions. Rien de mieux finalement pour ne pas faire de suppositions que de poser des questions. Au lieu de vous faire tout un tas d’idĂ©es, sur les agissements, les pensĂ©es, les mots ou les silences d’une personne, posez-lui des questions. Comment ne pas en faire une affaire personnelle ? Ne plus faire une affaire personnelle, c’est ne plus prendre la critique pour soi. C’est porter un autre regard sur ce que l’on vous dit. DĂ©placer le centre d’attention vers la personne et non sur soi, ne plus rĂ©agir par rapport Ă  soi, mais par rapport Ă  l’autre. de plus Comment arrĂȘter de faire des suppositions ? Posez des questions Rien de mieux finalement pour ne pas faire de suppositions que de poser des questions. Au lieu de vous faire tout un tas d’idĂ©es, sur les agissements, les pensĂ©es, les mots ou les silences d’une personne, posez-lui des questions. Comment appliquer les accords toltĂšques ? Les accords toltĂšques sont au nombre de 4 +1 Que votre parole soit impeccable. N’en faites jamais une affaire personnelle. Ne faites aucune supposition. Faites toujours de votre mieux. + Soyez sceptique mais apprenez Ă  Ă©couter. Pourquoi Faisons-nous des suppositions ? La supposition est une invention personnelle issue de notre expĂ©rience de la vie et supportĂ©e par notre systĂšme de croyance. Bien souvent, nous transformons quasi instantanĂ©ment cette supposition en certitude sans mĂȘme en avoir conscience. Pourquoi Fait-on des suppositions ? Les suppositions nous conduisent vers la mĂ©disance et le conflit. Don Miguel Ruiz, dans son livre, nous dit que la mĂ©disance, c’est notre maniĂšre de communiquer dans le rĂȘve de l’enfer en Ă©changeant du poison Ă©motionnel les uns avec les autres ». Pourquoi ne pas supposer ? Supposer peut ruiner la rĂ©putation d’une personne, car mĂȘme si vous insistez sur le fait que ce n’est que ton opinion personnelle et que tu n’es pas sĂ»r Ă  100%, il est fort probable que personne n’en tienne compte et que la rumeur se rĂ©pande. Pourquoi ne pas prendre les choses personnellement ? Les personnes qui s’auto-sabotent sont plus sensibles. De par leur manque de confiance et d’estime d’eux-mĂȘmes, ils prennent la critique » des autres personnellement. Leur Ă©go est blessĂ©, plus sensible aux jugement et regard des autres. On peut vivre un vĂ©ritable enfer, en se montant des films dans notre tĂȘte ! Qui prend tout personnel ? Celui qui prend tout personnellement ne considĂšre pas les innombrables facteurs qui ont pu conduire Ă  cet Ă©vĂ©nement ; sans raisonner, il se considĂšre lui-mĂȘme comme la cause de cet Ă©vĂ©nement nĂ©gatif. Quel est le deuxiĂšme accord toltĂšque ? Le deuxiĂšme accord toltĂšque est Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle ». Pour prendre un exemple simple, si quelqu’un vous insulte il ne faut pas prendre ce que cette personne vous dit de façon personnelle. Une personne qui vous insulte vous envoie du poison. Quel est le 5 accord toltĂšque ? Avant de partir sachez qu’il existe un 5Ăšme accord toltĂšque
 Soyez sceptique mais apprenez Ă  Ă©couter » Ne vous croyez pas vous mĂȘme, ni personne d’autre. Utilisez la force du doute pour remettre en question tout ce que vous entendez est ce vraiment la vĂ©ritĂ©? Pourquoi il ne faut pas faire de supposition ? Lorsque vous Ă©laborez une supposition sur une personne, vous crĂ©ez une rĂ©alitĂ© dans votre tĂȘte qui peut trĂšs vite vous amener Ă  vous sentir blessĂ© et Ă  en faire une affaire personnelle. Si vous prenez les choses trĂšs Ă  cƓur, il se peut mĂȘme que votre parole ne reste pas impeccable avec cette personne. Quel est le troisiĂšme accord toltĂšque ? Nous faisons continuellement des suppositions Ă  propos de tout de la vie, de nous-mĂȘmes, des autres
 Nous interprĂ©tons les gestes, les regards, les actes
 et nous n’avons pas conscience que ce n’est qu’une interprĂ©tation. Comment ne pas prendre les critiques personnellement ? Se prĂ©parer mentalement et changer d’état d’esprit si nĂ©cessaire pour mieux supporter les critiques. Se faire une vision claire des critiques qu’ils reçoivent. Employer de façon proactive des techniques mentales et communicatives pour utiliser Ă  leur avantage les critiques Ă  la place de les subir. Comment utiliser personnellement ? 1. D’une maniĂšre personnelle, en personne Je l’ai rencontrĂ© personnellement. 2. En ce qui me nous, vous concerne Personnellement, je n’approuve pas cette dĂ©cision. Comment ne pas prendre tout au premier degrĂ© ? La communication non violente peut ĂȘtre une technique utile. Une phrase sans je » Tu es vulgaire et tu essayes de me faire du mal ! » Une phrase avec je » Je me sens blessĂ© lorsque je t’entends dire des choses comme cela. » Comment Appelle-t-on une personne qui prend tout mal ? DĂ©finitions susceptible – Dictionnaire de français Larousse. Comment Appelle-t-on les gens qui prennent tout mal ? La personnalitĂ© sadique est un trouble de la personnalitĂ© qui se caractĂ©rise par un ensemble de comportements destinĂ©s Ă  faire souffrir autrui ou Ă  le dominer. Il est difficile de traiter un tel comportement. Comment Appelle-t-on une personne qui prend tout Ă  cƓur ? C’est ce qu’on appelle les Ă©motifs. L’émotion est la premiĂšre caractĂ©ristique des gens qui se laissent gouverner par leur cƓur. Certaines Ă©tudes suggĂšrent mĂȘme que cet “organe principal” est susceptible d’influencer leur position sur des sujets sensibles, voire leur soutien Ă  des associations caritatives. N’oubliez pas de partager l’article ! Danscette nouvelle vidĂ©o, je vous propose ma comprĂ©hension du 2e accord toltĂšque ' ne pas prendre les choses personnellement'. 💜Pour visionner le premier a VĂ©ritable guide pratique, ce livre propose des pistes sur la gestion du stress et le dĂ©veloppement personnel. Cet article est un rĂ©sumĂ© du livre de Don Miguel Ruiz Les 4 Accords ToltĂšques. Ce livre fut un best-seller pendant plus d’une dĂ©cennie. L’auteur dĂ©montre Ă  travers la sagesse toltĂšque que nous devrions nous efforcer de nous libĂ©rer de tous les obstacles que la sociĂ©tĂ© et notre propre esprit nous imposent. Il est Ă©crit dans un langage simple, mais traite de thĂšmes complexes qui peuvent nous aider Ă  apporter des changements radicaux dans notre vie. Les ToltĂšques vivaient dans le centre du Mexique. Leurs traditions Ă©taient celles de l’éducation et de la transmission du savoir Ă  la gĂ©nĂ©ration suivante. Les quatre accords ToltĂšques montrent comment les concepts et les idĂ©es toltĂšques peuvent nous aider Ă  rĂ©aliser notre plein potentiel en tant que personnes et Ă  lever le poids des attentes des autres Ă  notre Ă©gard. Alors, que savaient les ToltĂšques et comment leur ancienne sagesse, telle que racontĂ©e par Ruiz dans Les 4 Accords ToltĂšques, peut-elle nous aider ? Voici une explication de chacun des quatres accords. Accord toltĂšque n° 1 Que votre parole soit impeccable Lorsque nous sommes impeccables, nous assumons la responsabilitĂ© de nos actes sans aucun jugement sur nous mĂȘme, sans aucune culpabilitĂ© ou honte. Sans aucun mensonge ou aucune promesse non tenue. Nous n’utilisons pas notre parole contre nous-mĂȘmes Ă  travers un discours intĂ©rieur nĂ©gatif. Nous ne l’utilisons pas non plus contre les autres pour les blĂąmer ou les critiquer. Nous faisons ce que nous disons tout en honorant nos engagements et en ne prenant que les engagements que nous avons l’intention d’honorer. RĂ©alisez que vous pouvez causer des dommages si vous ne faites pas attention Ă  ce que vous dites. Beaucoup de gens ne se rendent pas compte de la force de leurs mots et ne voient pas le mal qui peut ĂȘtre causĂ© en parlant sans rĂ©flĂ©chir ou de maniĂšre agressive. Accord toltĂšque n° 2 N’en faites jamais une affaire personnelle Les autres ne font rien Ă  cause de nous. C’est Ă  cause d’eux-mĂȘmes. Lorsque nous prenons l’habitude de ne rien prendre personnellement, nous Ă©vitons bien des ennuis dans notre vie. Notre colĂšre, notre jalousie et notre envie disparaissent tout simplement si nous ne prenons pas les choses personnellement. Lorsque les gens sont impolis avec nous, cela reste souvent trop longtemps dans notre esprit. Lorsque nous prenons les choses personnellement, nous commençons par inadvertance Ă  accepter les critiques et Ă  les faire nĂŽtres, mĂȘme si cela n’a rien Ă  faire avec nous. Lorsque quelqu’un nous donne son opinion sur notre comportement ou sur nous en tant que personne, il est important de se rappeler qu’aucun avis n’est vraiment objectif. Nous avons tous nos biais, nos filtres Ă  travers lesquels nous voyons le monde. Pour cette raison, nous ne devrions pas prendre en compte l’opinion de quelqu’un d’autre comme Ă©tant la rĂ©alitĂ©. Accord toltĂšque n° 3 Ne faites aucune supposition Nous avons tendance Ă  faire des suppositions sur tout. Le problĂšme avec les hypothĂšses, c’est que nous croyons qu’elles sont la vĂ©ritĂ©. Nous pourrions jurer qu’elles sont rĂ©elles. Nous formulons des hypothĂšses sur ce que les autres font ou pensent. Puis, nous le prenons personnellement et nous les blĂąmons. C’est pourquoi, en formulant des hypothĂšses, nous crĂ©ons automatiquement des problĂšmes. Nous faisons une supposition, nous comprenons mal, nous le prenons personnellement et nous finissons par faire tout un drame pour pas grand-chose. Nous devrions plutĂŽt poser des questions pour nous empĂȘcher de faire des suppositions. S’assurer que la communication est claire et demander des explications si nous ne comprenons pas. Ayez le courage de poser des questions jusqu’à ce que le sujet soit aussi clair que possible. Vous pouvez gĂ©nĂ©rer beaucoup de stress lorsque vous supposez que vous savez ce que pensent les autres. Nous sautons ainsi souvent sur des conclusions et formulons des hypothĂšses qui sont totalement erronĂ©es. Accord toltĂšque n° 4 Faites toujours de votre mieux Faire de son mieux Ă  tout moment et vous n’aurez aucun regret. Certains jours, notre meilleur n’est pas aussi bon que les autres jours. Ce n’est pas grave. Tant que nous faisons un effort, nous ne devrions avoir aucune honte. Pour faire de notre mieux, nous devons faire les choses parce que nous le souhaitons, et non Ă  cause d’une motivation externe, par exemple un salaire. Faire un travail que vous n’aimez pas uniquement pour un salaire rend la tĂąche difficile et sans joie. C’est la raison pour laquelle certaines personnes finissent par boire et faire la fĂȘte en excĂšs histoire d’oublier la frustration. Si vous aimez votre travail, vous ferez de votre mieux sans mĂȘme essayer et vous vous sentirez beaucoup plus serein. Le message clĂ© de du livre DĂšs notre naissance, nous devons nous conformer aux rĂšgles de la sociĂ©tĂ©. Cela nous empĂȘche de trouver notre vĂ©ritable identitĂ©. Se concentrer sur les 4 accords ToltĂšques peut amĂ©liorer votre vie. Votre stress diminue considĂ©rablement si vous Ă©vitez les schĂ©mas de pensĂ©e et de comportement gĂ©nĂ©rateurs de frustration, de blĂąmes, de sentiments blessants et d’autres Ă©motions nĂ©gatives.

Lesavantages de ne rien prendre personnellement. En prenant les choses trop à cƓur, on se fait souffrir inutilement. Ce n’est pas l’autre qui souffre de ce qu’il nous a dit ou ce qu’il nous a fait, mais bien nous. En ne prenant rien personnellement, on finira par ne plus ressentir de tristesse, de colùre ou de jalousie.

Don Miguel Ruiz AprĂšs avoir lu les livres de Don Miguel Ruiz et eu l’occasion de le rencontrer au Mexique, voici dix ans, j’ai continuĂ© d’utiliser les principes exposĂ©s dans Les Quatre Accords ToltĂšques. J’ai d’ailleurs Ă©crit Ă  l’époque une sĂ©rie d’articles sur les outils toltĂšques que propose Don Miguel, qui sont parus dans divers mĂ©dias français et suisses. C’est avec les deuxiĂšme et troisiĂšme accords toltĂšques que j’ai rencontrĂ© le plus de difficultĂ©s Quoi qu’il arrive, n’en fais pas une affaire personnelle » et Ne fais pas de suppositions ». Cela tient sans doute Ă  leur formulation nĂ©gative, en ne
 pas ». On sait en effet aujourd’hui que le cerveau, et plus particuliĂšrement le subconscient, a du mal Ă  comprendre les ordres nĂ©gatifs, voire – pire – qu’il fait exactement ce qu’on lui intime de ne pas faire. Dites par exemple Ă  un enfant sur son vĂ©lo, Ne t’approche pas trop de ce trou ! », et – devinez quoi ? – il se dirigera droit dessus et tombera dedans. TrĂšs tĂŽt, dans la vie, j’ai pris l’habitude de prendre le contre-pied de mes propres pensĂ©es, d’inverser et de retourner mon point de vue. Je faisais cela au dĂ©but par jeu et par simple curiositĂ©, mais, par la suite, j’ai compris qu’un point de vue unique ne permet jamais d’avoir une vision complĂšte de ce qu’on observe, de mĂȘme qu’un seul spot lumineux produira immanquablement une ombre de l’autre cĂŽtĂ© de l’objet qu’on Ă©claire. Il faut au minimum deux spots – idĂ©alement plusieurs – pour Ă©viter les ombres. DĂšs lors, chaque fois que j’avais du mal Ă  appliquer les deuxiĂšme et troisiĂšme accords toltĂšques, je faisais ce qu’il m’était naturel de faire je les inversais. Les rĂ©sultats se rĂ©vĂ©lĂšrent si intĂ©ressants que j’ai fini par en faire deux Renversements d’Accord ToltĂšques, comme j’aime Ă  les appeler, et que j’ai Ă©laborĂ© au fil des ans une maniĂšre de travailler avec eux que d’autres ont Ă©galement trouvĂ© utile. À titre de complĂ©ment au Don du Pardon, je vous offre donc ces deux Renversements d’Accord ToltĂšques ci-dessous, tirĂ©s des deuxiĂšme et troisiĂšme accords de Don Miguel Prenez tout personnellement » et Faites de nombreuses suppositions » ! Le premier Renversement d’Accord ToltĂšque Prenez tout personnellement » Quand j’ai commencĂ© Ă  mettre en pratique Les Quatre Accords ToltĂšques, j’avais du mal Ă  appliquer le deuxiĂšme, Quoi qu’il arrive n’en faites pas une affaire personnelle » ou, en abrĂ©gĂ©, Ne prenez rien personnellement ». C’est vrai comment s’y prend-on ? Bien sĂ»r, j’ai suivi les instructions de Don Miguel qui explique que ce que les autres disent de moi n’a en rĂ©alitĂ© rien Ă  voir avec moi. Mais Ă  mes yeux, cette approche comporte un danger cachĂ©, surtout quand on l’applique de maniĂšre simpliste elle peut pousser les gens – comme on le voit parfois dans le milieu du dĂ©veloppement personnel – Ă  s’enfermer dans une bulle. DĂšs lors, Ă©videmment, tout ce que dit autrui cesse de les affecter, de les faire rĂ©agir. Mais le risque est de se retrouver ainsi complĂštement coupĂ© des autres ! Quoi que disent les gens, ces personnes-lĂ  rĂ©pondent, C’est ton affaire », C’est ton problĂšme », C’est ton point de vue », C’est toi qui vois cela comme ça », etc. L’échange n’est plus vraiment possible, tout glisse sur elles comme l’eau sur les plumes d’un canard. Or, ne pas prendre les choses personnellement » ne signifie pas ne pas les prendre du tout ! Le but n’est pas de devenir impermĂ©able, insensible, isolĂ©. Par ailleurs, je m’étais rendu compte que, lorsque je prends les choses personnellement, c’est toujours parce que les jugements et les remarques nĂ©gatives d’autrui sont venus faire Ă©cho Ă  toutes les critiques que je m’adresse Ă  moi-mĂȘme. C’est comme lorsqu’on gratte la corde de rĂ© d’une guitare et que, par rĂ©sonance, la mĂȘme corde d’autres instruments se trouvant Ă  proximitĂ© – guitare, violon ou piano – se met Ă  vibrer Ă  son tour. Mes rĂ©actions Ă  ce qu’autrui dit ou fait m’indiquent donc quels sont les jugements que je continue d’avoir sur moi-mĂȘme. Par consĂ©quent, en les utilisant de maniĂšre judicieuse, ces rĂ©actions peuvent en rĂ©alitĂ© m’aider Ă  les identifier et Ă  m’en dĂ©faire. J’ai donc dĂ©cidĂ© de Tout prendre personnellement », de dĂ©libĂ©rĂ©ment laisser les autres appuyer sur mes boutons, d’observer ce que cela dĂ©clenchait en moi, sans essayer de m’y soustraire ou de l’éviter. DĂšs que je me suis mis Ă  fonctionner ainsi, j’ai dĂ©veloppĂ© une conscience encore plus aigĂŒe de ce qu’autrui dĂ©clenchait chez moi. SitĂŽt que j’identifiais un jugement intĂ©rieur en moi – c’est-Ă -dire la raison interne de ma rĂ©action Ă  des dĂ©clencheurs externes – j’utilisais les outils que dĂ©crit Don Miguel dans Pratique de la Voie ToltĂšque et d’autres que j’ai dĂ©couverts au fil des ans pour me libĂ©rer de ce jugement contre moi-mĂȘme. Je commençais gĂ©nĂ©ralement par identifier l’origine de ce jugement. On a en effet tendance Ă  se juger de la mĂȘme maniĂšre que nous jugeaient nos parents, nos professeurs et autres figures d’autoritĂ©, quand nous Ă©tions enfants. Petit, je n’avais pas d’autre choix que d’accepter les Ă©tiquettes que me collaient les adultes, mais devenu grand Ă  mon tour, je me rends bien compte – si je prends le temps de les remettre en question – que ces jugements sont biaisĂ©s, partiels et inexacts. L’opinion d’autrui l’est toujours, d’ailleurs personne n’est 100 % objectif Ă  notre sujet. En prenant conscience de cela, pas seulement globalement, mais jugement par jugement, opinion par opinion, j’ai progressivement retirĂ© Ă  autrui le pouvoir de me juger et de me dĂ©finir, ou – plus exactement – le pouvoir de laisser ces jugements et dĂ©finitions avoir le moindre impact sur moi. Olivier Clerc J’ai constatĂ© que chaque fois que je parvenais Ă  identifier et Ă  me libĂ©rer de l’un des jugements que je portais sur moi-mĂȘme, je me libĂ©rais du mĂȘme coup des critiques de mĂȘme nature Ă©manant des autres, qui cessaient de m’affecter
 sans pour autant que j’aie Ă  me couper de ces personnes ou Ă  ne pas Ă©couter et recevoir ce qu’elles disaient. Comme le dit le cinquiĂšme accord toltĂšque Soyez sceptique, mais apprenez Ă  Ă©couter ». Or, plus je me libĂšre de mon propre juge intĂ©rieur, plus je suis libre des jugements d’autrui, moins j’ai la moindre chose Ă  craindre ou Ă  dĂ©fendre, ce qui me permet d’ĂȘtre tout Ă  fait ouvert et rĂ©ceptif Ă  ce que disent les autres. Le Renversement d’Accord Prenez tout personnellement » est donc un bon moyen d’identifier la façon dont les rĂ©flĂ©chissent dans notre direction notre propre nĂ©gativitĂ© envers nous-mĂȘmes. L’opinion et les jugements d’autrui n’ont de pouvoir que dans la mesure oĂč ils ont cet effet miroir. Musicalement parlant, c’est nous qui donnons aux autres le pouvoir de nous faire rĂ©agir, en conservant en nous des cordes dissonantes, susceptibles d’entrer en rĂ©sonance avec les propos dĂ©sagrĂ©ables qu’ils peuvent tenir. SitĂŽt que nous avons Ă©liminĂ© cette corde dissonante de notre registre ou – image plus pertinente ici – que nous l’avons rĂ©-accordĂ©e sur ce qu’il y a de meilleur en nous, nous ne rĂ©sonnons plus de la mĂȘme maniĂšre. Les vibrations nĂ©gatives de notre entourage ne dĂ©clenchent plus rien chez nous elles nous traversent librement, sans nous affecter le moins du monde. Nous restons tout Ă  fait capables d’entendre ce qui nous est dit, d’en apprendre mĂȘme quelque chose ne serait-ce que le point de vue de notre interlocuteur, ce qu’il projette sur nous, mais nous n’avons plus de rĂ©actions personnelles nĂ©gatives, puisque nous ne portons plus ces jugements-lĂ  contre nous-mĂȘmes. Il y a, je trouve, quelque chose de jubilatoire Ă  pouvoir passer de la crainte de prendre les choses d’une maniĂšre personnelle – et de l’effort d’éviter Ă  tout prix de telles rĂ©actions – Ă  l’acceptation de rĂ©agir personnellement Ă  ce que les gens peuvent dire ou faire. On finit mĂȘme par inviter consciemment des rĂ©actions de ce genre, afin de mieux se connaĂźtre et d’avoir de prĂ©cieux indices sur ce qu’il reste Ă  transformer en soi, pour progresser vers la libertĂ© intĂ©rieure. On aborde alors chaque journĂ©e en se disant, Qu’est-ce que je vais apprendre sur moi aujourd’hui de mes interactions avec mon conjoint, ma famille, mes voisins et mes collĂšgues ? Quelles rĂ©actions vont-ils Ă©ventuellement dĂ©clencher en moi ? ». Quand on les accueille avec cette attitude-lĂ , nos rĂ©actions ne nous font plus peur, nous ne les fuyons plus, nous ne craignons plus qu’elles soient le signe que nous ne sommes pas assez spirituels ou Ă©voluĂ©s ». Nous les interprĂ©tons au contraire comme les symptĂŽmes rĂ©vĂ©lateurs de ce qui cherche Ă  se rĂ©soudre et Ă  guĂ©rir en nous. Et rien n’empĂȘche d’en faire un jeu ! Cette approche n’est pas forcĂ©ment destinĂ©e Ă  tout le monde y en a-t-il une qui le soit ?. À vous de voir si elle vous convient ou non. Mais, rappelez-vous les vĂ©ritĂ©s et les outils spirituels sont pareils Ă  des fruits dĂ©licieux, gorgĂ©s de vie. Si quelqu’un vous offre une mangue parfumĂ©e et juteuse, vous n’allez pas l’encadrer pour la mettre au mur de votre chambre, ni la disposer religieusement sur un petit autel privĂ© pour brĂ»ler de l’encens devant, en priant. Non. Vous allez mordre joyeusement dedans, y planter les crocs, en savourer le jus et l’arĂŽme, la rĂ©duire en bouillie dans votre bouche avant de l’avaler. Puis, votre systĂšme digestif en triera mĂ©ticuleusement les composants, de sorte que vous finirez par en assimiler tous les nutriments essentiels dont vous avez besoin vitamines, sucres, oligoĂ©lĂ©ments, etc. avant de rejeter dans vos urines et vos selles tout ce qui ne vous sert pas. Les vĂ©ritĂ©s spirituelles qui nous sont offertes sont appelĂ©es Ă  subir le mĂȘme sort. Nous devons joyeusement les dĂ©guster, en extraire les Ă©nergies et la vie qu’elles contiennent, puis faire un tri en fonction de notre propre structure et de nos besoins. Il nous reste alors Ă  intĂ©grer ce qui nous est utile, puis Ă  Ă©liminer les parties que notre organisme, notre ĂȘtre intĂ©rieur, ne peut assimiler. VoilĂ  ce que tout maĂźtre spirituel authentique attend de ses apprentis ou de ses disciples. Une telle attitude est d’ailleurs un excellent antidote aux attitudes sectaires que dĂ©veloppent certains, qui nuisent autant au guide spirituel qu’à ses dĂ©vots fanatiques. Il faut parfois savoir trahir la forme, ou tout au moins la changer, pour rester fidĂšle au fond. Le second Renversement d’Accord ToltĂšque Faites de nombreuses suppositions » Le troisiĂšme accord toltĂšque – Ne faites pas de suppositions » – Ă©tait encore plus difficile Ă  appliquer pour moi que le second. Moi, ne pas faire de suppositions ? La bonne blague ! Autant demander Ă  un singe de ne pas faire de grimaces. Je fais des suppositions tout le temps ! Bien sĂ»r, il y a de nombreuses situations oĂč je peux facilement arrĂȘter d’en faire, et le troisiĂšme accord toltĂšque m’a Ă©tĂ© bien utile pour cela. Par exemple, au lieu d’essayer de deviner ce que pense quelqu’un, ce qu’il a l’intention de faire, je peux parfaitement le lui demander ! Chaque fois que c’est possible, cette attitude permet d’éviter tous les problĂšmes et conflits qui voient le jour simplement parce qu’on s’imagine ce que les autres ont en tĂȘte ou dans le cƓur, qu’on leur prĂȘte des intentions, au lieu de vĂ©rifier directement auprĂšs d’eux ce qu’il en est. Mais il y a aussi de multiples situations oĂč on l’on ne peut pas demander ce qui motive les actes, propos ou dĂ©cisions d’autrui. Je ne peux pas demander au conducteur qui me double dans un virage ce qui le pousse Ă  rouler aussi dangereusement. Je ne peux pas demander Ă  un ami qui est en retard et injoignable par tĂ©lĂ©phone, pourquoi il n’est pas Ă  l’heure. Je ne peux pas demander Ă  un leader politique pourquoi il a pris telle dĂ©cision qui a sur ma vie un impact que je dĂ©plore. Et ainsi de suite. De toute Ă©vidence, nous sommes tous confrontĂ©s Ă  des Ă©vĂ©nements au sujet desquels il nous est impossible de savoir ce qui se passe vraiment, d’en connaĂźtre les tenants et aboutissants, de sorte que nous tentons naturellement de deviner ce que nous ignorons, faisant spontanĂ©ment des suppositions quant aux causes et aux intentions en jeu dans ce que nous observons. Mais, quand on y regarde de plus prĂšs, le problĂšme n’est pas que nous fassions des suppositions. Le vrai problĂšme, me suis-je rendu compte, n’est pas de faire des suppositions, au pluriel ; c’est de faire une supposition, au singulier, puis de croire qu’elle est vraie. En effet, si nous n’y prĂȘtons pas attention, notre premiĂšre supposition dĂ©coule le plus souvent des intentions nĂ©gatives que nous prĂȘtons – ce qui implique clairement que ce sont les nĂŽtres – aux autres. DĂšs lors, Ă  travers le comportement d’autrui, nous rĂ©agissons personnellement Ă  nos propres intentions, aprĂšs les avoir projetĂ©es sur lui ! Pour Ă©viter cela, et au lieu de ne faire aucune supposition – ce qui est trop demandĂ© Ă  un mental comme le mien – j’ai rĂ©solu de m’astreindre Ă  faire au moins deux suppositions contraires, dans toute situation, voire davantage trois, quatre, cinq ! Par exemple un conducteur me fait une queue de poisson dans le trafic. Ma premiĂšre supposition est peut-ĂȘtre que ce n’est qu’un chauffard de plus, quelqu’un qui se fiche des autres et ne pense qu’à lui. AussitĂŽt, au lieu de croire cette premiĂšre supposition automatique, presque inconsciente, j’élabore immĂ©diatement et consciemment deux autres suppositions totalement diffĂ©rentes si ça se trouve, sa femme est en train d’accoucher sur la banquette arriĂšre et il fonce Ă  l’hĂŽpital ; ou alors, il est en pleine crise d’asthme et doit trouver une pharmacie au plus vite pour avoir sa Ventoline. Vous comprenez le principe. Le plus important, c’est qu’en multipliant les suppositions, je prends clairement conscience que je n’ai aucune idĂ©e de ce qui motive vĂ©ritablement le comportement qui me dĂ©range. Bien sĂ»r, je continuerai de trouver ce comportement dĂ©plaisant, mais je ne me laisserai pas aller Ă  cultiver du ressentiment, Ă  Ă©mettre des jugements et Ă  ruminer des pensĂ©es nĂ©gatives. Je ne fais pas un problĂšme mental d’une contrariĂ©tĂ© concrĂšte. Quand nous ne faisons qu’une seule supposition, notre mental projette une intention nĂ©gative sur les actes d’autrui et, de la sorte, justifie les sentiments peu reluisants que ceux-ci Ă©veillent en nous. La tĂȘte devient alors le valet de l’ego, et notre cƓur se laisse submerger par les voix de la colĂšre et du ressentiment qui l’empressent de se refermer. Au lieu d’utiliser toutes ses capacitĂ©s de rĂ©flexion, le mental en est ainsi rĂ©duit Ă  ĂȘtre l’esclave de nos Ă©motions les plus sombres. À l’inverse, quand nous cultivons dĂ©libĂ©rĂ©ment plusieurs suppositions trĂšs diffĂ©rentes, l’intellect dĂ©ploie toute son aptitude Ă  penser – si la pensĂ©e Ă  des ailes, ce n’est pas pour rester derriĂšre les barreaux de nos peurs –, ce qui lui permet d’envisager la mĂȘme situation sous plusieurs angles, afin de garder le cƓur ouvert et de ne pas se fermer Ă  la premiĂšre contrariĂ©tĂ©. Le mental projette alors de multiples Ă©clairages sur une mĂȘme situation, Ă©vitant ainsi de crĂ©er des ombres uniques. Il empĂȘche de la sorte le cƓur de mariner dans des eaux froides, sombres et marĂ©cageuses, le maintenant au contraire dans une lumiĂšre chaleureuse. À ce propos, certains exĂ©gĂštes de la Bible suggĂšrent que l’invitation de JĂ©sus Ă  tendre l’autre joue », quand quelqu’un nous frappe, fait rĂ©fĂ©rence Ă  cette polaritĂ© intĂ©rieure que nous possĂ©dons tous l’intellect les pensĂ©es, les idĂ©es et le cƓur les sentiments, les Ă©motions. Quand quelqu’un vous frappe sur la joue gauche – le cƓur – et que vous ĂȘtes submergĂ© de sentiments nĂ©gatifs, tendez la droite, utilisez votre intellect pensez, rĂ©flĂ©chissez, activez vos mĂ©ninges, pour vous sortir au plus vite du marais boueux de vos Ă©motions. Inversement, quand on vous frappe sur la joue droite – l’intellect – quand vous n’arrivez plus Ă  penser clairement et que votre mental rumine les mĂȘmes idĂ©es noires, branchez-vous sur votre cƓur et vos sentiments cultivez des sentiments chaleureux, exprimez de l’affection autour de vous fĂ»t-ce Ă  un animal de compagnie, laissez l’eau de l’amour rĂ©hydrater le sol de votre vie qu’ont dessĂ©chĂ© les vents du mental. Dans la GrĂšce antique, les sophistes apprenaient Ă  leurs Ă©tudiants Ă  dĂ©fendre une idĂ©e de la maniĂšre la plus convaincante possible, avec les meilleurs arguments, avant d’adopter le point de vue totalement opposé  et de le dĂ©fendre avec autant de vigueur et de talent. Ce genre de compĂ©tences fait malheureusement cruellement dĂ©faut dans l’éducation moderne. Par consĂ©quent, nous sommes souvent des cyclopes de la pensĂ©e, limitĂ©s Ă  un seul point de vue et Ă  une seule supposition sur chaque chose, prisonniers de rĂ©actions limitĂ©es et privĂ©s d’une vĂ©ritable libertĂ© de pensĂ©e. Qui plus est, la majeure partie de notre systĂšme Ă©ducatif se concentre exclusivement sur les facultĂ©s intellectuelles, au dĂ©triment du cƓur, de l’affectif. Nous ne recevons donc pratiquement ni information, ni formation sur les interactions qui se produisent entre ces deux polaritĂ©s fondamentales de notre ĂȘtre la tĂȘte et le cƓur. Comment mes sentiments influencent-ils et parfois dĂ©forment-ils mes pensĂ©es ? Comment mes pensĂ©es dĂ©clenchent-elles, justifient-elles ou contrent-elles mes sentiments ? Qu’est-ce qui prĂ©domine en moi ? Suis-je libre de mes pensĂ©es et de mes sentiments ? Ou suis-je l’esclave de peurs, de croyances, d’émotions dont j’ignore totalement l’origine et les consĂ©quences ?
 Dans la tradition toltĂšque, la premiĂšre maĂźtrise est la MaĂźtrise de la Conscience. Et, effectivement, si nous voulons devenir libres, nous devons tout d’abord prendre conscience de ce qui se passe en nous. Apprendre Ă  multiplier les suppositions, sitĂŽt qu’arrive quelque chose qui dĂ©clenche en nous un a priori nĂ©gatif, est une maniĂšre Ă  la fois simple et puissante de recouvrer toute notre libertĂ© intellectuelle et mentale. Cela nous permet d’ĂȘtre moins victimes des Ă©motions et sentiments nĂ©gatifs qui nous submergent par moment. Si vous avez un intellect vif et bien dĂ©veloppĂ©, qui dĂ©marre au quart de tour, toujours prompt Ă  faire des suppositions et Ă  rĂ©flĂ©chir, ce second Renversement d’Accord ToltĂšque peut se rĂ©vĂ©ler particuliĂšrement efficace. Ce qu’il y a de merveilleux, dans cette façon de faire, c’est que plus vous multipliez les suppositions les plus contradictoires, moins vous croirez automatiquement l’une ou l’autre d’entre elles vous renforcerez ainsi votre capacitĂ© Ă  accorder la mĂȘme valeur Ă  plusieurs idĂ©es conflictuelles. Les bĂ©nĂ©fices potentiels sont Ă©normes vous accĂ©derez Ă  une vraie libertĂ© de pensĂ©e et, conjointement, vous deviendrez de plus en plus capable de choisir les sentiments que vous voulez cultiver dans votre cƓur. Ça, c’est une vĂ©ritable libĂ©ration ! Ces deux Renversements d’Accord apportent simplement un autre Ă©clairage sur les enseignements toltĂšques de Don Miguel Ruiz. Ils concordent d’ailleurs avec ceux de diverses autres traditions. Le contraire d’une vĂ©ritĂ© est aussi une vĂ©ritĂ©, affirment de nombreux sages. Qui plus est, vous n’avez pas Ă  choisir entre les accords toltĂšques originaux ou leur version inversĂ©e vous pouvez librement utiliser les uns ou les autres, en fonction de vos prĂ©fĂ©rences, et varier d’un jour Ă  l’autre d’aprĂšs vos besoins. Je n’ai pas jugĂ© utile d’inventer des contre-accords au premier accord toltĂšque Que ta parole soit impeccable », ni au quatriĂšme Fais toujours de ton mieux ». Cela ne m’a pas paru nĂ©cessaire, ayant du plaisir Ă  les pratiquer tels quels. Avoir une parole impeccable – aussi difficile que cela puisse ĂȘtre par moment – est une injonction que l’on retrouve dans de nombreuses voies spirituelles. JĂ©sus, par exemple, disait Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l’homme impur. Mais ce qui sort de la bouche, voilĂ  ce qui rend l’homme impur. » Et MaĂźtre Philippe de Lyon, l’un des plus grands guĂ©risseurs du 20Ăšme siĂšcle, parfois appelĂ© le maĂźtre inconnu », demandait comme seul “paiement” Ă  ses guĂ©risons souvent miraculeuses Ne dites pas de mal d’autrui durant [selon la personne concernĂ©e] une heure
 un jour
 un mois
 [ou davantage] ». VoilĂ , je trouve, qui en dit trĂšs long sur la puissance du premier accord toltĂšque, dont Miguel Ruiz souligne qu’à lui seul il peut totalement transformer toute notre vie. De maniĂšre analogue, j’utilise le quatriĂšme accord toltĂšque tel qu’il est. Faire de son mieux » une injonction toute simple en apparence, que certains jugeront hĂątivement un peu boy-scout, mais dont la portĂ©e est autrement plus grande qu’il n’y paraĂźt de prime abord. Je me rappelle avoir entendu Marshall Rosenberg, fondateur de la communication non-violente CNV, faire un renversement trĂšs intĂ©ressant du dicton, Ce qui mĂ©rite d’ĂȘtre fait, mĂ©rite d’ĂȘtre bien fait ». Il disait plutĂŽt Ce qui mĂ©rite d’ĂȘtre fait, mĂ©rite mĂȘme d’ĂȘtre fait de maniĂšre approximative ». Que voulait-il dire par lĂ  ? Que si quelque chose mĂ©rite vraiment d’ĂȘtre fait, cela vaut la peine de le tenter, mĂȘme si l’on n’y parvient pas trĂšs bien. Qu’il vaut mieux faire de son mieux », fĂ»t-ce imparfaitement, que de ne rien faire du tout, sous prĂ©texte que ce ne sera pas parfait. En rĂ©sumĂ©, les renversements, les inversions peuvent parfois nous ouvrir des perspectives insoupçonnĂ©es, quand on se sent coincĂ©, quand tel outil, telle idĂ©e ou solution ne semble plus donner de rĂ©sultat, quand ce que nous croyons vrai nous fait ruminer des pensĂ©es et des sentiments nĂ©gatifs. Et si on allait voir de l’autre cĂŽtĂ© ? Et si on prenait tout cela par l’autre bout ? Et si on faisait tout le contraire ? Ça donnerait quoi ?
 Le merveilleux symbole du Tao nous rappelle que, dans la nature, l’harmonie rĂ©sulte des interactions entre Ă©nergies diffĂ©rentes de mĂȘme valeur. Les tigres et les Ă©lĂ©phants, par exemple, jouissent d’une force qui les place au sommet de la chaĂźne alimentaire
 Ă  l’autre extrĂ©mitĂ© de laquelle on trouve les virus et les microbes qui, en dĂ©pit de leur taille infinitĂ©simale, possĂšdent eux aussi un pouvoir considĂ©rable et peuvent affaiblir ou mĂȘme tuer des crĂ©atures considĂ©rablement plus grandes qu’eux. Le pouvoir se rĂ©partit ainsi Ă©quitablement entre polaritĂ©s opposĂ©es. DĂšs lors, quand nous nous sentons impuissants, dĂ©munis, dĂ©semparĂ©s, c’est peut-ĂȘtre le signe qu’il est temps d’essayer le contraire de ce qu’on a fait jusque-lĂ , d’aller vers la polaritĂ© opposĂ©e. La vie ne cesse de nous inviter Ă  ne pas nous limiter, Ă  explorer plus loin, Ă  continuer d’avancer et de progresser. Cette progression est sans fin, de sorte que sitĂŽt que nous croyons que nous y sommes », que nous avons atteint notre destination, une nouvelle route s’ouvre dĂ©jĂ  devant nous. N’est-ce pas merveilleux ? Je vous souhaite tout le meilleur sur votre propre chemin ! Olivier Clerc . Or « ne pas prendre les choses personnellement » ne signifie pas ne pas les prendre du tout ! Le but n’est pas de devenir impermĂ©able, insensible, isolĂ©. Par ailleurs, je m’étais rendu compte que, lorsque je prends les choses personnellement, c’est toujours parce que les jugements et les remarques nĂ©gatives d’autrui sont venus faire Ă©cho Ă  toutes les PAROLE IMPECCABLE Le premier accord est Que votre parole soit impeccable ». On sait tous que nos mots peuvent avoir un impact trĂšs puissant de maniĂšre positive ou nĂ©gative, sur les autres et nous-mĂȘme. Nous avons donc la responsabilitĂ© d’y faire attention et de rester intĂšgre. Nous devons dire uniquement ce que nous pensons en prenant le temps d’y rĂ©flĂ©chir. Vous identifierez facilement si c’est quelque chose d’utile et bienveillant ou si vous cherchez consciemment ou non, Ă  nuire Ă  quelqu’un, Ă  manipuler ou Ă  mĂ©dire. J’ai moi-mĂȘme eu des propos trĂšs maladroit avec ma partenaire, au dĂ©but de notre relation, et 10 ans plus tard j’en mesure encore les consĂ©quences. Dans notre culture, on utilise largement notre parole de maniĂšre nĂ©gative. On catĂ©gorise tout de maniĂšre bien ou mal, la pluie devient le mauvais temps », on se compare, on se juge et on se critique entre nous. Ces attitudes et nos paroles sont autant nocif pour nous que pour les autres. Je vous assure que dire du mal d’un ou d’une collĂšgue de boulot mĂȘme si vous pensez que c’est justifiĂ©, n’apportera rien de positif Ă  personne. Faites l’essai rien qu’une journĂ©e, d’avoir conscience de ce que vous allez dire et de filtrer tout ce qui est inutile ou nĂ©gatif. Ça ne veut pas dire que vous allez devenir hypocrite et faire semblant d’ĂȘtre gentil avec tout le monde mais vous allez garder ces pensĂ©es pour vous car elles ne deviennent rĂ©elles que quand vous les formuler Ă  haute voix. Pour l’avoir expĂ©rimentĂ©, ça m’a permis d’amĂ©liorer mes relations et de conserver un Ă©tat paisible car je n’accordais plus d’importance Ă  des choses qui pouvaient m’empoisonner l’esprit. NE RIEN PRENDRE PERSONNELLEMENT Le second accord est Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle ». Je sais que ce n’est pas Ă©vident mais vous n’ĂȘtes pas responsable de ce que les autres disent et font, mĂȘme si vous ĂȘtes visĂ©s. Chacun Ă  sa perception et sa rĂ©alitĂ© qui reste subjective. Ne vous considĂ©rez pas comme victime des paroles des autres. Vous ĂȘtes l’unique responsable de la maniĂšre dont vous aller y rĂ©agir. C’est un exercice difficile, surtout si vous manquez d’estime et de confiance en vous mais ça peut vĂ©ritablement changer votre vie. Pour ne pas vous sentir agressĂ© par les paroles ou les comportements malveillants de quelqu’un, considĂ©rez chacun de ses actes comme l’expression d’une souffrance chez lui. Vous comprenez qu’une personne qui vous dit t’es moche » doit forcĂ©ment avoir un complexe et chercher Ă  se valoriser d’une autre façon. Et comme nous sommes le miroir de l’autre, inconsciemment il va dĂ©celer chez vous ce qui le fait lui-mĂȘme souffrir. Si vous arrivez Ă  dĂ©crypter ces comportements, vous pourrez dĂ©velopper de l’empathie pour cette personne. Comme en parle Laurent Gounelle dans son livre L’homme qui voulait ĂȘtre heureux » Ă  propos de quelqu’un qui se demande comment avoir des sentiments positifs pour des personnes qui nous agressent c’est plus facile si vous savez qu’un autre point commun entre tous ces gens est qu’il y a nĂ©anmoins une intention positive derriĂšre chacun de leurs actes. Ils croient que ce qu’ils font est la meilleure chose Ă  faire, voir la seule possible. C’est pour cela que, mĂȘme si ce qu’ils font est critiquable, ce qui motive leurs comportements est souvent comprĂ©hensible. Pour pouvoir aimer une telle personne, distinguĂ©e la de ces actes, dites vous que malgrĂ© son attitude dĂ©testable, il y a quelque part au fond d’elle, peut ĂȘtre trĂšs enfoui et sans qu’elle le sache elle-mĂȘme, quelque chose de bien. Si vous parvenez Ă  percevoir ce quelque chose et que vous l’aimez, vous amĂšnerez cette personne Ă  rentrer en contact avec cette petite part d’elle-mĂȘme. » Vos croyances ont aussi une part importante dans le comportement des autres et dans votre rĂ©action. Par exemple, la beautĂ© malgrĂ© toutes les normes sociales, reste quelque chose de trĂšs subjectif, qui est largement influencĂ©e par notre attitude. Imaginez que vous vous trouvez moche. Vous allez vous exprimer, vous tenir, vous mouvoir, vous comporter comme quelqu’un qui est persuadĂ© d’ĂȘtre moche. Donc vous ne serez pas Ă©loquent, vous allez vous renfermer, vous n’allez pas sourire, vous aurez du mal Ă  regarder dans les yeux, etc. Du coup, les personnes en face de vous vont vous percevoir de cette maniĂšre et se comporter en consĂ©quence. Si vous abordez quelqu’un en Ă©tant persuadĂ© de ne pas ĂȘtre assez bien » pour elle, forcĂ©ment elle va le ressentir. Finalement, vos croyances vont façonner votre rĂ©alitĂ© et la rĂ©action des autres va vous conforter dans vos croyances. C’est un cercle vicieux. Donc ce que vous dise les autres est simplement une projection de leurs rĂ©alitĂ©s influencĂ©es par leurs croyances et les votre. Si vous Ă©tiez persuadĂ© d’ĂȘtre beau ou belle, alors cette personne n’aurait peut-ĂȘtre pas fait cette remarque ou ça vous aurait fait sourire. Si vous vous sentez blessĂ©, c’est que quelque part, une partie de vous est d’accord. C’est une information que vous devez utiliser pour votre introspection. On va me dire oui mais concrĂštement je suis vraiment moche parce que j’ai x caractĂ©ristiques physiques dĂ©savantageuses ». C’est trĂšs superficiel de se juger comme ça mais je peux comprendre. Dans tous les cas, je peux vous garantir que, peu importe votre physique, si vous pensez et agissez comme quelqu’un qui est persuadĂ© d’ĂȘtre beau ou belle sans ĂȘtre arrogant non plus, vous allez forcĂ©ment constater une Ă©norme diffĂ©rence dans votre vie. Donc ne prenez rien personnellement, puisque la rĂ©alitĂ© est relative Ă  chacun et faites attentions Ă  vos croyances. PAS DE SUPPOSITION Le troisiĂšme accord est Ne faites pas de suppositions ». J’en ai dĂ©jĂ  un peu parlĂ© dans la vidĂ©o prĂ©cĂ©dente dans la partie Ne pas interprĂ©ter ». Nous n’aimons pas l’incertitude et quand il nous manque des informations, notre cerveau cherche inĂ©vitablement Ă  combler les trous en se basant sur ce qu’il croit savoir. Donc votre interprĂ©tation sera toujours limitĂ©e par vos connaissances, vos expĂ©riences et vos croyances. Et mĂȘme si vous ĂȘtes trĂšs douĂ© pour comprendre les autres, tout ce que vous allez imaginer sera faussĂ©. Nous avons Ă  priori des dizaines de millier de pensĂ©e par jour. Une grande partie d’entre elles sont des suppositions, des interprĂ©tations de ce que nous vivons. Le simple fait de croiser quelqu’un dans la rue peut vous amener Ă  imaginer oĂč elle va, qu’est-ce qu’elle est en train de faire ou pourquoi elle a une tĂąche sur son pantalon. Vous ne pouvez pas vous empĂȘcher de penser et c’est inutile. Mais si vous accordez de l’attention Ă  ces pensĂ©es et que vous traitez ces informations, vous allez en permanence dĂ©former votre rĂ©alitĂ© et vous serez prisonnier de votre mental. Le jour oĂč quand vous rencontrez quelqu’un, vous arrivez Ă  voir et entendre simplement cette personne, sans y ajouter de sens, vous allez vous dĂ©charger d’une charge mentale Ă©norme. Ne pensez pas que beaucoup rĂ©flĂ©chir soit un signe d’intelligence. Personnellement, comme tout le monde, instinctivement je fais beaucoup de supposition, mais j’essaye de ne pas y accorder d’attention. En gros je fais la distinction entre les pensĂ©es et leurs validations, qui entraĂźne ou non des actions, donc un comportement. De base je pense que le lien entre les deux se fait automatiquement. Vous allez donc vous laissez guider par vos pensĂ©es dont la plupart seront influencĂ©es par vos peurs. Tout le travail du dĂ©veloppement personnel est d’augmenter son niveau de conscience, de dĂ©brancher ce lien automatique entre les pensĂ©es et leurs validations, et de choisir consciemment quand c’est possible, une par une, chaque pensĂ©e. De cette maniĂšre, vous pouvez vous empĂȘcher de faire des suppositions. Vous allez y penser mais vous n’allez pas les valider. Vous dĂ©cidez Ă  la place de vous fier aux informations factuelles que vous avez et de communiquer clairement avec les autres pour leur demander celles qui vous manquent. FAIRE DE SON MIEUX Le quatriĂšme accord est Faites toujours de votre mieux ». Vous ne pouvez pas culpabiliser ou vous reprocher de mal faire quelque chose Ă  partir du moment oĂč vous faites de votre mieux. Quoi que vous pensiez ou que les autres vous disent, si vous faites sincĂšrement de votre mieux, c’est suffisant. Et votre mieux n’est pas le mĂȘme suivant le jour ou les circonstances. Parfois pour une mĂȘme situation, d’un jour Ă  l’autre vous n’allez pas rĂ©agir de la mĂȘme maniĂšre. Mais mĂȘme si vous sentez que vous ĂȘtes dans un mauvais jour, n’abandonnez pas pour autant. Ne vous empĂȘchez pas de faire des efforts parce que vous pensez que ça ne sera pas Ă  la hauteur de vos attentes ou celles des autres. C’est comme si vous aviez prĂ©vu d’aller courir 10 km mais que le moment venu vous n’avez pas la motivation. Si vous allez marcher 30 min, c’est mieux que rien. Ensuite, faire de son mieux n’est pas comparable d’une personne Ă  une autre et vous ne pouvez pas dire Ă  quelqu’un si j’étais Ă  ta place, je n’aurai pas fait comme ça, j’aurai fait ci ou ça et ça aurait Ă©tĂ© mieux ! ». Car en fait et c’est un sujet en rapport avec le libre arbitre dont je parlerai dans une autre vidĂ©o, si vous Ă©tiez Ă  la place de cette personne, avec les mĂȘmes parents, les mĂȘmes gĂȘnes, dans le mĂȘme environnement, alors vous auriez le mĂȘme vĂ©cu et vous auriez donc fait les mĂȘmes choix. Partant de ce constat, la seule chose que vous pouvez faire est d’augmenter votre niveau de conscience pour avoir plus de possibilitĂ© de choix et continuer de faire de votre mieux. Mais vous ne devez pas culpabiliser de vos choix ou vos rĂ©actions. Vous en ĂȘtes responsable, dans la limite des possibilitĂ©s qui s’offrent Ă  vous et qui sont dĂ©terminĂ©s par vos gĂȘnes et votre vĂ©cu. EXERCICE PRATIQUE Je vais vous illustrer l’utilisation de ces accords avec un exemple concret que j’ai vĂ©cu l’annĂ©e derniĂšre. J’aime dĂ©velopper des relations de confiance, basĂ©e sur une bonne communication oĂč chacun reste trĂšs libre et indĂ©pendant. Je fais Ă©galement toujours trĂšs attention Ă  ne pas dĂ©velopper d’attentes, ce qui me permet de ne pas ĂȘtre frustrĂ© mĂȘme si quelqu’un annule un RDV par exemple. Ça marche trĂšs bien mais ce n’est pas infaillible puisqu’il m’arrive de dĂ©velopper des attentes sans m’en rendre compte. C’est ce qui s’est passĂ© avec une femme pour qui j’ai des sentiments et que je vois quelques fois par an. Nous avions prĂ©vu de nous retrouver aprĂšs quelques mois Ă  distance mais elle a annulĂ© la veille de notre RDV. Elle me l’a annoncĂ© trĂšs naturellement comme si ça n’avait pas d’importance et j’ai Ă©tĂ© blessĂ© dans mon ego. A cet instant prĂ©cis, j’ai pris conscience de ma rĂ©action Ă©motionnelle. Et ça c’est super important ! Si vous arrivez Ă  dĂ©velopper une sorte d’alerte mentale qui vous avertit Ă  chaque fois que ça se produit, ça vous permet de gĂ©rer cette situation consciemment et d’appliquer la ligne de conduite correspondant Ă  la personne que vous voulez ĂȘtre. En l’occurrence, si vous arrivez Ă  appliquer les accords toltĂšques, vous allez nettement amĂ©liorer la gestion de cette rĂ©action. J’ai Ă©galement dĂ©cidĂ© de vivre ça comme un exercice pratique et de noter tout ce qui me passait par la tĂȘte pour l’étudier plus tard. Donc je reçois son message qui attend une rĂ©ponse mais instinctivement je n’ai que des pensĂ©es nĂ©gatives. Comme je veux essayer d’avoir une parole impeccable, je ne rĂ©ponds pas tout de suite, pour prendre le temps de gĂ©rer mes Ă©motions et rĂ©flĂ©chir Ă  ce que je vais dire. Je dois Ă  tout prix ne pas me victimiser et ne pas laisser parler mon ego. Je sais Ă©galement que je ne dois pas le prendre personnellement car je sais trĂšs bien l’amour qu’elle ressent pour moi. Mais Ă  ce moment-lĂ , mon ego est comme une personne Ă  part entiĂšre, qui rĂ©flĂ©chit et qui essaye de m’influencer. VoilĂ  ce qu’il se dit. Elle lui a donnĂ© ses raisons mais il ne les accepte pas. Il considĂšre qu’elle fait passer en prioritĂ© des choses qui ne le sont pas pour lui. Donc en gros, mon ego pense que si la situation Ă©tait inversĂ©e, il n’aurait pas annulĂ©, ce qui voudrait dire qu’elle lui accorde moins d’importance. InfluencĂ© par mon ego, je commence Ă  faire des suppositions basĂ©es sur des peurs, du genre mais en fait elle s’en fout de moi ! ». A cĂŽtĂ© de ça, j’ai un autre bonhomme, une sorte de petit bouddha, qui se met Ă  sa place et qui comprend ses raisons. Donc je rejette chacune de ces pensĂ©es en m’interdisant de l’accuser de quoi que soit. Je ne fais non plus l’erreur inverse, de faire des suppositions qui correspondent Ă  ce que j’aimerai. C’est-Ă -dire que je dois simplement rester neutre car si je me rassure avec une supposition positive, je peux dĂ©velopper des attentes par rapport Ă  ça et ĂȘtre déçu si ça ne correspond pas. Donc je n’ai toujours rien Ă©crit et rapidement cette personne culpabilise de mon absence de rĂ©ponse. Je suis alors obligĂ© de lui rĂ©pondre prĂ©cipitamment. J’arrive Ă  envoyer un message comprĂ©hensif mais j’exprime mon Ă©tonnement. Donc ma parole n’est pas impeccable mais j’ai fait de mon mieux. Cet Ă©tonnement a suffi pour attiser sa culpabilitĂ© et dĂ©clencher une rĂ©action Ă©motionnelle. Elle a alors ressenti le besoin de se justifier. Par expĂ©rience, j’ai tout de suite senti le truc venir et je l’ai rassurĂ©e sur le fait qu’elle n’a pas Ă  se justifier de ces choix ou culpabiliser, c’est Ă  moi de gĂ©rer mes Ă©motions. MalgrĂ© tout, elle a continuĂ© Ă  m’envoyer des messages exprimant sa culpabilitĂ© mais je n’avais pas envie de rĂ©pondre et je suis parti me coucher. Dans mes notes, j’ai Ă©crit que j’avais envie de lui en vouloir, de bouder, de ne pas faire l’effort de rĂ©gler la situation. Une fois dans mon lit, en rĂ©flĂ©chissant, j’ai rĂ©alisĂ© que mon absence de rĂ©ponse n’était pas anodin. Inconsciemment, c’était en fait mon ego blessĂ© qui voulait se venger, donc la faire souffrir en la laissant mariner dans sa culpabilitĂ©. Quand j’ai rĂ©alisĂ© ça, j’ai laissĂ© mon petit bouddha lui envoyer un message d’amour pour la rassurer. Ça peut paraĂźtre pas grand-chose, mais par rapport Ă  ce que je ressentais, ça m’a demandĂ© un effort Ă©norme. En fait ce message n’était pas hypocrite, c’est juste qu’une partie de moi le pensait sincĂšrement, et l’autre partie mon ego me dĂ©testait d’avoir fait ça. Pour lui, qui se considĂšre comme victime et pas respectĂ©, c’était comme plaider coupable pour un crime qu’il n’a pas commis. Il avait l’occasion de se faire justice mais Ă  la place, il avait l’impression d’aider son agresseur. Bien sĂ»r comme tout le monde j’ai honte d’avoir ses pensĂ©es. Mais je pense qu’en avoir conscience et les assumer est le meilleur moyen de ne pas se laisser influencer. Car vous n’ĂȘtes pas dĂ©finit par vos pensĂ©es. Mais vous dĂ©cidez de celles que vous allez valider et transformer en croyances ou en comportements. Donc vous pouvez trĂšs bien avoir beaucoup de pensĂ©es de peur que vous n’écoutez pas et agir avec amour. Comme en parle le Dr. Joe Dispenza, contrairement Ă  ce que l’on pourrait croire, ce sont d’abord nos comportements qui induisent ensuite l’évolution de nos pensĂ©es. Le lendemain matin ma rĂ©action Ă©motionnelle Ă©tait fini elle a durĂ© moins de 24h et j’avais retrouvĂ© ma sĂ©rĂ©nitĂ©. Je ne me sentais plus vexĂ© ou blessĂ©. Je savais que j’avais fait de mon mieux et j’avais le sentiment trĂšs agrĂ©able d’avoir fait les bons choix. Si j’avais d’avantage Ă©coutĂ© mon ego, je serais trĂšs probablement rentrĂ© dans un cercle vicieux qui aurait pu durer trĂšs longtemps. On a toujours le choix entre une rĂ©action de peur ou d’amour. MĂȘme si c’est parfois viscĂ©rale et difficile Ă  contrĂŽler, si nous arrivons Ă  maĂźtriser notre ego et notre orgueil, nous empĂȘchons les rĂ©actions de peurs qui n’apportent rien de bon, Ă  personne. Je n’étais donc plus frustrĂ©, triste ou vexĂ© de ne pas passer cette soirĂ©e avec cette femme et je revenais au moment prĂ©sent. Ça ne veut pas dire que le problĂšme Ă©tait rĂ©glĂ© de son cĂŽtĂ© puisque sa rĂ©action Ă©motionnelle a durĂ© encore quelque temps. Mais nous ne sommes pas responsables des Ă©motions et des rĂ©actions des autres, la seule chose que je pouvais faire c’était la rassurer et lui confirmer que tout aller bien pour moi. CONCLUSION Je suis convaincu que si vous faites attention Ă  appliquer ces 4 accords autant que possible vous allez constater une nette amĂ©lioration dans votre comportement et vos relations. Le but n’est pas de devenir du jour au lendemain quelqu’un de communiquant, d’éveillĂ©, bienveillant et patient mais simplement de commencer par faire de son mieux.
Commentne rien prendre personnellement? 11 June 2020 | 1. « N’en faites jamais une affaire personnelle » est l’un des quatre accords toltĂšques, livre bien connu des aficionados du dĂ©veloppement personnel. Mais comment fait-on pour arriver Ă 
ï»żLes Accords ToltĂšques offrent un code de conduite simple et efficace. La voie ToltĂšque une vĂ©ritable chevalerie relationnelle. Avoir une parole impeccable l’épĂ©e du chevalier L’épĂ©e est une arme Ă  double tranchant elle peut protĂ©ger ou trancher des liens qui emprisonnent ; mais elle peut aussi blesser et tuer. Tout dĂ©pend de qui la manie et des intentions qui l’animent. La parole est symboliquement l’épĂ©e du chevalier relationnel. Elle peut Ă©clairer, encourager, Ă©duquer ; elle peut mĂȘme guĂ©rir, restaurer la confiance en soi, embellir? Revers de la mĂ©daille, la parole peut aussi dĂ©clencher des guerres, semer la discorde, rĂ©pandre rumeurs, calomnies et ragots. Pour devenir un chevalier relationnel, la premiĂšre Ă©tape consiste donc Ă  devenir conscient de votre parole et Ă  la maĂźtriser. Quelques questions Ă  vous poser pour cela pourquoi je parle ? Pour faire du bien, pour faire rire, pour instruire, pour informer ? Ou pour des buts moins louables
 ? Que vont dĂ©clencher mes paroles chez les autres et en moi ? Si c’étaient des graines, quel genre de fleurs, d’arbres? ou de mauvaises herbes produiraient-elles ? Qu’ai-je envie de semer Ă  chaque mot que je prononce ? Choisissez une personne avec qui vous avez des difficultĂ©s relationnelles et dĂ©cidez d’appliquer ce premier accord toltĂšque durant une semaine Ă  cette relation-lĂ . Demandez-vous est-ce que je parle de cette personne dans son dos ? Que dis-je Ă  son sujet ? Est-ce que mes propos sont positifs, constructifs? ou plutĂŽt nĂ©gatifs et destructeurs ? Qu’est-ce que je me dis Ă  moi-mĂȘme, quand je dialogue intĂ©rieurement avec elle ? Et si ma parole ne servait dĂ©sormais plus que le meilleur ? Ne rien prendre personnellement le bouclier du chevalier Le deuxiĂšme accord toltĂšque porte sur l’impact des mots mais aussi des actes d’autrui sur moi-mĂȘme. Si, quoi qu’il arrive, je n’en fais pas une affaire personnelle, les paroles des autres ne m’atteignent plus j’ai un bouclier qui me protĂšge de toute agression. Dans les mots de Miguel Ruiz L’immunitĂ© au poison, en plein enfer, est le cadeau que vous offre cet accord. Le poison est toujours lĂ  les gens continuent de dire des choses nĂ©gatives Ă  mon sujet? mais moi j’ai changĂ©, je ne prends plus cela personnellement et je n’en suis plus affectĂ©. » Un jour, untel me trouve gĂ©nial. Le lendemain, il me couvre de reproches. Je suis pourtant toujours le mĂȘme je sers juste d’écran aux projections de ses propres histoires intĂ©rieures, de son propre cinĂ©ma. Alors, pourquoi en faire une affaire personnelle ? Pourquoi me justifier ? Pourquoi vouloir prouver que j’ai raison et l’autre tort ? Imaginez deux minutes comment serait votre vie si, quoi que pense, dise ou fasse autrui, cela ne vous atteignait pas et ne changeait rien Ă  ce que vous sentez Ă  l’intĂ©rieur de vous ! Si vous deveniez complĂštement insensible Ă  l’opinion d’autrui ? Quelle libertĂ© ! Quel espace cela libĂ©rerait soudain en vous ! Pour commencer, trouvez une personne dont l’opinion vous affecte particuliĂšrement et appliquez durant une semaine ce deuxiĂšme accord toltĂšque. Posez-vous les questions suivantes comment je rĂ©agis Ă  ce que cette personne dit de moi ? Est-ce que l’opinion qu’elle a de moi m’énerve, me chagrine ou me vexe ? Quels efforts est-ce que je dĂ©ploie pour qu’elle parle autrement ? En quoi mes rĂ©actions Ă  son opinion me montrent-elles des parties de moi-mĂȘme qui me jugent de la mĂȘme maniĂšre ? Comment puis-je alors faire la paix en moi et ne plus me juger ? Et si je cessais d’accorder de la valeur aux propos de cette personne ? Et si j’étais libre de ce qu’elle pense, dit ou fait ? Ne pas faire de suppositions la quĂȘte du chevalier Tout chevalier qui se respecte a une quĂȘte. Quelle est-elle, cette quĂȘte, dans le cas prĂ©sent ? C’est la vĂ©ritĂ©. Dans cette chevalerie relationnelle qu’est la voie toltĂšque, il n’est pas question de vivre dans l’illusion, dans les mensonges ou les faux-semblants. Nous avons en français une expression gĂ©niale prĂȘter une intention Ă  autrui ». Quoi de plus Ă©loquent ? Je vous prĂȘte une intention. Une intention Ă  moi. Et laquelle vais-je choisir ? La plus lumineuse, la plus optimiste, celle qui vous donne le meilleur rĂŽle ? Nooooon ! La plus nĂ©gative, la plus Ă©goĂŻste possible. Et ensuite je rĂ©agis aux intentions que je vous ai moi-mĂȘme prĂȘtĂ©es ! Je les prends personnellement ! Bref je fonctionne en circuit fermĂ©. On frise l’autisme psychologique. Pour revenir Ă  la vĂ©ritĂ©, Ă  la rĂ©alitĂ©, il faut dĂ©chirer le cocon de ses suppositions et croyances non vĂ©rifiĂ©es. Pour mettre en pratique ce troisiĂšme accord toltĂšque, choisissez une relation conflictuelle et demandez-vous quelle intention est-ce que je prĂȘte Ă  cette personne ? Comment je me sens quand je lui prĂȘte cette intention-lĂ  qui est la mienne ? Est-ce que je rĂ©agis personnellement Ă  l’intention que je lui prĂȘte ? Est-ce que je peux demander Ă  cette personne ce qui l’a motivĂ©e Ă  agir ainsi, plutĂŽt que de faire des suppositions ? Est-ce que je peux en parler avec elle, en envisageant que je ne sais pas dĂ©jĂ  tout de cette situation ? Efforcez-vous durant une semaine de sortir de vos suppositions et de revenir Ă  la rĂ©alitĂ©, Ă  la vĂ©ritĂ© de cette relation. Faire toujours de son mieux la rĂšgle du chevalier Le dernier des quatre accords toltĂšques de base est la rĂšgle du chevalier, sa devise. Faire de son mieux signifie d’abord Ă©valuer chaque jour quel est ce mieux ». Aujourd’hui, je suis en pleine forme, j’ai un emploi qui me plaĂźt, une vie de couple heureuse, les enfants vont bien bref, mon mieux » est plutĂŽt Ă©levĂ©. Mais peut-ĂȘtre que dans six jours ou six mois je serai malade, j’aurai un coup de blues, je serai au chĂŽmage, ma partenaire m’aura quittĂ©, j’aurai vĂ©cu un deuil mon mieux » sera alors nettement plus bas. Autrement dit, votre mieux est une variable quotidienne qui dĂ©pend de votre Ă©nergie physique, de votre moral et de votre santĂ©. Faire de son mieux, c’est Ă©viter et le perfectionnisme qui nous pousse Ă  trop en faire et finit par nous Ă©puiser, et le laxisme qui nous incite Ă  ne pas en faire assez et nous fait prĂȘter le flanc aux remords. C’est ĂȘtre dans le juste. C’est donc ĂȘtre dans le vivant, car la vie varie de jour en jour elle n’est pas statique, et nous ne sommes pas des machines au rendement journalier constant. Au quotidien, vous pouvez mettre en pratique cette rĂšgle en l’appliquant Ă  chacun des autres accords que vous vous efforcez de mettre en ?uvre est-ce que je fais de mon mieux pour avoir une parole impeccable ? Est-ce que je fais de mon mieux pour ne pas prendre les choses personnellement ? Est-ce que je fais de mon mieux pour ne pas faire de suppositions ? Est-ce que je fais de mon mieux pour rester sceptique et apprendre Ă  Ă©couter ? Etre sceptique mais savoir Ă©couter le heaume ailĂ© du chevalier RĂ©digĂ© douze ans aprĂšs les quatre premiers accords, le cinquiĂšme vient renforcer le second et le troisiĂšme. Il nous protĂšge des croyances infondĂ©es. Ne me croyez pas, aime dire Miguel Ruiz, ne croyez pas non plus les autres, et surtout ne vous croyez pas vous-mĂȘme ! » Autrement dit, sortez de la crĂ©dulitĂ© ! Faites preuve d’une saine dose de scepticisme, y compris vis-Ă -vis de ce que vous raconte votre mental. Mais apprenez Ă  Ă©couter », rajoute judicieusement la seconde moitiĂ© de cet ultime accord. D’oĂč les ailes qui ornent le heaume au niveau des oreilles. Il ne s’agit pas de se fermer aux autres et Ă  ce qu’ils disent. Les Ă©couter, oui ; les croire sans discernement, non. Ecouter est en effet essentiel, car mĂȘme si vous ne croyez pas nĂ©cessairement ce que l’autre vous dit, ses propos vous Ă©claireront sur lui et sur votre relation. Ils vous permettront de mieux comprendre d’oĂč il s’exprime et comment il vous voit. LĂ  encore, appliquez cet accord durant une semaine Ă  une relation spĂ©cifique, en vous posant les questions suivantes qu’est-ce que cette personne ou mon propre mental me dit ? Est-ce que je la crois ? Est-ce que c’est vrai ? Suis-je capable d’écouter ce que l’autre ou mon propre mental me raconte, sans nĂ©cessairement le croire, en gardant une saine dose de scepticisme ? Ou est-ce que je me montre crĂ©dule, dans cette situation ? Suis-je enclin Ă  croire tout de suite ce qu’on me raconte, sans prendre de recul, sans analyser les choses, sans faire preuve de discernement ? Les quatre accords toltĂšques, Don Miguel Ruiz Editions Jouvence Janvier 2000 ; 128 pages Je suis Dieu..et vous aussi! – France Gauthier La voie ToltĂšque une vĂ©ritable chevalerie relationnelle. La prophĂ©tie des Andes – Et si les coĂŻncidences rĂ©vĂ©laient le sens de la vie ? James Redfield Notre RĂ©alitĂ© n’est qu’une Illusion Dan Millman Le Guerrier pacifique Lajolie phrase du jour est issu d'une sagesse ancestrale : les 4 accords toltĂšques. (Toute ressemblance avec l'inventeur indien de la non-violence est total
Les quatre accords ToltĂšques proposent un puissant code de conduite capable de transformer rapidement notre vie en une expĂ©rience de libertĂ©, de vrai bonheur et d’amour. Le monde fascinant de la Connaissance vĂ©ritable et incarnĂ©e est enfin Ă  la portĂ©e de chacun. » Don Miguel Ruiz Voici les 4 accords ToltĂšque Que ta parole soit impeccable Parlez avec intĂ©gritĂ©, ne dites que ce que vous pensez. N'utilisez pas la parole contre vous-mĂȘme, ni pour mĂ©dire sur autrui. Ne prends rien personnellement Ce que les autres disent et font n'est qu'une projection de leur propre rĂ©alitĂ©, de leur rĂȘve. Lorsque vous ĂȘtes immunisĂ© contre cela, vous n'ĂȘtes plus victime de souffrances inutiles. Ne fais pas de supposition Ayez le courage de poser des questions et d'exprimer vos vrais dĂ©sirs. Communiquez clairement avec les autres pour Ă©viter tristesse, malentendus et drames. Fais toujours de ton mieux Votre mieux change d'instant en instant, quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous Ă©viterez de vous juger, de vous culpabiliser et d'avoir des regrets. Une promesse de libertĂ©, de bonheur et d’amour est promise pour qui s’applique ses quatre rĂšgles de vie trĂšs simples. Les quatre accords toltĂšques nous viennent d’un ancien neurochirurgien mexicain, Miguel Ruiz, devenu chaman suite Ă  une expĂ©rience de mort imminente qui transforma sa vie. C’est un code de conduite » qui permet d’apprĂ©hender le monde sereinement, et de façon plus saine. Ce sont des mantras pleins de bon sens, mais surtout d’une trĂšs grande puissance. La culture ToltĂšque est une culture mĂ©soamĂ©ricaine qui s’est dĂ©veloppĂ©e autour de Tula, leur capitale situĂ©e prĂšs de Teotihuacan au Mexique. Elle se situe au dĂ©but de la pĂ©riode post-classique de la chronologie mĂ©so-amĂ©ricaine entre 900 et 1200 de notre Ăšre. Le terme ToltĂšques provient du nahuatl et dĂ©signe les maĂźtres bĂątisseurs ». Dans les lĂ©gendes nahuatl, les ToltĂšques sont censĂ©s ĂȘtre Ă  l'origine de toute civilisation. Les AztĂšques, pour affirmer leur supĂ©rioritĂ©, se sont donc prĂ©tendus leurs descendants. Nous avons reçu depuis notre plus tendre enfance une multitude d’informations, de devoirs, de rĂšgles, d’interdits, de rĂ©compenses, de punitions
 et nous en avons fait, ce que j’appelle, notre modĂšle, celui qui va nous servir toute notre vie. Ce modĂšle se construit autour de l’ñge de 8 ans et c’est le meilleur modĂšle qui soit avec notre dĂ©veloppement Ă  cet Ăąge ce qui va nous poser des difficultĂ©s Ă  l’ñge adulte. En d’autres termes, il s’agit de notre propre livre de loi comme un code civil qui se rapporte Ă  nous-mĂȘmes et il y a Ă  l’intĂ©rieur tout ce que nous avons acceptĂ© comme vrai. Il s’agit donc d’une acceptation, autrement dit d’un accord avec ce livre de loi. Et voilĂ  le terme Accord ToltĂšque » expliquĂ© et ceci est trĂšs important Ă  comprendre pour pouvoir se servir de ce legs ToltĂšque. Voici un exemple un ami me dit Tu as la tĂȘte de quelqu’un qui va avoir un cancer ! ». Si j’écoute cette parole et que je suis en accord avec alors il y a de grande chance que j’attrape un cancer dans moins d’un an. VoilĂ  la puissance de la parole en rĂ©fĂ©rence au premier accord. Cet exemple est tirĂ© du livre de Don Miguel Ruiz. Il faut donc bien comprendre le terme accord en tant qu’acceptation. Le fait de croire que cela peut arriver, engendre la possibilitĂ© que cela arrive. C’est ce que nous avons dĂ©jĂ  beaucoup vu dans plusieurs autres chapitres de ce livre, la pensĂ©e est crĂ©atrice et la parole Ă©galement, effectivement tout se rejoint. Accord 1 Que ta parole soit impeccable Vous pouvez Ă©valuer le degrĂ© auquel votre parole est impeccable Ă  l’aulne de l’amour que vous avez pour vous-mĂȘme. L’intensitĂ© de votre amour-propre et les sentiments que vous nourrissez envers vous sont directement proportionnels Ă  la qualitĂ© et Ă  l’intĂ©gritĂ© de votre parole. Lorsque celle-ci est impeccable, vous vous sentez bien ; vous ĂȘtes heureux et en paix. » Don Miguel Ruiz La parole est comme une graine que nous semons dans la pensĂ©e de l'homme. Chaque critique que nous faisons, chaque jugement que nous portons Ă  l'Ă©gard d'autrui est comme un sort que nous jetons. Combien d'estimes de soi dĂ©truites avec des phrases assassines, tu es bĂȘte, tu ne comprends rien », tu n’y arriveras jamais », tu n’es pas intelligente », tu n’es pas capable », tu n’es pas normale »  En ayant conscience de cela et en faisant attention Ă  nos paroles nous pouvons distiller du bonheur et de l'amour dans notre vie et dans la vie des autres... Sans y faire attention nous jugeons constamment les autres, sans mĂȘme parfois les connaĂźtre. Nous jugeons mĂȘme les personnes qui nous sont les plus chĂšre. Mais finalement, juger quelqu’un n’est pas seulement nĂ©faste pour la personne rĂ©ceptrice, cela l’est surtout pour la personne qui Ă©mettrice. En effet, en jugeant et en comparant sans cesse, c’est finalement notre propre mental qui est sous le joug de la nĂ©gativitĂ©. La parole que nous entretenons avec nous-mĂȘmes est trĂšs importante, c’est mĂȘme le plus important ! Car si nous pouvons ĂȘtre nĂ©gatifs avec les autres, c’est souvent envers nous-mĂȘmes que nous sommes les pires juges. Je suis maladroit », je ne suis pas Ă  la hauteur »  sont autant de paroles qui ont un effet dĂ©vastateur sur l’estime de soi. Il devient donc Ă©vident de faire attention Ă  notre dialogue interne et aux idĂ©es qu’il en ressort. Pourquoi vouloir continuer Ă  mal utiliser son mental ? Ne soyons pas dans le jugement, soyons indulgent envers nous-mĂȘmes et envers les autres ! Juger c’est en quelque sorte agir contre soi-mĂȘme. Ayons une parole impeccable ! Le premier accord est le plus important. Il est si important qu’à lui seul il vous permettra de transcender votre vie actuelle. » Don Miguel Luiz. Si vous le respectez, vous aurez dĂ©jĂ  fait la moitiĂ© du chemin. Les trois autres accords sont en quelque sorte des prĂ©cisions du premier. Accord 2 Ne prends rien personnellement Ce que vous pensez, ce que vous ressentez, c’est votre problĂšme, pas le mien. C’est votre façon de voir le monde. Cela ne me touche pas personnellement, parce que vous n’ĂȘtes confrontĂ© qu’à vous-mĂȘmes, pas Ă  moi. D’autres auront une opinion diffĂ©rente, selon leur systĂšme de croyances.» Don Miguel Luiz Nous faisons une affaire personnelle de ce qui nous est dit parce que nous acceptons ce qu’on dit de nous nous donnons notre accord. Nous sommes aucunement responsable de ce que les autres disent, cela dĂ©pend seulement de leur livre de loi personnel pas du nĂŽtre. Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle. Comme nous l’avons dĂ©jĂ  vu, Ă  plusieurs reprises, dans cet ouvrage, nous avons tous des reprĂ©sentations mentales diffĂ©rentes, nous percevons le monde de diffĂ©rentes maniĂšres notre carte du monde. Cela vient de notre Ă©ducation, de nos expĂ©riences, de nos croyances
 Si bien que, quand une personne vous dit quelque chose de mal, elle vous transmet ses propres croyances, ses propres insĂ©curitĂ©s. Ce que AmĂąna pense de Pierre en dit plus sur AmĂąna que sur Pierre
 ». GrĂące Ă  cet accord, tous les Ă©vĂ©nements qui nous arrivent au quotidien n’auront plus d’emprise sur nous. Nous gagnons Ă©normĂ©ment en libertĂ© quand le regard extĂ©rieur nous importe peu. Si nous avons conscience que chacun a ses propres filtres pour percevoir le monde, alors nous comprendrons que prendre personnellement tout ce qui nous arrive est une grave erreur. Chacun est responsable de ses dĂ©cisions et de ses choix. Il est prĂ©fĂ©rable de prendre confiance en soi et s’estimer, pour ne plus ĂȘtre dĂ©pendant du jugement des autres. Accord 3 Ne fais pas de supposition VoilĂ  donc quel est le troisiĂšme accord toltĂšque ne faites aucune supposition. FormulĂ© ainsi, cela semble facile, mais je suis conscient combien c’est difficile Ă  mettre en Ɠuvre. La difficultĂ© provient de ce qu’on fait gĂ©nĂ©ralement l’inverse. On a tous des habitudes dont on n’est mĂȘme pas conscient. Les amener Ă  la conscience et comprendre l’importance de cet accord est donc le premier pas Ă  franchir. Mais la comprĂ©hension n’est pas suffisante. Une information ou une idĂ©e ne sont que des graines dans notre esprit. Ce qui va vraiment faire la diffĂ©rence, c’est l’action. Le fait de mettre une chose en pratique, jour aprĂšs jour, renforce votre volontĂ©, nourrit la graine et Ă©tablit des fondements solides pour que se dĂ©veloppe une nouvelle habitude. » Don Miguel Ruiz Lors de mon premier contact avec une personne qui souhaite prendre RDV, je dis toujours Je travaille seulement avec le prĂ©sent ». Mes outils fonctionnent uniquement en partant des faits de la vie quotidienne. C’est ce quotidien qui attirera mon attention sur ce que je dois savoir du passĂ© pour faire un nettoyage. Je ne m’attache pas aux Ă©vĂšnements passĂ©s, parce que cela met un lien d’implication de causes Ă  effets entre le passĂ© et la vie quotidienne. Cela revient Ă  mettre un couvercle sur une marmite alors que nous cherchons Ă  savoir ce qu’il y a dedans. De la mĂȘme façon, j’indique que je ne me prĂ©occupe pas de l’avenir puisque ce n’est que supposition. Le seul moment rĂ©el oĂč nous avons le pouvoir est maintenant, le moment prĂ©sent. Par exemple, en ce moment-mĂȘme oĂč j’écris ce chapitre, quel est l’intĂ©rĂȘt de me prĂ©occuper si le livre va avoir du succĂšs ou non, si il va me permettre de dĂ©velopper une activitĂ© collective en crĂ©ant des stages et des ateliers sur les sujets traitĂ©s dans le livre Aucun ! Cela servira simplement Ă  me mettre le doute, et peut-ĂȘtre mĂȘme Ă  ne pas terminer cet ouvrage. Je vous rassure, j’irai jusqu’au bout sans faire ce genre de supposition. Je ne peux pas vous parler des accords ToltĂšque sans les avoir intĂ©grĂ© dans mon mode de pensĂ©es et dans ma vie. En prenant conscience que nos suppositions sont des crĂ©ations de notre esprit, nous allons naturellement arrĂȘter d’émettre des hypothĂšses hasardeuses, auxquelles nous finirions irrĂ©mĂ©diablement Ă  croire. Pour cela, nous allons chercher coĂ»te que coĂ»te Ă  clarifier nos propos et s’appliquer Ă  comprendre l’autre, en lui posant autant de questions que nĂ©cessaire. Et cela s’applique, de la mĂȘme maniĂšre Ă  soi-mĂȘme. En faisant des suppositions nous interprĂ©tons des Ă©vĂšnements en leur donnant le sens que nous pensons qu’ils ont. Ensuite, nous nous convainquons que ces interprĂ©tations sont le reflet de la rĂ©alitĂ©. Au final, nous prĂȘtons des intentions aux autres sur la seule base de suppositions, souvent erronĂ©es, auxquels nous nous sommes convaincu de croire. Cela s’applique encore une fois Ă  soi-mĂȘme. Une des suppositions les plus communes est de croire que les autres pensent de la mĂȘme maniĂšre que nous Voir La carte n’est pas le territoire » dans le chapitre les sept principes de base de la PNL ». Nous oublions souvent que chacun Ă  sa propre perception du monde, que chacun rĂ©agit diffĂ©remment Ă  des situations semblables. Nous en arrivons Ă  croire que tout le monde juge, pense et agit de la mĂȘme façon que nous. Et cela n’est absolument pas le cas ! C’est incroyable le nombre important de personnes qui passent Ă  mon cabinet avec cette idĂ©e, ce qui créé de grandes distorsions mentales. Elles vivent une grande libĂ©ration quand je leur explique ce principe que la carte n’est pas le territoire et que chacun ne pense pas, ne ressent pas, n’interprĂšte pas la mĂȘme chose. Ce qui est intĂ©ressant c’est la divergence enrichissante des points de vue. Prenons un exemple concret A la suite d’une rupture, c’est probablement un des moments oĂč nous faisons le plus de suppositions. Avec les rĂ©seaux sociaux, nous pouvons suivre notre Ex » facilement, voir ce qu’elle devient et nous croyons trouver des sous-entendus dans toutes les publications faites. Nous en dĂ©duisons elle vient de publier cette photo, ou d’écrire ce mot que nous disions souvent ensemble », cela veut dire qu’elle tient encore Ă  moi, qu’elle regrette. Nous reprenons espoir et nous nous sentons bien tout le reste de la journĂ©e. Ce ne sont pourtant que des suppositions. Le jour oĂč nous voyons une photo sur laquelle elle est accompagnĂ©e d’un homme, c’est la descente aux enfers, nous perdons espoir et nous sommes malheureux tout le reste de la journĂ©e. C’est aussi vrai quand nous dĂ©couvrons une nouvelle photo d’elle et que nous nous posons cette question qui a pris cette photo ? Avec une multitude d’autres questions et suppositions qui nous enferment dans notre dĂ©sespoir. Le paradoxe avec les suppositions c’est que souvent nous en voulons aux autres pour des choses qu’ils n’ont pas faites. Accord 4 Fais toujours de ton mieux Ne vous attendez pas Ă  vous exprimer toujours avec une parole impeccable. Vos habitudes sont trop fortes et trop bien ancrĂ©es dans votre esprit. Mais vous pouvez faire de votre mieux. [
] En faisant de votre mieux, l’habitude de mal utiliser votre parole, celle de faire une affaire personnelle de tout ce qui vous arrive et celle de faire des suppositions vont s’affaiblir et se manifester de moins en moins souvent. Vous n’avez pas Ă  vous juger, Ă  vous sentir coupable ou Ă  vous punir, si vous n’arrivez pas Ă  respecter ces quatre accords toltĂšques. Si vous faites de votre mieux, vous vous sentirez bien mĂȘme en faisant encore des suppositions, mĂȘme s’il vous arrive encore de rĂ©agir de façon personnelle, mĂȘme si votre parole n’est pas tout le temps impeccable. » Don Miguel Ruiz Ce quatriĂšme accord toltĂšque est la consĂ©quence logique des trois premiers. C’est le pilier de notre changement. C’est celui qui nous permettra d’agir de façon durable en respectant les trois autres accords. Donner le meilleur de soi, ne pas en faire trop, ni trop peu. C’est ainsi que nous Ă©vitons la frustration de ne pas avoir Ă©tĂ© jusqu’au bout, qui engendre regrets et culpabilitĂ©. C’est aussi ainsi que nous nous prĂ©servons, car Ă  trop donner, nous nous Ă©puisons en dĂ©pensant toute notre Ă©nergie. À terme, il faut trouver le bon Ă©quilibre. Le plus grand danger est la recherche de la perfection, qui, comme chacun le sait, n’existe pas sur terre. À coup sĂ»r c’est l’épuisement. Lorsque nous en faisons trop, nous nous vidons de notre Ă©nergie et nous agissons contre nous-mĂȘmes. Nous devons faire baisser la pression que nous nous imposons souvent Ă  nous-mĂȘmes en remplaçant le je dois » par je peux », par exemple. C’est ainsi que nous pouvons atteindre notre objectif sans s’encombrer du jugement des autres ni Ă©mettre de jugement envers soi-mĂȘme. Faire de son mieux c’est faire que chaque tĂąche que nous rĂ©alisons, nous la rĂ©alisions en donnant le meilleur de nous-mĂȘmes. C’est ĂȘtre concentrĂ© sur le prĂ©sent, notre mieux » est variable d’un jour Ă  l’autre, d’une minute Ă  l’autre selon notre Ă©tat. Pour conclure Pour Ă©voluer, exercez-vous Ă  changer la perception que vous avez de votre environnement en vous rĂ©fĂ©rant Ă  ces quatre accords. Prenez par exemple un jour par semaine pour chaque accord toltĂšque, disons le lundi pour le premier, le mardi pour le deuxiĂšme, etc
 et lors de ce jour vous devrez faire trĂšs attention Ă  appliquer le plus possible cet accord en toute bienveillance, il faut savoir ĂȘtre indulgent avec soi-mĂȘme. Avec le temps et la rĂ©pĂ©tition vous changerez votre façon de percevoir le monde et ces accords deviendront une seconde nature. ATTENDEZ, ce n’est pas encore fini ! Il existe aujourd’hui un 5Ăšme accord ToltĂšque Dans ce cinquiĂšme accord il y a deux parties, la premiĂšre nous dit d’ĂȘtre sceptiques. Etre sceptique veut dire que nous ne croyons pas systĂ©matiquement ce que nous entendons, ce que les autres nous racontent mais pas non plus ce que nous nous disons Ă  nous mĂȘmes
 Pour quelle raison nous devrions ĂȘtre sceptiques ? Nous entrons en contact avec la rĂ©alitĂ© Ă  travers le filtre de notre perception, et celui-ci est diffĂ©rent d’une personne Ă  une autre il est constituĂ© par nos sens, notre histoire personnelle, nos croyances, le langage que nous utilisons, tout ce que nous avons appris
 donc la rĂ©alitĂ© que nous percevons est aussi diffĂ©rente pour chacun d’entre nous. Nous vivons donc tous dans un monde plus ou moins diffĂ©rent de celui de l’autre, et pour chacun d’entre nous notre monde est vrai, mais est-il plus vrai que celui de quelqu’un d’autre ? Comment faire ? Ici nous arrivons Ă  un autre sujet important en lien avec la rĂ©alitĂ© les croyances. Les croyances crĂ©ent notre rĂ©alitĂ©, si nous voulons transformer notre rĂ©alitĂ© nous devons changer nos croyances. Le fait de douter va introduire une distance entre nous et les situations que nous vivons, ce que les autres nous disent, ce que nous nous racontons Ă  nous-mĂȘmes Ă  travers notre dialogue interne
 Le dialogue interne nous aide Ă  maintenir notre cadre de rĂ©fĂ©rence, et nos croyances sur nous, sur la rĂ©alitĂ© en font partie. Si nous doutons de ce que nous nous racontons, de ce que nous avons appris, nous allons petit Ă  petit nous libĂ©rer des croyances qui nous limitent, des jugements envers nous-mĂȘmes, des jugements envers les autres. Si nous ne croyons pas ce que les autres disent cela va nous libĂ©rer de l’emprise que leurs jugements ont sur nous. Le doute va aussi crĂ©er une distance par rapport aux situations qui arrivent dans notre vie et le sens que nous leurs donnons et ainsi nous permettre d’envisager d’autres sens possibles. Tout cela va nous permettre de nous rĂ©approprier notre pouvoir personnel nous rendant ainsi plus libres et capables de sortir du rĂȘve des autres et construire le rĂȘve que nous choisissons pour nous-mĂȘmes. La deuxiĂšme partie de cet accord nous dit apprenez Ă  Ă©couter Cela va nous permettre d’entrer en interaction avec le monde des autres d’une façon harmonieuse, respectueuse et plus riche, car nous amĂ©liorons la communication. Ce qui pour moi est vrai dans mon monde ne l’est pas forcement dans celui de quelqu’un d’autre, mais ce l’est pour moi, c’est pourquoi si j’ai conscience de cela je ne vais pas chercher Ă  convaincre quelqu’un que j’ai raison car je sais que la rĂ©alitĂ© de l’autre n’est pas la mĂȘme que la mienne et que la mienne ne lui conviendrait pas forcement. Mais je peux Ă©couter, si j’écoute vraiment je vais pouvoir comprendre l’autre, sa rĂ©alitĂ©, ce qu’il vit, ce qu’il ressent. Quand je parle je le fais Ă  partir de mon monde et l’autre en face va interprĂ©ter ce qu’il entend en fonction de son monde, en sachant ceci nous pouvons vĂ©rifier par des questions et la reformulation que nous nous comprenons. Si nous voulons vraiment communiquer avec les autres c’est absolument nĂ©cessaire d’apprendre Ă  Ă©couter, sinon nous ne pouvons pas rentrer dans leur rĂȘve. Nous n’avons pas besoin de croire ce que l’autre nous dit le prendre comme une vĂ©ritĂ© pour crĂ©er un vrai lien avec lui. Le vrai lien, le vrai partage va venir de notre capacitĂ© Ă  Ă©couter, Ă  nous intĂ©resser, Ă  comprendre et Ă  respecter ce qu’il vit dans son monde, puis Ă  partager si nous le souhaitons ce que nous vivons dans le notre. PLUS D INFORMATIONS LES 4 ACCORDS TOLTEQUES ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER Partager la publication "L’Enseignement des 4 Accords ToltĂšques" FacebookTwitter Ajouter un nouveau commentaire PubliĂ© dans ActualitĂ© bien-ĂȘtre, Bien-ĂȘtre et mĂ©decine douce, DĂ©veloppement personnel, Livre de dĂ©veloppement personnel, SantĂ© & Bien-ĂȘtre, ThĂ©rapeutes et professionnels du bien-ĂȘtre Tags atelier, bien-ĂȘtre, bonheur, dĂ©veloppement personnel, Livre de dĂ©veloppement personnel, mĂ©decine alternative, mĂ©decine douce, professionnel du bien-ĂȘtre, santĂ©, stage, stage bien-ĂȘtre, stage dĂ©veloppement personnel, thĂ©rapeute
Les3 premiers accords toltĂšques ne fonctionneront que si vous faites de votre mieux. Ne vous attendez pas Ă  vous exprimer toujours avec une parole impeccable, mais vous pouvez faire de votre mieux. N'imaginez pas que vous ne prendrez plus jamais rien personnellement, faites seulement de votre mieux. Ne croyez pas que vous ne ferez plus Nous essayons tous au quotidien d’apprĂ©hender le monde sereinement, et il faut bien l’avouer, ce n’est pas toujours aisĂ© ! Dans son ouvrage salvateur, Don Miguel Ruiz dĂ©cortique les croyances limitatrices qui nous privent de joie, d’amour et crĂ©ent des souffrances inutiles. Comment se libĂ©rer du conditionnement collectif dans lequel la sociĂ©tĂ© nous enferme pour reconquĂ©rir notre libertĂ© et notre plein potentiel ? Don Miguel Ruiz reprend les enseignements des chamans mexicains pour Ă©tablir un code de conduite vertueux, plein de bon sens et nĂ©anmoins puissant, sous forme de quatre grands accords Ă  conclure avec soi-mĂȘme. Il vous faut une volontĂ© trĂšs forte pour adopter ces quatre accords toltĂšques, mais si vous parvenez Ă  commencer Ă  vivre avec eux, les transformations qui s’opĂšreront dans votre vie seront Ă©tonnantes. Vous verrez le drame de l’enfer disparaĂźtre sous vos yeux. Au lieu de vivre dans le cauchemar de l’enfer, vous crĂ©erez un nouveau rĂȘve votre rĂȘve de paradis personnel. »1er accord que votre parole soit impeccablePour honorer le premier accord, il est indispensable de prendre conscience du caractĂšre performatif de la parole et de la nocivitĂ© de la mĂ©disance. Je le sais, je suis vraiment nul pour parler en public », On m’a toujours dit que je n’avais pas les Ă©paules pour manager une Ă©quipe », J’ai l’impression que le boss me trouve moins crĂ©atif que les autres », _ Le stagiaire est vraiment lent dans son travail ! »_
 Que ce soit contre nous-mĂȘmes ou contre les autres, la parole, mĂȘme intĂ©rieure, a un pouvoir. Don Miguel Ruiz recommande de ne pas se juger ou se critiquer pour n’importe quoi. Être impeccable, c’est ne rien faire contre soi-mĂȘme et donc faire bon usage de son Ă©nergie, c’est se servir de sa parole de façon appropriĂ©e pour se libĂ©rer de l’enfer quotidien et des limites que l’on s’impose. Observez les interactions humaines quotidiennes et rendez-vous compte du nombre de fois oĂč nous nous jetons des sorts les uns aux autres par nos propos. Cette façon d’agir a fini par devenir la pire forme de magie noire, que l’on appelle la mĂ©disance, ou la propagation de rumeurs. »Application dans la vie proNe pas laisser votre voix intĂ©rieure vous tyranniser et vous faire douter de vos compĂ©tences oui, vous ĂȘtes capable de prendre en charge tel ou tel dossier ; oui, vous pouvez entreprendre et concrĂ©tiser vos idĂ©es si vous vous y appliquer ; non, il n’est pas trop tard pour vous former et acquĂ©rir de nouvelles compĂ©tences, quel que soit votre Ăąge ! Ne pratiquez pas la mĂ©disance dans le cadre professionnel car cela peut rapidement avoir un impact nĂ©gatif sur vos collaborateurs, et sur votre travail. Ne vous formalisez pas par rapport aux opinions des uns et des autres, mĂȘme si elles semblent opposĂ©es aux vĂŽtres. Lire aussi dans notre rubrique WorkersSeverance a-t-on vraiment intĂ©rĂȘt Ă  sĂ©parer sa vie pro et sa vie perso ?2Ăšme accord quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelleL’auteur explique dans son ouvrage que si vous donnez de l’importance Ă  la mĂ©disance des autres Ă  votre sujet, vous leur donnez votre accord pour continuer. Il est important de comprendre que nous ne sommes pas responsables de ce que les autres pensent, disent ou font. Don Miguel Ruiz insiste mĂȘme lorsque vous vous faites insulter, cela n’a rien Ă  voir avec vous. Les gens Ă©mettent des opinions qu’ils ont conclues dans leur propre esprit. Ne vous appropriez pas le poison des autres ! L’auteur recommande de s’immuniser face aux opinions des autres, vous n’avez pas Ă  vous justifier auprĂšs d’eux et surtout ne vous engagez pas dans des conflits qui vous coĂ»teront de l’énergie pour dĂ©fendre vos croyances. Chacun est dans un monde totalement diffĂ©rent de celui dans lequel vous vivez. Lorsque nous faisons de tout une affaire personnelle, nous partons du principe que l’autre sait ce qu’il y a dans notre monde, et nous essayons d’opposer notre monde au leur. »Application dans la vie proNe vous morfondez pas aprĂšs un Ă©change houleux avec un collĂšgue, un dĂ©saccord sur un dossier ou une rĂ©union qui tourne au fiasco. Ne gardez pas de rancoeurs et ne ramenez pas vos problĂšmes chez vousaprĂšs le travail vous n’avez aucune raison de vous sentir attaquĂ© personnellement, quelques soient les circonstances dans lesquelles vous Ă©voluez dans la sphĂšre professionnelle. 3Ăšme accord ne faites pas de suppositionsDon Miguel Ruiz constate que nous faisons trĂšs souvent des suppositions sur ce que les autres pensent ou font, on leur prĂȘte des intentions que l’on interprĂšte mal. Puis nous croyons ensuite que ces suppositions sont la vĂ©ritĂ©. Faire des suppositions est le meilleur moyen de s’attirer des problĂšmes et de prendre les choses trop personnellement. L’auteur conseille de clarifier notre communication dans tous les domaines quand vous ne savez pas ou que vous ne comprenez pas, posez les questions ! Une fois que l’on connaĂźt la vĂ©ritĂ©, il n’y a alors plus besoin de faire des suppositions et de mauvaises interprĂ©tations des choses et c’est ainsi, pour revenir Ă  l’accord n°1, que notre parole peut devenir impeccable. Nous supposons que tout le monde voit la vie comme nous la voyons. Nous supposons que les autres pensent comme nous pensons, qu’ils ressentent les choses comme nous les ressentons, qu’ils jugent comme nous jugeons. 
 C’est la raison pour laquelle nous craignons d’ĂȘtre nous-mĂȘme avec les autres, car nous pensons qu’ils vont nous juger, nous maltraiter et nous critiquer, comme nous le faisons nous-mĂȘmes. »Application dans la vie proNe supposez pas que vos supĂ©rieurs connaissent vos intentions, sont au courant que vous rĂȘver d’une promotion ou d’un changement de poste. Dites les choses, exprimez-vous et posez les questions adĂ©quates pour comprendre. Assurez-vous que votre communication est fluide avec vos collĂšgues, vos Ă©quipes
 Ne vous mentez pas sur ce que vous souhaitez vraiment, sans se sur-estimer ni se sous-estimer. Ne sur-interprĂ©tez pas les attitudes des autres. 4Ăšme accord faites toujours de votre mieuxL’objectif de ce quatriĂšme accord est de transformer les trois autres en habitudes solidement ancrĂ©es. Quelques soient les circonstances, l’ouvrage recommande de toujours faire de son mieux, ni plus, ni moins. Faire davantage que mieux, c’est dĂ©penser de l’énergie inutilement pour un rĂ©sultat insatisfaisant ; Tandis que faire moins bien que le mieux dont on est capable, c’est se confronter Ă  de nombreuses frustrations, Ă  la culpabilitĂ© et aux regrets. Votre humeur peut changer, votre condition physique, votre fatigue
 Mais si vous faites de votre mieux malgrĂ© tout, vous vous Ă©pargnerez la honte et l’autopunition de ne pas avoir bien fait. L’histoire de Forrest Gump en fournit un bon exemple. Il n’avait pas de grandes idĂ©es, mais il passait tout de suite Ă  lacte. Il Ă©tait heureux parce qu’il faisait toujours de son mieux, quelle que fĂ»t son activitĂ©. Il a Ă©tĂ© richement rĂ©compensĂ© alors qu’il n’attendait rien. »Application dans la vie proDonnez-vous toujours les moyens de travailler dans les meilleures conditions, physiques et mentales. Profitez des moments oĂč vous ĂȘtes le plus efficace pour avancer le plus possible et ĂȘtre productif. A l’inverse, ne pas se juger ou se critiquer lorsque l’on a Ă  gĂ©rer des coups de mou. Soyez bienveillant avec vous-mĂȘme, avec les autres, et avec les accomplissements de chacun. Encouragez vous chaque jour Ă  respecter les trois premiers accords, pour apprĂ©hender votre environnement de travail plus sereinement ! Photo by WTTJ
Patron: Carolyn Pajama, Closet Case Patterns Taille : 14 MatĂ©riel : Flanelles Cousette (pour les deux versions), Passepoil et biais Liberty Betsy Fluo thĂ© pour la version rouge. J’ai toujours vu mes parents (et mĂȘme mes grands parents) avec des vrais pyjamas, assortis et confortables (et avec la petite robe de chambre pour le matin) je ne sais donc pas ce qui
Les Quatre Accords toltĂšques le livre incontournable Ă  lire pour rĂ©ussir son annĂ©e 2021 1er accord avoir une parole impeccable » 2e accord Ne jamais prendre les attaques des autres personnellement. 3e accord ne pas faire de suppositions. Le 4e accord toujours faire de son mieux. mais encore, Comment avoir une parole impeccable ? Comment arrĂȘter les suppositions ? Posez des questions. Rien de mieux finalement pour ne pas faire de suppositions que de poser des questions. Au lieu de vous faire tout un tas d’idĂ©es, sur les agissements, les pensĂ©es, les mots ou les silences d’une personne, posez-lui des questions. Comment ne pas en faire une affaire personnelle ? Ne plus faire une affaire personnelle, c’est ne plus prendre la critique pour soi. C’est porter un autre regard sur ce que l’on vous dit. DĂ©placer le centre d’attention vers la personne et non sur soi, ne plus rĂ©agir par rapport Ă  soi, mais par rapport Ă  l’autre. Les accords toltĂšques sont au nombre de 4 +1 Que votre parole soit impeccable. N’en faites jamais une affaire personnelle. Ne faites aucune supposition. Faites toujours de votre mieux. + Soyez sceptique mais apprenez Ă  Ă©couter. de plus Pourquoi Faisons-nous des suppositions ? La supposition est une invention personnelle issue de notre expĂ©rience de la vie et supportĂ©e par notre systĂšme de croyance. Bien souvent, nous transformons quasi instantanĂ©ment cette supposition en certitude sans mĂȘme en avoir conscience. Pourquoi Fait-on des suppositions ? Les suppositions nous conduisent vers la mĂ©disance et le conflit. Don Miguel Ruiz, dans son livre, nous dit que la mĂ©disance, c’est notre maniĂšre de communiquer dans le rĂȘve de l’enfer en Ă©changeant du poison Ă©motionnel les uns avec les autres ». Pourquoi ne pas supposer ? Supposer peut ruiner la rĂ©putation d’une personne, car mĂȘme si vous insistez sur le fait que ce n’est que ton opinion personnelle et que tu n’es pas sĂ»r Ă  100%, il est fort probable que personne n’en tienne compte et que la rumeur se rĂ©pande. Qui prend tout personnel ? Celui qui prend tout personnellement ne considĂšre pas les innombrables facteurs qui ont pu conduire Ă  cet Ă©vĂ©nement ; sans raisonner, il se considĂšre lui-mĂȘme comme la cause de cet Ă©vĂ©nement nĂ©gatif. Pourquoi ne rien prendre personnellement ? Ne plus prendre les choses personnellement, c’est retirer Ă  autrui le pouvoir qu’on lui a donnĂ© de nous juger, de nous critiquer, de nous nuire. 
 Et ainsi dĂ©passer le regard d’autrui ! Pourquoi il ne faut pas faire de supposition ? Lorsque vous Ă©laborez une supposition sur une personne, vous crĂ©ez une rĂ©alitĂ© dans votre tĂȘte qui peut trĂšs vite vous amener Ă  vous sentir blessĂ© et Ă  en faire une affaire personnelle. Si vous prenez les choses trĂšs Ă  cƓur, il se peut mĂȘme que votre parole ne reste pas impeccable avec cette personne. Quel est le 5 accord toltĂšque ? Avant de partir sachez qu’il existe un 5Ăšme accord toltĂšque
 Soyez sceptique mais apprenez Ă  Ă©couter » Ne vous croyez pas vous mĂȘme, ni personne d’autre. Utilisez la force du doute pour remettre en question tout ce que vous entendez est ce vraiment la vĂ©ritĂ©? Qui a Ă©crit les 4 accords toltĂšques ? Miguel Ángel Ruiz ou Don Miguel Ruiz est un auteur mexicain, chamane se disant nagual et enseignant, nĂ© en 1952. Son ouvrage Les Quatre Accords ToltĂšques est un best-seller de la littĂ©rature sur le dĂ©veloppement personnel. Quel est le troisiĂšme accord toltĂšque ? Nous faisons continuellement des suppositions Ă  propos de tout de la vie, de nous-mĂȘmes, des autres
 Nous interprĂ©tons les gestes, les regards, les actes
 et nous n’avons pas conscience que ce n’est qu’une interprĂ©tation. Comment Appelle-t-on une personne qui prend tout mal ? DĂ©finitions susceptible – Dictionnaire de français Larousse. Comment Appelle-t-on les gens qui prennent tout mal ? La personnalitĂ© sadique est un trouble de la personnalitĂ© qui se caractĂ©rise par un ensemble de comportements destinĂ©s Ă  faire souffrir autrui ou Ă  le dominer. Il est difficile de traiter un tel comportement. Comment Appelle-t-on une personne qui prend tout Ă  cƓur ? C’est ce qu’on appelle les Ă©motifs. L’émotion est la premiĂšre caractĂ©ristique des gens qui se laissent gouverner par leur cƓur. Certaines Ă©tudes suggĂšrent mĂȘme que cet “organe principal” est susceptible d’influencer leur position sur des sujets sensibles, voire leur soutien Ă  des associations caritatives. Comment ne pas prendre les critiques personnellement ? Se prĂ©parer mentalement et changer d’état d’esprit si nĂ©cessaire pour mieux supporter les critiques. Se faire une vision claire des critiques qu’ils reçoivent. Employer de façon proactive des techniques mentales et communicatives pour utiliser Ă  leur avantage les critiques Ă  la place de les subir. Comment utiliser personnellement ? 1. D’une maniĂšre personnelle, en personne Je l’ai rencontrĂ© personnellement. 2. En ce qui me nous, vous concerne Personnellement, je n’approuve pas cette dĂ©cision. Quels sont les 5 accords toltĂšques ? Le premier accord concerne la parole, le deuxiĂšme la reprĂ©sentation, le troisiĂšme la pensĂ©e et le quatriĂšme porte sur l’action. Le cinquiĂšme tempĂšre le deuxiĂšme qui pourrait nous couper des autres. Je vous propose 5 exercices pour pratiquer chacun de ces accords toltĂšques. Comment faire de son mieux ? Si vous faites de votre mieux, cela signifie que vous ĂȘtes dans l’action. C’est ĂȘtre bon et vivre intensĂ©ment, de cette façon on se donne Ă  soi mĂȘme Ă  son entourage un immense bonheur. Faire de son mieux c’est agir parce que l’on en a envie et non pas parce que l’on attend une rĂ©compense. Quand une personne prend tout mal ? C’est une hypersensibilitĂ© narcissique » liĂ©e Ă  l’image de soi » rĂ©pond HervĂ© Magnin, psychothĂ©rapeute comportementaliste et auteur d’un ouvrage sur ce thĂšme. Selon lui, nous le sommes tous plus ou moins, mais tout dĂ©pend de notre sensibilitĂ©. Evidemment, certains sujets sont plus Ă  mĂȘme d’irriter le susceptible. Pourquoi on est susceptible ? Les auteurs BĂ©nĂ©dicte Nadaud et Karine Zagaroli soutiennent que la susceptibilitĂ© peut provenir de difficultĂ©s Ă  surmonter un complexe et notamment un sentiment d’infĂ©rioritĂ© liĂ© par exemple Ă  une expĂ©rience passĂ©e ou une dĂ©ficience physique. Un manque de confiance en soi. C’est quoi une soirĂ©e mondaine ? 1. Qui est relatif Ă  la vie sociale des gens en vue, Ă  leurs divertissements, Ă  leurs rĂ©unions La chronique mondaine. 2. Qui relĂšve des habitudes sociales attribuĂ©es Ă  la bourgeoisie, et dans lesquelles les relations, la conversation se limitent Ă  ce qu’il y a de plus superficiel SoirĂ©e mondaine. N’oubliez pas de partager l’article !
PodcastRepublic is one of the most popular podcast platforms on the world serving 1M+ podcasts and 500M+ episodes worldwide. Mal prendre les remarques de quelqu’un, se sentir offensĂ©, attaquĂ© injustement, blessĂ© au plus profond de soi, trahi mĂȘme parfois par une personne en qui l’on avait confiance. Et qui a osĂ© nous manquer de respect. VoilĂ  le quotidien de la personne susceptibilitĂ© fait autant de mal Ă  la personne susceptible qu’à son entourage qui peut en venir Ă  avoir l’impression de marcher sur des Ɠufs » pour ne pas la froisser. C’est douloureux de se sentir blessĂ© par les propos de ses proches. C’est aussi douloureux pour les proches de subir mutisme ou colĂšre alors qu’ils n’ont le sentiment de l’avoir mĂ©ritĂ©. Pas facile de s’adresser Ă  une personne susceptible. Pas facile non plus de vivre la susceptibilitĂ©. Mais alors, que faire ? Comme toujours, des efforts de chaque cĂŽtĂ©. Et de la comprĂ©hension, pour soi et pour l’autre. Plan de l'article1 D’oĂč vient la susceptibilitĂ© ? Ah la faible estime de soi
 Souvenirs, souvenirs
2 L’imagination dĂ©cuple la susceptibilitĂ© 3 Jugement des actes et non de la personne4 Personne n’est le centre du monde, contrairement Ă  ce que dit la susceptibilitĂ© D’oĂč vient la susceptibilitĂ© ? Ah la faible estime de soi
 La susceptibilitĂ© prend sa source dans la faible estime de soi. Le perfectionnisme en est une des manifestations. Difficile alors d’accepter qu’on nous fasse des reproches. Car cela vient appuyer lĂ  oĂč ça fait mal sur les preuves de notre imperfection. Celles que l’on n’aime pas du tout voir. Donc on se justifie, on argumente pour expliquer Ă  l’autre qu’on est malgrĂ© tout quelqu’un de bien. Mais finalement qui veut-on le plus convaincre ? Parce que gĂ©nĂ©ralement lorsqu’on a une mauvais estime de soi, on n’est pas forcĂ©ment convaincu de sa propre valeur. Le regard de l’autre prend alors une place prĂ©pondĂ©rante dans le conditionnement de son propre bien-ĂȘtre. On se sent facilement menacĂ© par les paroles d’autrui. On pense inconsciemment que ces derniĂšres viennent menacer le fragile respect, que l’on a pour soi et que l’on s’imagine donc instinctivement que les autres ont aussi pour nous. Alors que ce respect et cette reconnaissance que nous attendons tant de l’autre, c’est principalement celui que nous ne nous accordons pas suffisamment. Mais puisque je doute de moi, alors forcĂ©ment les autres aussi. Je ne m’accepte pas totalement tel que je suis, alors forcĂ©ment les autres aussi. Comme je crois en cela, mon interprĂ©tation de la rĂ©alitĂ© se fera de façon Ă  venir conforter cette croyance. Exemple si des collĂšgues rigolent sur mon compte, c’est forcĂ©ment qu’ils me dĂ©nigrent et me rabaissent. La simple plaisanterie bienveillante n’est pas forcĂ©ment la premiĂšre hypothĂšse qui surgit spontanĂ©ment dans l’esprit de la personne susceptible. Le jugement supposĂ© de l’autre, prĂȘt Ă  bondir au moindre faux pas, n’est jamais trĂšs loin dans l’imagination du susceptible. Souvenirs, souvenirs
 De plus d’aprĂšs L’individu susceptible ne rĂ©agirait donc pas seulement Ă  la critique mais Ă  l’ensemble des souvenirs ou des situations analogues qu’elles appellent. » En effet mettons que je suis habituĂ© en quelque sorte Ă  recevoir des critiques et/ou plaisanteries sur un trait de ma personnalitĂ© ou de ma physionomie dont j’ai honte Ă©motion liĂ©e Ă  la peur du jugement des autres au fait de se sentir au centre de l’attention ainsi qu’à une estime de soi potentiellement boiteuse. Trait qui, au passage, peut trĂšs bien devenir un complexe. Cette honte s’est renforcĂ©e Ă  mesure que je recevais de plus en plus de commentaires dessus. Ce trait Ă©tant devenu un sujet hautement sensible et en quelque sorte ma bĂȘte noire ». À chaque nouvelle remarque la blessure » se rouvre. Ainsi une critique insignifiante a priori, peut provoquer un choc Ă©motionnel. L’imagination dĂ©cuple la susceptibilitĂ© Dans l’exemple prĂ©cĂ©dent collĂšgues, je parle d' »imagination » car il est finalement beaucoup question de supposition envers les intentions de l’autre. Et c’est le moment oĂč je ressors mes accords toltĂšques prĂ©fĂ©rĂ©s ne faites pas de supposition. Si tu es susceptible je te conseille d’en faire ton nouveau crĂ©do ! D’ailleurs souviens-toi de la plus grande supposition que les humains font le monde voit la vie comme nous la voyons. Or lorsqu’on manque d’estime de soi, on a une mauvaise image de soi et l’on ne se fait pas forcĂ©ment confiance. Donc on suppose tout naturellement et en partie inconsciemment que les autres n’ont pas une bonne image de nous et ne nous font pas totalement confiance. Il peut arriver que ce soit Ă  raison mais c’est souvent Ă  tort. De plus ce phĂ©nomĂšne d’interprĂ©tation des intentions d’autrui peut dĂ©couler d’un complexe d’infĂ©rioritĂ© vis-Ă -vis de l’autre. Ce dernier Ă©tant en position plus haute » prĂȘt Ă  se moquer et Ă  dĂ©nigrer. Vous vous en doutez, le complexe d’infĂ©rioritĂ© est une des marques du manque d’estime de soi. La personne attache alors beaucoup d’importance aux opinions d’autrui. Du coup, elle cherche toujours un autre sens cachĂ© aux affirmations les plus anodines. Tu peux Ă©galement faire de l’accord suivant ton 2e crĂ©do quoi qu’il arrive autour de vous, n’en faites pas une affaire personnelle. Eh oui les autres voient la rĂ©alitĂ© avec leurs yeux, Ă  travers leur propre filtre de croyances donc de pensĂ©es, puis d’émotions. Ils ne disent pas les choses contre toi mais pour eux enfin la plupart du temps et bien sĂ»r ça dĂ©pend qui 😅. En cessant de prĂȘter des intentions Ă  l’autre, on ne vit plus ses remarques comme des agressions car on a intĂ©grĂ© qu’elles n’avaient pas vocation Ă  en ĂȘtre. Jugement des actes et non de la personne Si vous reprochez Ă  une personne susceptible son comportement Ă  un instant T, celle-ci pensera que vous vous en prenez Ă  sa personnalitĂ©. C’est la raison pour laquelle elle se sentira offensĂ©e et blessĂ©e, pensant que vous critiquez sa raison d’ĂȘtre », son moi profond ». Exemple Si on me demande de faire moins de bruit pour une raison X ou Y alors on me rejette, on n’aime pas ma personnalitĂ© trop bruyante ». Si tu es susceptible, essaie de te forcer Ă  y penser, ce n’est pas parce qu’un comportement que tu as dĂ©range une ou plusieurs personnes sur le moment que l’on te rejette tout entier. Les personnes seront gĂ©nĂ©ralement plus sensibles Ă  ta personnalitĂ© dans ton ensemble qu’au dĂ©tail qui tue » et ne t’en tiendront pas rigueur. Sauf si tu amplifies l’ampleur de l’évĂ©nement en te vexant, puis en devant mutique ou agressif ou autre. Personne n’est le centre du monde, contrairement Ă  ce que dit la susceptibilitĂ© Pour guĂ©rir de la susceptibilitĂ©, il faut cesser de se mettre au centre de tout ce qui arrive. Chez les personnes Ă  faible estime d’elle-mĂȘme le questionnement de soi » peut pourtant prendre une place prĂ©dominante voire obsessionnelle. Or l’objectif de l’estime de soi, c’est de se faire oublier voir le livre Imparfaits, libres et heureux de C. AndrĂ©. Lorsqu’on a confiance en sa valeur, et en ses capacitĂ©s alors on ne guette ni ne craint plus le moindre petit signe extĂ©rieur qui pourrait venir faire vaciller le fragile Ă©quilibre interne. Se vexer c’est penser d’abord moi ». Mon ego. D’autant plus grand que mon estime pour moi-mĂȘme est faible. Voir le livre Et tu trouveras le trĂ©sor qui dort en toi de Laurent Gounelle. En ne se mettant plus au centre de tout ce qui arrive, il est alors possible de ne plus vivre le reproche comme une injustice Ă  son encontre, mais comme un Ă©vĂ©nement, un incident, un accident » imprĂ©vu, une sorte de carambolage » la percussion inopinĂ©e de deux ou plusieurs inconscients
 » extrait tirĂ© du livre Hypersensibles de Saverio Tomasella. Parce qu’il arrive souvent que les hypersensibles soient susceptibles
. Ainsi en ne se mettant pas au centre, on parvient plus facilement Ă  laisser couler » les remarques des autres. À ne pas les laisser nous blesser Ă©motionnellement jusqu’à graver en nous des plaies de rancƓur qui se rouvrent Ă  la pensĂ©e du souvenir blessant. Ce passage fait aussi Ă©cho Ă  l’accord toltĂšque suggĂ©rant de ne rien prendre personnellement. Lorsqu’on fait une affaire personnelle de tout ce qui nous arrive, on se place au centre, non seulement de nos propres prĂ©occupations mais aussi de celles de l’autre. Grosse erreur. L’autre est en rĂ©alitĂ© lui-mĂȘme dans son propre petit monde intĂ©rieur qui ne tourne pas du tout autour de nous. Si cet article t’a plu, partage-le sur Pinterest ! Merci Il te suffit de passer ta souris au dessus de l’image et de cliquer sur le logo Pinterest 👍. Sharing is caring » 😉 Tu n’as pas pinterest ? Partage-le quand mĂȘme oĂč tu veux, tu as l’embarras du choix parmi les logos verts 😅. Nombre de vues 611 yxM5rjo.
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